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Facebook aurait bénéficié d'un avantage sans précédent sur le marché de la publicité en ligne
Grâce à un accord de non-concurrence avec Google

Le , par Stéphane le calme

537PARTAGES

9  0 
Facebook allait entrer en concurrence avec Google pour certaines ventes de publicité, mais s'est éloigné de cette initiative après que les entreprises ont conclu un accord préférentiel, selon des documents judiciaires.

En 2017, Facebook a déclaré qu'il testait une nouvelle façon de vendre de la publicité en ligne qui menacerait le contrôle de Google sur le marché de la publicité numérique. Mais moins de deux ans plus tard, Facebook a fait volte-face et a déclaré qu'il rejoignait une alliance d'entreprises soutenant un effort similaire de Google.

Facebook n'a jamais dit pourquoi il s'était retiré de son projet, mais des éléments de preuves présentés dans une action en justice antitrust déposée par 10 procureurs généraux d'État le mois dernier indiquent que Google s'était entendu avec Facebook. Selon les documents judiciaires, c’est en septembre 2018 que Facebook a signé un accord dans lequel le réseau social a accepté de ne pas faire concurrence aux outils de publicité en ligne de Google. En retour, le numéro un des réseaux sociaux a reçu un « traitement spécial » lorsqu'il les a utilisés lui-même.

Les détails de l'accord, basés sur des documents que le bureau du procureur général du Texas a déclaré avoir découverts dans le cadre de la poursuite multiétat, ont été fortement censurés dans la plainte déposée devant un tribunal fédéral du Texas le mois dernier. Mais ils n'ont pas été cachés dans une version préliminaire de la plainte examinée par le New York Times.

Selon le Times, le contrat « Jedi Blue » aurait permis à Facebook d’être avantagé dans le domaine de la publicité en ligne. Les conditions offertes par Google à Facebook donnaient au géant des réseaux sociaux des avantages sans précédent. Facebook a eu plus de temps pour faire des offres sur la plupart des enchères et Google a fourni des informations confidentielles à Facebook sur les audiences. Dans le cadre de cet accord illégal, Facebook avait promis de se positionner sur au moins 90 % des enchères dès lors qu’il pourrait identifier l’audience.

Facebook aurait donc dépensé au moins 500 millions de dollars par an dans le cadre de l’accord « Jedi Blue ». Selon le New York Times, les autres partenaires publicitaires de Google n’auraient jamais pu faire une aussi bonne affaire. La firme de Mountain View a don délibérément favorisé le géant des réseaux sociaux en lui garantissant un nombre déterminé de gains publicitaires.


La réaction des autres partenaires

Les dirigeants de six des plus de 20 partenaires de l'alliance ont déclaré au Times que leurs accords avec Google n'incluaient pas bon nombre des mêmes termes généreux que Facebook avait reçus et que le géant de la recherche avait donné à Facebook un avantage significatif sur les autres.

Les dirigeants, qui ont tous parlé sous couvert d'anonymat pour éviter de mettre en péril leurs relations commerciales avec Google, ont également déclaré qu'ils ne savaient pas que Google avait offert de tels avantages à Facebook. La nette disparité dans la façon dont leurs entreprises étaient traitées par Google par rapport à Facebook n'a pas été signalée auparavant.

Les grandes entreprises technologiques verrouillent-elles la concurrence ?

La divulgation de l'accord entre les géants de la technologie a renouvelé les inquiétudes quant à la manière dont les plus grandes entreprises technologiques se regroupent pour fermer la concurrence. Les accords sont souvent conséquents, définissant les gagnants et les perdants sur divers marchés des services et produits technologiques. Ils sont convenus en privé avec les conditions cruciales de l'accord cachées par des clauses de confidentialité.

Google et Facebook ont déclaré que de telles transactions étaient courantes dans le secteur de la publicité numérique et qu'elles ne contrecarraient pas la concurrence.

Julie Tarallo McAlister, une porte-parole de Google, a déclaré que la plainte « déforme cet accord, comme il le fait de nombreux autres aspects de notre activité de technologie publicitaire ». Elle a ajouté que Facebook est l'une des nombreuses entreprises qui participent au programme dirigé par Google et que Facebook est partenaire dans des alliances similaires avec d'autres entreprises.

Christopher Sgro, un porte-parole de Facebook, a déclaré que des accords comme cet accord avec Google « contribuent à accroître la concurrence dans les enchères publicitaires », ce qui profite aux annonceurs et aux éditeurs. « Toute suggestion selon laquelle ces types d'accords nuisent à la concurrence est sans fondement », a-t-il déclaré. Google et Facebook ont refusé de donner plus de détails sur leur accord.

Le quotidien Wall Street Journal avait rapporté des aspects de cet accord suite à sa consultation du brouillon de la plainte. Par exemple, selon le quotidien, la version non censurée de la plainte précisait que Facebook se verrait attribuer un « pourcentage prédéfini » des enchères publicitaires de Google et qu'un document interne du géant des réseaux sociaux décrivait l'accord comme « plutôt bon marché ».

