
NEC Corp est une multinationale japonaise de technologie de l'information et d'électronique, dont le siège est à Tokyo au Japon, connue sous le nom de Nippon Electric Company, Limited, avant de se rebaptiser NEC en 1983, elle fournit des solutions informatiques et de réseau, notamment des produits de cloud computing, d'IA, de plateforme IoT et de réseau 5G, aux entreprises, aux fournisseurs de services de communication et aux agences gouvernementales.
L'entreprise qui est également le plus grand vendeur de PC au Japon travaillait déjà sur un système pour répondre aux besoins des personnes allergiques qui portent des masques, lorsque la pandémie de COVID-19 l'a incitée à accélérer son développement. « La demande était encore plus forte en raison de la situation du coronavirus et nous avons donc maintenant lancé cette technologie sur le marché », a déclaré Shinya Takashima, directrice adjointe de la division des plateformes numériques de NEC. Ella a également ajouté que cette technologie pourrait aider les gens à éviter le contact avec les surfaces dans toute une série de situations.
Notons que : la reconnaissance faciale informatisée est une technologie relativement récente, que les services chargés de l’application de la loi déploient partout dans le monde afin d’identifier des personnes d’intérêt. Dans l’exemple du système de reconnaissance faciale d’INTERPOL (IFRS), elle contient des images faciales communiquées par plus de 179 pays. Associé à une application logicielle biométrique automatisée, ce système est capable d’identifier une personne ou d’en vérifier l’identité en comparant et en analysant les caractéristiques, formes et proportions des traits et contours de son visage.
Le système développé par NEC détermine quand une personne porte un masque et se concentre sur les parties qui ne sont pas couvertes, telles que les yeux et les zones environnantes, pour vérifier l’identité du sujet. Les utilisateurs sont invités à enregistrer à l’avance une photo de leur visage. L’entreprise nippone affirme que la vérification prend moins d'une seconde et revendique un taux de précision supérieure à 99,9 %. Avant la pandémie de coronavirus, les algorithmes de reconnaissance faciale ne permettaient pas d'identifier 20 à 50 % des images de personnes portant un masque facial, selon un rapport du National Institute of Standards and Technology.
Dans le cas du système IFRS par exemple, lorsqu’une image faciale (image de comparaison) est saisie dans le système, elle est automatiquement codée par un algorithme et comparée aux profils déjà enregistrés. On obtient ainsi une liste de « candidats » établie à partir des concordances les plus vraisemblables.
« Nous faisons toujours appel à un processus manuel afin de corroborer les résultats du système automatisé. Les fonctionnaires d’INTERPOL qualifiés et expérimentés examinent avec soin les images pour y déceler les caractéristiques uniques qui permettront de déterminer s’il s’agit d’un candidat potentiel, d’un candidat à écarter ou d’un résultat non concluant », indique INTERPOL dans une communication sur son Site Web.
Selon l'organisation internationale de police criminelle (INTERPOL), à la différence des méthodes fondées sur les empreintes digitales et l’ADN, qui ne changent pas au cours de la vie, la reconnaissance faciale doit tenir compte de différents facteurs, comme :
- le vieillissement ;
- la chirurgie plastique ;
- le maquillage ;
- les effets de la consommation de drogues ou de tabac ;
- la pose du sujet.
En août, l'utilisation de la technologie de reconnaissance faciale automatique (AFR) par les forces de police galloises a été jugée illégale dans une affaire portée par un militant des droits civils. Il avait déclaré que le fait d'avoir été identifié par l'AFR lui avait causé de la détresse.
Aux États-Unis, Amazon et IBM, ont suspendu l'utilisation de logiciels de reconnaissance faciale par les policiers, afin de laisser aux législateurs le temps d'envisager une législation sur la manière dont ils devraient être déployés. La police de MET utilise la reconnaissance faciale NeoFace de NEC pour comparer les visages dans une foule avec ceux d'une liste préalablement établie.
Le système peut être utilisé sur des portes sécurisées, dans les immeubles et autres installations. Permettant ainsi d’éviter la propagation des virus ou germes sur des surfaces, a déclaré Takashima. Il est actuellement évalué sur les paiements automatiques dans un magasin à Tokyo. Le nouveau système a été mis en vente en octobre 2020 et compte déjà parmi ses clients, la compagnie aérienne privée allemande (Lufthansa) et la compagnie aérienne nationale de la Suisse (Swiss International Airlines).
Source : Reuters
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