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Le télétravail est passé de 27 % pendant le confinement à 15 % après le déconfinement malgré la persistance du covid-19,
Selon un sondage de YouGov

Le , par Bill Fassinou

561PARTAGES

10  0 
Sondage : quelle est votre situation vis-à-vis du télétravail ?
Fin du télétravail temporaire lié au Covid-19 et retour au bureau
44 %
Encore en télétravail temporairement suite au confinement
25 %
Toujours en télétravail, mais déjà en télétravail avant le Covid-19
16 %
Pas en télétravail actuellement ni pendant le confinement
10 %
Autre situation (précisez)
4 %
Passage définitif en télétravail suite au Covid-19
1 %
Pas concerné (étudiant, retraité,...)
0 %
Au chômage suite au Covid-19
0 %
Au chômage partiel à cause du Covid-19
0 %
Déjà au chômage avant le Covid-19, rien de changé
0 %
Voter 81 votants
La pandémie du Covid-19 a déclenché la plus grande expérience de télétravail jamais observé dans le monde en moins de 6 mois. Mais était-ce juste une solution temporaire à la mesure du confinement ? Eh bien, ça en a tout l’air en France. Selon un sondage de YouGov, et dont les résultats ont été relayés par le média LesEchos, la proportion de télétravailleurs baisse très rapidement dans l’Hexagone. Il est passé de 27 % pendant le confinement à seulement 15 % après le déconfinement. L'enquête révèle que cette baisse est plus importante que celle observée au Royaume-Uni.

Plusieurs études menées récemment ont montré que de plus en plus de personnes souhaitent continuer à exercer en télétravail, même après le passage du Covid-19. En France, presque deux travailleurs sur trois veulent davantage travailler à distance après la crise. Cela dit, la situation après le déconfinement révèle que les entreprises ne sont pas encore prédisposées à permettre à leurs employés de travailler en permanence à la maison, et ce même si leur poste le permettait. YouGov a mené un sondage auprès de 4000 personnes en France et au Royaume-Uni, dont les résultats démontrent les faits.

Du côté de la France, les résultats ont révélé que parmi les personnes en situation d’emploi (ni au chômage, ni en études, ni à la retraite) et ayant continué à travailler pendant le confinement, 27 % d’entre eux exerçaient en télétravail. Trois mois après le déconfinement, ce pourcentage a connu une baisse de plus de 10 %, il n’y a que 15 % d’entre eux qui sont encore en télétravail au mois d’août. Selon l’analyse effectuée par le cabinet d’étude de marché, cela constitue une chute importante comparativement au Royaume-Uni, où les choses vont un peu plus lentement.


En effet, au Royaume-Uni, environ 35 % d’actifs ont indiqué qu’ils exerçaient en télétravail pendant la période du confinement. Bien qu’on ait aussi observé une baisse depuis le début déconfinement, la proportion de télétravailleurs dans le pays est nettement supérieure à celle de la France, soit 29 %. En outre, c’est en France que le retour aux vieilles habitudes de travail a été le plus rapide. L’enquête a révélé que les cas de télétravail ont chuté de 44 % en France contre 18 % au Royaume-Uni. Dans les villes, c’est Paris qui a connu la chute la plus brutale du taux de télétravailleurs.

En trois mois, le taux de travailleurs à domicile est de passer de 45 % pendant le confinement à 22 % au mois d’août. La baisse a été pareille dans la région francilienne, où ce taux est passé de 39 % à 14 %. Par ailleurs, ces résultats montrent que les gens retournent au bureau malgré l’apparition sans cesse de nouveaux cas de contamination au Covid-19. Santé publique France a d’ailleurs commencé à alerter dès la fin juillet sur l'augmentation des contaminations. Le ministre du Travail, Élisabeth Borne a aussi appelé à mettre en place le télétravail chaque fois que c'est possible.

« La baisse s'explique par la conjonction de deux facteurs », analyse Mathias Matallah, partenaire français de Yougov et président fondateur du cabinet Medecine4I. Les trois quarts des personnes déjà en télétravail y ont mis fin avec le déconfinement. « Dans le même temps, les personnes sorties du chômage partiel ne sont passées au télétravail qu'à hauteur de 11 % au niveau national et de 20 % en Ile-de-France », souligne-t-il. Matallah a également confié qu’il est fort probable que le gouvernement se retrouve dans une impasse à la rentrée scolaire.