Google a utilisé le langage de « Star Wars » comme nom de code pour l'accord, selon la plainte. Le brouillon de la plainte indique que cet accord était connu sous le nom de « Jedi Blue ». Des documents internes de Google, eux aussi retirés de la version finale de la plainte, indiquaient que l'accord permettrait de « créer un fossé » pour éviter d'entrer en concurrence directe avec Facebook.

La plainte en elle-même stipule que Google et Facebook étaient conscients que leur accord pourrait déclencher des enquêtes antitrust et ont discuté de la façon de les traiter, dans un passage qui a été suivi de suppressions importantes.

La version préliminaire cite également un e-mail dans lequel Sandberg a déclaré au PDG de Facebook, Mark Zuckerberg, et à d'autres dirigeants que « c'est un gros problème stratégiquement parlant ».


… Ou renforcent-elles le pouvoir de monopole de chacune ?

La vague de récentes poursuites antitrust déposées contre Google et Facebook a mis en lumière les transactions lucratives entre les entreprises de la Big Tech. En octobre, le ministère de la Justice a poursuivi Google et l’a épinglé sur un accord avec Apple pour présenter Google comme moteur de recherche présélectionné sur les iPhone et autres appareils.

« Cette idée selon laquelle les principales plateformes technologiques se font concurrence est très exagérée », a déclaré Sally Hubbard, ancienne procureure générale adjointe du bureau antitrust de New York qui travaille maintenant à l'Open Markets Institute, un groupe de réflexion. « À bien des égards, ils renforcent le pouvoir de monopole de chacun. »

Google et Facebook représentaient plus de la moitié de toutes les dépenses publicitaires numériques en 2019. En plus d'afficher de la publicité sur leurs propres plateformes, telles que le moteur de recherche de Google et la page d'accueil de Facebook, les sites Web, les développeurs d'applications et les éditeurs comptent sur les entreprises pour sécuriser la publicité pour leurs pages.

La publicité programmatique

L'accord entre Facebook et Google, qui porte le nom de code « Jedi Blue » au sein de Google, concerne un segment croissant du marché de la publicité en ligne appelé publicité programmatique. La publicité en ligne génère des centaines de milliards de dollars de revenus dans le monde chaque année, et l'achat et la vente automatisés d'espaces publicitaires représentent plus de 60% du total, selon des chercheurs.

Des espaces publicitaires sont vendus via un système d’enchères opérées en temps réel (Real-Time Bidding – RTB) sur des plateformes en ligne automatisées. Ce système permet de prendre en compte les données des utilisateurs afin que les annonceurs puissent définir quelles annonces ils veulent diffuser, auprès de quelle audience,...
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Avatar de Waikiki
Membre averti https://www.developpez.com
Le 12/04/2021 à 14:29
Google favorise sa principale source de revenue, Apple favorise ses applications sur l'App Store, Amazon copie les produits les plus vendeurs sur sa plateforme, Microsoft a tout fait pendant des année pour imposer son OS sur les pc, Facebook utilise les données générées sur ses plateformes pour faire du profit.

Y en a vraiment qui sont encore étonnés par de telles annonces ? les GAFAM n'ont jamais été des sociétés philanthropiques et ce n'est pas prêt d'arriver.
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Avatar de edrobal
Membre averti https://www.developpez.com
Le 07/10/2023 à 13:08
Microsoft accuse Google de pratiques déloyales. L’hôpital se fout de la charité !!! Comment un OS aussi merdique que Windows a-t-il pu devenir quasi incontournable.
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Avatar de emilie77
Membre éprouvé https://www.developpez.com
Le 20/11/2024 à 16:46
Google:
- search
- analytics
- cloud
- android
- chrome
- gmail
- maps
- news
- calendar
- contacts
- google apps
- drive
- youtube
- photos
- ...

Ce n'est pas trop?
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Avatar de NotABread
Membre actif https://www.developpez.com
Le 19/12/2024 à 1:22
« Google gagne plus d'argent avec Windows que Microsoft. Littéralement »
Je trouve qu'il y a un gros biais de raisonnement : d'un côté on parle de l'argent rapporté par les recherches Google, de l'autre, bien que ça ne soit pas clair, il semble question de ce que rapporte la vente de licence windows, et peut-être avec les gains des recherches Bing.
Il faut comparer ce qui est comparable: Windows est un système d'exploitation, Google search est un moteur de recherche. Google ne gagnent pas d'argent parce que ses utilisateurs sont sous Windows, Google gagne de l'argent parce qu'ils établissent un profil publicitaire de ces recherches, et ça rapporte pareil que ça soit fait sous Windows, Linux, MacOS, Android ou autre. De même, les recherches Bing rapporte de l'argent pas parce que on le fait sous Windows, mais par ce qu'on l'utilise. Si les parts de marché de Bing sont minuscule face à Google search, être sous Windows n'y changera rien.
Si par contre on parle du fait que le moteur de recherche maison peine à s'imposer face à Google search même "à la maison" et que Google tire la majorité des recettes liées aux recherches sous Windows, bien plus que Microsoft, là oui, la comparaison marche.

