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Etat des lieux de l'adoption du Cloud Computing en entreprise par Gartner
Qui explique comment choisir un bon vendeur

Le , par Katleen Erna

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Etat des lieux de l'adoption du Cloud Computing en entreprise par Gartner, qui explique comment choisir un bon vendeur

Jeudi 7 avril 2011, Oracle organisait son Cloud Summit annuel en plein coeur du quartier d'affaires de la Défense à Paris. Après une keynote présentée par Rick Schlutz à propos des différents modèles de Cloud computing et des solutions proposées par Oracle dans ce domaine, c'est Massimo Pezzini, VP chez Gartner, qui est monté sur scène pour détailler des statistiques relatives à ces technologies, dans un anglais marqué par un fort accent italien.

Le cloud est "un marché immature qui ne fait que démarrer", rappelle Massimo, dans lequel on voit "beaucoup de vendeurs, d'investissements et de créativité", mais "certains vont disparaître après une période de consolidation, une évolution inévitable".

Premiers chiffres disséqués : ceux de l'adoption du Cloud par les grandes entreprises mondiales. Victoire sans appel de la branche privée : 75% des sondés affirment que leur compagnie investira dans le Private Cloud en 2012 (contre 8% pour le Public). Ce qui motive un tel engouement ? Agilité et rapidité (36%), le vendeur (25%), les coûts (15%), la qualité (12%), la possibilité de faire de l'hybride (7%) et le business alignement (5%).



Mais, pour Massimo, rien n'est "tout blanc ou tout noir" dans ces modèles, et il prédit dans les années à venir une guerre du cloud hybride.

Mais c'est quoi exactement, cet environnement ? C'est la présence de services et d'applications cloud sur des datacenters privés, avec dans le même temps d'autres services déployés en cloud public, de façon souvent ponctuelle pour ajouter des capacités additionnelles.

Par exemple, dans le cas d'un hausse de travail avant noël pour un e-vendeur. C'est donc une coopération entre deux modèles de Cloud à priori opposés. Le middleware sera d'ailleurs largement utilisé pour ce faire.

Evoquant la désorganisation du cloud, le speaker parle d'un "cauchemar" pour faire fonctionner ensemble les différents services des différents vendeurs.

Pour y remédier, Gartner prévoit qu'en 2013 les services majeurs seront regroupés en deux catégories : Application Platform as a service (application platform services + process improvement platforme services) et Integration Platform as a service. Ils seront ainsi intégrés et regroupés sur une même plateforme, même si leurs vendeurs diffèrent.

Suite à cela, en 2015, le cabinet avance une organisation centrée dans une seule catégorie, la Compréhensive Application Infrastructure Platform as a service, où les services partageront tous la même infrastructure.



"On peut imaginer que les gros vendeurs offriront ces offres, tandis que leurs partenaires fourniront des services spécialisés par dessus, pour les secteurs verticaux", imagine Massimo.

Lorsqu'on lui demande si le SOA est mort, il réponds que non. Selon lui, si l'industrie n'en parle plus, c'est uniquement parce que "tout le monde en fait", et que c'est donc devenu "commun". Car sans SOA, on ne peux pas faire de Cloud. A son sens, l'avenir devrait d'ailleurs voir une extension de l'environnement SOA par le Cloud.

Sont ensuite présentés les points clés pour choisir un bon vendeur et évaluer correctement les offres Paas. Il est important de regarder :

- Si l'offre est complète (OS, virtualisation, outils de développement, infrastructure d'applications, etc.)
- Le ou les modèles de déploiement (public, privé, hybride,...)
- Possibilité de locations multiples (hardware partagé vs. Tout partagé)
- Focus du projet (haute productivité, grand contrôle, etc.)
- Compatibilité avec l'environnement IT actuellement en place
- Indépendance de la plateforme
- Modèle tarifaire (prix fixe ou pay-per-use)
- Services annexes (support, etc.)
- Réputation du vendeur

Enfin, à propos d'un choix en faveur du cloud privé, Gartner fournit aussi quelques conseils. Déjà, Massimo rappelle que son implémentation "ne se fait pas en une nuit", que la création d'une road map est nécessaire pour migrer, et qu'il faudra constamment faire des benchmarks.



Pour conclure, il tente de résumer la situation en une phrase : "Le cloud privé est plus flexible, alors que le cloud publique est plus utilisé pour tester des applications".

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