L’écart avec la situation au Royaume-Uni s’explique par le poids du secteur financier britannique qui a 2 millions d’emplois, avec majoritairement des emplois qu’on peut exercer à distance. De plus, il n’y a pas eu de favoritisme pour les salariés fragiles. « Le télétravail dépend de considérations bien davantage liées au niveau de qualification du salarié ou au type de structure dans lequel il travaille qu'à son état de santé personnel et à la nécessité d'éviter au maximum les interactions sociales », a déclaré Damien Philippot, consultant pour Medecine4I.

Ainsi, YouGov révèle que les facteurs de risques n’ont pas été pris en compte. Les travailleurs fragiles n’ont pas été dispensés de se rendre sur leur lieu de travail lors du pic épidémique. Par exemple, 24 % des salariés obèses avec un indice de masse corporelle supérieur à 30 ont dû se rendre au travail sur place pendant le confinement. Le rapport a toutefois révélé que les travailleurs ayant déclaré appartenir à une population « à risque » ont été moins présents sur site (17 %, contre une moyenne de 23 % pour l'ensemble des salariés). En ce qui concerne les salariés en affection longue durée (cancer, diabètes, etc.), seulement 22 % travaillaient à domicile.

Source : YouGov

Et vous ?

Que pensez-vous des résultats de ce sondage ?
Êtes-vous toujours en télétravail ? Sinon, l'avez-vous quitté à cause du déconfinement ? Pourquoi ?

Voir aussi

Le télétravail est-il nécessairement une bonne chose pour le travailleur de la filière informatique ? Quels sont vos retours d'expérience à ce propos ?

France : près de la moitié des salariés sont en détresse psychologique depuis le début du confinement, une enquête suggère que cette situation est source d'anxiété

GitLab était entièrement en télétravail avec ses 1300 employés bien avant la pandémie du covid-19. Voici comment l'entreprise s'y prend

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Avatar de jvallois
Membre éprouvé https://www.developpez.com
Le 26/08/2020 à 18:16
J’ai un cas concret : mon épouse.
Elle travaille pour une MDPH et avait déjà une journée de télétravail par semaine. Or la direction voulait y mettre fin malgrès qu’elle leur signalait qu’elle était plus productive ainsi.
Arrive la pandémie et donc quasi tout le monde est mis en télétravail. Résultat : deux fois plus de dossiers traités qu’en temps normal sur l’ensemble du service !
Mais dès que Blanquer a dit publiquement que tout les élèves devaient être accueilli à l’école, fin du télétravail et coupure des accès !
Tout simplement, certains "petits chefs" ont l’impression de ne pas réussir à asseoir leur pouvoir s’il n’ont pas leurs troupes sous les yeux...

J’oubliais, me concernant, j’ai voté "autre situation" puisque je suis enseignant et donc le télétravail ne pouvait guère être qu’une exception.
19  1 
Avatar de grunk
Modérateur https://www.developpez.com
Le 27/08/2020 à 14:43
Tout simplement, certains "petits chefs" ont l’impression de ne pas réussir à asseoir leur pouvoir s’il n’ont pas leurs troupes sous les yeux...
Il y'a le cas du manque de confiance : Tu n'es pas au travail donc tu es forcément entrain de glander.
Il y'a ensuite le cas du manager qui à besoin de micromanager tout le monde et de te dire quand tu peux aller pisser ou pas , eux on très mal vécu le télétravail.
Et finalement il y'a les brasseurs de vent qui passent leur temps en réunion ou à virevolter de bureau en bureau qui on du se rendre compte que en fait tout continuait à avancer pareil même quand il ne sont plus là et ont peur pour le poste et donc poussent pour le retour au travail.

Les managers ou dirigeants intelligents et modernes qui ont compris qu'une très grosse majorité des employés jouaient le jeu du télétravail pour au final un résultat bénéfique sont assez peu nombreux malheureusement.

