
Immuni est la solution de notification d'exposition du gouvernement italien, réalisée par le commissaire spécial pour l'urgence COVID-19 (présidence du Conseil des ministres), en collaboration avec le ministère de la Santé et le ministère de l'Innovation technologique et de la Numérisation. L'application utilise uniquement des infrastructures publiques situées à l'intérieur des frontières nationales. Elle est exclusivement gérée par la société publique Sogei SpA. Le code source a été développé pour la présidence du Conseil des ministres par Bending Spoons SpA, et est publié sous la version 3 de la licence GNU Affero General Public.
Immuni est une application pour smartphone iOS et Android. Son objectif, comme toutes ces autres applications similaires, est d'aider à lutter contre le COVID-19 en informant les utilisateurs qui sont entrés en contact avec un malade, même lorsqu'ils sont asymptomatiques. Ces utilisateurs peuvent ensuite s'isoler pour éviter d'infecter les autres et consulter un médecin. Sur la page GitHub de l'application, il est écrit que la conception et le développement d'Immuni sont basés sur six principes principaux : utilité, accessibilité, précision, confidentialité, évolutivité et transparence.
Elle dispose d'un système de notification d'exposition qui exploite la technologie Bluetooth à basse énergie. Lorsque deux utilisateurs se rapprochent suffisamment longtemps, leurs appareils enregistrent leur identifiant de proximité mobile dans la mémoire locale. Les identifiants de proximité roulants sont générés à partir de clés d'exposition temporaires et changent plusieurs fois par heure. Les clés d'exposition temporaires sont générées de manière aléatoire et changent une fois par jour.
Lorsqu'un utilisateur est testé positif au covid-19, il a la possibilité de télécharger sur un serveur ses récentes clés d'exposition temporaire. Cette opération ne peut se faire qu'avec la validation d'un opérateur de santé. L'application télécharge périodiquement les nouvelles clés d'exposition temporaire et les utilise pour dériver les identifiants de proximité des utilisateurs infectés pour le passé récent. Il compare ensuite les identifiants avec ceux stockés dans la mémoire de l'appareil et informe l'utilisateur si une exposition à risque s'est produite.
Il semblerait que le système n'utilise aucune donnée de géolocalisation, y compris des données GPS. Ainsi, l'application ne peut pas dire où le contact avec un utilisateur potentiellement contagieux a eu lieu, ni l'identité des personnes impliquées. Pour implémenter sa fonctionnalité de suivi des contacts, Immuni utilise l'outil commun de traçage du COVID-19 pour iOS et Android développé par Google et Apple. Outre les clés d'exposition temporaires, l'application Immuni envoie également au serveur des données d'analyse. Celles-ci comprennent des informations épidémiologiques et opérationnelles et sont envoyées dans le but d'aider le Service national de santé à fournir une assistance efficace aux utilisateurs.
« Immuni est développé tout en accordant une grande attention à la confidentialité des utilisateurs et un certain nombre de mesures ont été prises pour le protéger. Par exemple, l'application ne collecte aucune donnée personnelle susceptible de révéler l'identité de l'utilisateur, comme son nom, son âge, son adresse, son adresse e-mail ou son numéro de téléphone », peut-on lire sur le site GitHub de l'application.
Source : Immuni
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