Et Microsoft n'est pas à plaindre, nul doute que pousser Teams, Office365 et autre produit au travers de Windows a bien fait les affaires de Microsoft et que ça n'est pas compter ici (sans oublier les ventes liés de licences Windows sur plus de 90% des PC qui doit rapporter un fric monstre). J'ai plus l'impression que le PDG est triste que les investissements dans Bing et Open AI ait pas suffit à imposer Bing même en agissant vicieusement au travers de Windows (comme forcer la main de l'utilisateur sur le navigateur et pousser ses produits par des bandeaux et paramètres par défaut). Pour ma part, Microsoft peut ranger ses violons, y a beaucoup trop de casseroles pour avoir de l'empathie.
6  0 
Avatar de Zefling
Expert confirmé https://www.developpez.com
Le 20/11/2024 à 16:51
Elle a également déclaré qu'il serait plus difficile d'assurer la sécurité de Chrome.
Cette blague. Firefox n'est pas sûr donc ?

Ça permet surtout de mieux contrôler l'utilisateur par tous les angles :
  • la recherche
  • la navigation
  • le système

Autant dire quasiment tout passe par chez-eux qu'une façon ou d'une autre. C'est sûr que supprimer une de ces briques, c'est une perte de revenu colossale pour Alphabet et aussi une perte de contrôle du web.
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Avatar de NotABread
Membre actif https://www.developpez.com
Le 28/11/2024 à 15:14
Imaginons que Google doit se séparer de Chrome, qui peut racheter ?
D'ailleurs, parlerait-on de Chrome et Chromium ou seulement de Chrome ? Chromium sert de base à de nombreux dérivés. Si Google le garde, il pourrait faire pression pour pousser son agenda ou entraver les efforts du repreneur de Chrome. Si Chromium est aussi vendu, le nouveau propriétaire gagnerait un incroyable pouvoir pour pousser ses "nouvelles techno du future web".

Ca ne va pas être vendu à petit prix et il faudra que le racheteur inspire la confiance (donc avec les politiques anti Chine, inimaginable que les Etats-Unis laissent un groupe chinois s'en emparer).
J'imagine qu'il serait difficile pour Microsoft de racheter Chrome sans que les régulateurs ne réagissent.
Je doute que Nvidia fera une offre, pas impossible mais c'est pas leur coeur de métier.
Est-ce que Apple voudrait maintenir une application en dehors de leur écosystème ? Stratégiquement, ils pourraient fermer Chrome à ses plateformes pour inciter les gens à passer aux iDevice, mais ça leur ferait aussi une très mauvaise image auprès des utilisateurs restant sous Windows et Android.
Je verrai peut-être Amazon, Facebook ou X Corp s'en emparer, mais je doute que la vie privée des utilisateurs ne s'améliore sous leur égides (sachant qu'elle n'est déjà pas glorieuse avec Google)
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Avatar de Gluups
Membre expert https://www.developpez.com
Le 18/04/2025 à 12:57
Ah, un début de prise de conscience ?
Une vingtaine d'années, qu'il a fallu ?

À peu près pareil que pour interdire aux juges de réclamer une preuve que le mercure, ce n'est pas bon pour les poissons.

La nuisance de Google ne s'arrête pas là.

Chez nous, il y a beaucoup de médecins que ça ne dérange pas d'avoir leur adresse mail chez gmail.com, histoire de montrer le caractère sacré du secret professionnel.
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Avatar de Daïmanu
Membre émérite https://www.developpez.com
Le 29/04/2025 à 14:38
Citation Envoyé par Mathis Lucas Voir le message
Chrome a gagné équitablement : David Hansson estime que Chrome s'est imposé comme navigateur dominant en offrant une meilleure expérience utilisateur, et non par des acquisitions opportunistes ou des pratiques déloyales ;
Pas vraiment d'accord avec cet argument. Sans nier les qualités de ce navigateur, on rappelle qu'énormément d'installateurs de logiciels sur Windows offraient un bouton (coché par défaut) "Installer Google Chrome". Je n'ai aucun chiffre, mais ça ne m'étonnerait qu'à moitié que beaucoup de gens l'utilisent sans se rendre compte.
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Avatar de Flupke68
Nouveau membre du Club https://www.developpez.com
Le 28/11/2024 à 12:05
"Pourrait ruiner l'expérience des consommateurs..."
Entendre:
"On pourra plus espionner comme on voulait..."

Font ch... avec leurs éléments de langage.
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Avatar de Leruas
Membre éclairé https://www.developpez.com
Le 28/11/2024 à 13:59
Quel dommage, Google ne sera plus par défaut dans Chrome et il n'y aura plus de connexion au compte Google dans le navigateur
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