Il ne faut pas imposer le télétravail car tout le monde ne dispose pas de l'environnement adéquat à son domicile mais clairement ca devrait devenir une option obligatoire pour les employeurs.
12  0 
Avatar de Ryu2000
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 27/08/2020 à 15:10
Dans mon entreprise on est obligé de faire 2 jours de télétravail par semaine. (paradoxalement je trouve qu'il est plus simple de glander au bureau qu'à domicile, je sur-compense quand je suis en télétravail)

Citation Envoyé par grunk Voir le message
Il y'a ensuite le cas du manager qui à besoin de micromanager tout le monde et de te dire quand tu peux aller pisser ou pas , eux on très mal vécu le télétravail.
Le travail de beaucoup de managers consiste principalement à faire de la présence physique, en télétravail ils doivent vraiment se sentir inutile.
7  0 
Avatar de Pyramidev
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 27/08/2020 à 17:28
Citation Envoyé par Ryu2000 Voir le message
Bon à la limite en SCRUM, il y a un poste "scrum master" en principe le gars est développeur mais en plus il doit gérer le client.
Un Scrum Master n'est pas forcément développeur et n'est pas forcément en contact avec le client.

La définition officielle du rôle du Scrum Master est là : https://www.scrumguides.org/scrum-gu...e.html#team-sm

Pour savoir à quoi peut ressembler le travail de quelqu'un qui est Scrum Master à temps plein, j'aime bien l'article What Does the Scrum Master Do All Day? de Joshua Partogi qui a décrit une de ses journées de travail avec beaucoup de détails :
https://www.scrum.org/resources/blog...ter-do-all-day
3  0 
Avatar de grunk
Modérateur https://www.developpez.com
Le 27/08/2020 à 16:58
Je suis pas spécialement d'accord avec ca. Un v rai bon manager est là pour coordonnées ces équipes , et les mettre dans les meilleures conditions de travail possible (faire le tampon avec la direction , filtrer les communication, gérer les tensions/conflits, etc ...)
Après si il fait pas son boulot c'est un autre problème
2  0 
Avatar de d_d_v
Membre éprouvé https://www.developpez.com
Le 23/09/2020 à 9:14
Retour sur site après beaucoup de chômage partiel et un peu de télétravail pour ma part. Masque toute la journée = motivation nulle = glandouille.
Le "monde d'après", c'est en fait le "monde d'avant", mais avec des masques. Aucune évolution des mentalités et des habitudes. Les embouteillages sont de retour. On reprend la bagnole pour s'assoir devant un écran. Triste.
2  0 
Avatar de Ryu2000
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 28/08/2020 à 8:22
Citation Envoyé par Pyramidev Voir le message
Un Scrum Master n'est pas forcément développeur et n'est pas forcément en contact avec le client.
Bon alors je vais reformuler : dans une entreprise il y avait une personne qui était chef, développeur et qui gérait les clients. La gestion de projet était en SCRUM alors j'imagine que ça devait être le scrum master.
J'ai jamais compris le trip de vouloir respecter la méthode Scrum à la lettre, je trouve qu'il y a des bonnes choses à prendre mais que ça peut être intéressant de changer certaines choses.
Le truc cool en Scrum c'est le tableau des sprints avec des colonnes comme :
- tâches à réaliser
- tâches en cours de réalisation
- tâches à valider
- tâches résolues
1  0 
Avatar de Glutinus
Inactif https://www.developpez.com
Le 15/09/2020 à 16:06
J'ai de la chance.
Mon client "manager" nous appelle tous les matins pour savoir où on en est, quel est le point de blocage, qui on pourrait joindre pour que ça aille plus vite. Il a une très bonne vue de l'état d'avancement des différents processus (en BI c'est très simple... un workflow => une table grosso merdo). Donc pas besoin de stresser pour voir que ça avance. Lui, c'est une machine à stresser au naturel. Mais au moins les jalons avancent.

Bref, le télétravail a été salutaire.

