
et les utilisateurs reçoivent déjà leurs kits bêta
Déjà présent en Europe avec ses voitures électriques, Elon R. Musk, désormais la personnalité la plus fortunée du monde avec une fortune personnelle estimée à plus de 200 milliards de dollars, se lance de nouveau sur le marché européen avec son service de fourniture d'Internet par satellite Starlink. Sa première destination est le Royaume-Uni où SpaceX vient de recevoir l'approbation de l'autorité de régulation pour l'exploitation et la commercialisation de Starlink dans le pays. Selon les médias britanniques, SpaceX a d’ores et déjà envoyé des kits Starlink pour son test bêta public aux utilisateurs du pays.
Starlink est le programme de SpaceX projetant de fournir une connexion Internet à haut débit depuis l’espace. Avec Starlink, Musk a pour objectif de déployer une couverture Internet très rapide à l'échelle mondiale afin de connecter les utilisateurs au-delà de la portée des réseaux à large bande existants en envoyant des milliers de satellites en orbite terrestre basse. Starlink a déjà lancé des centaines de satellites (830 environ) et a commencé à tester un service bêta en Amérique du Nord. Les tests du réseau Starlink ont commencé depuis l'été dernier, en commençant par les employés de l'entreprise.
Une bêta grand public a ensuite été lancé dans plusieurs autres régions des États-Unis, dont la tribu amérindienne Hoh vivant dans l’État de Washington sur la côte pacifique, à environ 37 kilomètres au sud de la ville de Forks. SpaceX a aussi publié une application sur l’App Store à cet effet afin de faciliter la configuration du réseau aux consommateurs. Starlink franchit désormais les frontières américaines et s'introduit sur le marché européen en commençant par le Royaume-Uni. Le système à large bande par satellite de Musk a reçu l'approbation de l'autorité britannique de régulation des communications (Ofcom) pour ses terminaux utilisateurs.
Selon un porte-parole de l'Ofcom, l'autorisation a été accordée en novembre. Cela ouvre ainsi la voie à l'entreprise du milliardaire pour pénétrer un autre marché important. La licence britannique permet à Starlink de concurrencer les fournisseurs d'accès Internet terrestres tels que le groupe BT et les sociétés de satellites traditionnelles comme OneWeb, qui a été sauvée de la faillite par le gouvernement britannique et la société indienne de télécommunications Bharti Global en novembre. En outre, selon des rapports locaux, la Grèce, l'Allemagne et l'Australie ont également approuvé le nouveau système.
Les personnes qui se sont inscrites au test bêta de SpaceX "Better Than Nothing" au Royaume-Uni ont commencé à recevoir le kit Starlink, qui coûte 439 livres, soit environ 600 dollars, au départ, plus 84 livres, soit environ 120 dollars, pour un abonnement mensuel. Philip Hall, dans le Devon Rural, au sud-ouest de l'Angleterre, a déclaré à Business Insider vendredi qu'il a reçu le routeur et le terminal pour se connecter aux satellites la veille du Nouvel An. Hall estime qu'il obtenait des vitesses de téléchargement de seulement 0,5 mégabit par seconde avec l'Internet de BT. Maintenant, avec Starlink, il a une moyenne de 85 Mb/s.
« Dans l'heure qui a suivi, nous avons fait un quizz sur Zoom avec nos petits-enfants, c'était merveilleux », a-t-il déclaré. SpaceX a déclaré dans un courriel adressé aux abonnés le 26 octobre que les utilisateurs participant au test bêta pouvaient s'attendre à des vitesses de 50 à 150 Mb/s. Certains utilisateurs américains ont déclaré qu'ils obtiendraient des vitesses de téléchargement de plus de 210 Mb/s. L'objectif de Musk pour Starlink est d'offrir une large bande très rapide dans le monde entier en enveloppant la Terre avec jusqu'à 42 000 satellites.
Source : The Telegraph
Et vous ?



Voir aussi




Vous avez lu gratuitement 10 articles depuis plus d'un an.
Soutenez le club developpez.com en souscrivant un abonnement pour que nous puissions continuer à vous proposer des publications.
Soutenez le club developpez.com en souscrivant un abonnement pour que nous puissions continuer à vous proposer des publications.