
pour d’éventuelles violations des lois antitrust
Il y a un an, les USA envisageaient une importante enquête antitrust sur Apple, Amazon, Google et Facebook. Un mois après que le ministère de la Justice américaine ait ouvert son enquête sur les géants de la Silicon Valley pour déterminer s’ils se livrent à des pratiques anticoncurrentielles, 50 États du pays se sont alliés pour annoncer l’ouverture d’une enquête sur les pratiques commerciales de Google, leader mondial dans la recherche et la publicité en ligne. L’enquête dirigée par Ken Paxton, procureur général du Texas, s'est concentré sur les pratiques de Google dans le domaine de la publicité.
Les procureurs généraux des États enquêtant sur Google pour d’éventuelles violations des lois antitrust se penchent vers une incitation à la dissolution de son activité publicitaire, selon des personnes familières à la situation. Les États et le département de la Justice (DOJ) cherchent tous deux à porter plainte contre le géant de l’internet dès les prochains mois.
Une fois que les procureurs généraux auront déposé leur plainte, ils ont un certain nombre d’outils à leur disposition pour signaler leur intention de pousser à la dissolution de l’activité publicitaire de Google. Cela comprend ce qu’ils allèguent, les preuves qu’ils présentent, les séances d’information avant le procès et les conférences de presse.
Pour une entreprise comme Google, il peut être difficile de pousser à la dissolution de son activité publicitaire, selon certains avocats, car il n’existe pas en tant qu’unité autonome facilement délogée. Et ses deux accords principaux, DoubleClick en 2007 et AdMob en 2009, étaient il y a des années.
« Les tribunaux sont très préoccupés par le fait que le démantèlement d’une entreprise puisse nuire aux consommateurs et aggraver la situation pour les personnes qui n’ont pas l’expertise pour le faire », a déclaré Stephen Houck, l’un des avocats du gouvernement dans l’affaire antitrust de Microsoft il y a deux décennies. Houck est désormais conseiller de Google.
Pour la défense de Google, un porte-parole de l'entreprise a déclaré dans un communiqué : « nous continuons de participer aux enquêtes en cours menées par le ministère de la Justice et le procureur général Paxton, et nous n’avons aucune mise à jour ou commentaire sur la spéculation. Les faits sont clairs. Nos produits de publicité rivalisent dans une industrie surpeuplée avec des centaines de concurrents et de technologies, et ont contribué à réduire les coûts pour les annonceurs et les consommateurs ».
Un porte-parole du procureur général du Texas, Ken Paxton, qui dirige la partie ad tech de l’enquête, a refusé de commenter. Un porte-parole du DOJ n’a pas non plus répondu à une demande de commentaires. Google est régulièrement accusé de profiter de la position dominante de son moteur de recherche sur Internet pour orienter à leur insu les consommateurs vers ses propres produits et services au détriment de ceux de ses concurrents.
En outre, l’entreprise est également soupçonnée de pratiques antitrust sur son service de vente d’espaces ou de liens publicitaires. Certains de ces procureurs généraux pensent aussi que ces agissements pourraient amener l’entreprise à ne pas protéger comme il le faut les informations personnelles de ses utilisateurs.
Source : Reuters
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