Je mets manager entre guillemets, car avec cette sacro-sainte mode de foutre tous les titres pompeux en anglais depuis 10 ans ("Head of Your-Service" ; "Chief Whatever Officer" ; "Data Insert-any-job-name" on a fusionné les métiers. Celui de chef de projet qui surveille l'avancement de son projet et de son embriquement avec les autres services (et là je rigole sévère... j'ai déjà vu une "manager" qui pendant tout le projet qui dura 6 mois n'a jamais pensé à prévenir son homologue pour la mise en production, bien qu'elle soit en call avec lui tous les mardis...) avec celui de manager qui essaie d'organiser son équipe selon les envies et les conflits.

Un bon planneur ne fait pas toujours un bon facilitateur.

Globalement les projets partent en vrille et, sans rire, ça fait 8 ans que je n'ai plus vu un planning ! Merde, je parle même pas du micro-planning "trois jours pour développer fonctionnalité A", mais simplement un planning avec S41 recette S44 installation en pré-prod S45 tests d'intégration !!

Alors on va arguer qu'on est en Agile, toussa, mais bon on sait tous que c'est du V déguisé à La Rache.

Bref, la cheffaillonnerie ça a du tout bon. A ma dernière mission, le but c'était de recruter un max de consultants dans son équipe pour tirer à boulets rouge sur le bâteau d'en face. Nous on a perdus : on avait que des vrais développeurs, pas des bandits...
1  0 
Avatar de Glutinus
Inactif https://www.developpez.com
Le 15/09/2020 à 17:23
Non je sais bien que l'Agile c'est le moyen de mettre en production hyper rapidement pour éviter les écueils qu'on a en fin de projet et les discussions + les premiers retours, les quick-wins (en français : les coui-couines), et ne pas attendre 6 mois pour corriger le tir, de garder la confiance des utilisateurs qui attendent pendant 3 ans et qui sont déçus.

Le truc c'est que la plupart des boites qui disent "on est plutôt en mode agile", c'est dans le sens on fait pas de docs, on fait pas de trucs barbants, mais la plupart gardent quand même des itérations très longues.

le but c'était de recruter un max de consultants dans son équipe pour tirer à boulets rouge sur le bâteau d'en face.

Simple réflexion sur ma précédente mission. Le projet, énormissime, était d'intégrer un progiciel, et il y avait des équipes de tout part : moteur de calcul, migration de données, etc. Sauf qu'aucun manager ne sait gérer de projet, aucun ne fait de jalon, de fichiers d'exploitation, de recette, de planning et le but c'était juste de dire "machin il est nul, c'est de sa faute". Donc pour gonfler l'égo des managers, ceux-ci avaient carte blanche pour recruter 30 consultants, ou plutôt 30 copains... et finalement au bout d'un an l'objectif c'était d'utiliser ces consultants pour chercher la bébête dans l'équipe d'à côté.

C'est un genre de comportements que je commence à voir de plus en plus sur des missions : puisqu'on est incapable de manager, de faire des projets, de faire un cycle projet classique (en V ou en agile ou en VVVV si tu veux), bah on attaque ad personam.
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Avatar de Jiodo
Nouveau Candidat au Club https://www.developpez.com
Le 05/09/2020 à 10:44
Au moment du déconfinement, le discours de mon patron était son souhait que les employés reviennent "BOSSER" ( sous entendu en remote les employés ne bossaient pas ).
Autre phrase d'un manager "a la rentrée on recommence a bosser".

Pour info, dans ma boite on est passé en partie au chômage partiel ( je suis a 50% donc je travail 2,5 jours/semaine), la plupart du temps en remote quand je n'ai pas besoin d’interagir avec du matériel.

Est ce qu'on est +/- productif en remote: je dirai que ça dépend des cas. Par exemple mon collegue qui est en remote lui ne se rend pas compte du travail en amont que je dois faire pour diagnostiquer les bugs, tester sur le matériel, faire le ticket pour qu'il puisse le corriger. S'il avait été présent, il aurait pu le faire directement, c'est donc une charge de travail supplémentaire pour moi ( et du fait qu'un collègue ira de préférence demander a la personne présente au bureau qu'a la personne en remote )

Quand je suis en remote, je sais que je vais pouvoir faire mon job sans que personne ne dépendent de moi.
Maintenant quand je suis au bureau, rien que le fait qu'on revoit les collègues fait qu'on a tendance a plus se parler et les premiers jours je n’étais surement pas aussi productif qu'en remote.
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