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Les robots prendront les emplois encore plus rapidement, environ 50 millions d'emplois pourraient être automatisés,
à cause de la pandémie du covid-19

Le , par Bill Fassinou

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11  0 
La crise sanitaire déclenchée par le Covid-19 frappe de plein fouet les entreprises et empiète également sur le fonctionnement des chaînes d'approvisionnement. Les contacts humains sont déconseillés et l’industrie en souffre déjà. Soucieuses d’immuniser ces pans de l’économie contre les impacts négatifs de la maladie, de plus en plus d’entreprises commencent à substituer certains travailleurs par des robots. Selon un nouveau rapport cette semaine, le rythme d’automatisation pourrait être plus rapide que ce qui a été prévu par les études précédentes en raison du coronavirus.

Les contraintes qu’impose le Covid-19 ne permettent plus au salarié de se rendre sur leurs lieux de travail ou bien de travailler comme auparavant. Les contacts sociaux et les chaînes d'approvisionnement sont perturbés par le coronavirus. Si la situation persiste, les industries essentielles pourraient être durement touchées. Selon un rapport de MarketWatch, les entreprises américaines se lancent par milliers dans l’acquisition de robots pour tenter de limiter les dégâts. Ainsi, environ 50 millions d'emplois pourraient être automatisés dans les seuls secteurs essentiels.

D’après le rapport, une automatisation plus poussée, avec des robots et des ordinateurs toujours plus puissants, peut contribuer à immuniser l'économie contre de futures pandémies. Cette action est justifiée en particulier pour deux groupes d'industries qui sont récemment apparus sur le devant de la scène : les industries essentielles, qui comprennent de grandes parties de la chaîne d'approvisionnement manufacturière, et les industries en contact direct avec la clientèle, également connues sous le nom d’industries à forte intensité de main-d'œuvre.

Ces deux catégories se chevauchent. Par exemple, environ la moitié des industries à contact direct avec la clientèle sont considérées comme essentielles. De toutes les façons, il s’agit là d'un changement irréversible et des millions de gens devront se réorienter dans les prochaines années. S’il faut faire appel à l'automatisation pour empêcher ses industries dites essentielles de souffrir des effets nocifs d’une pandémie future ou d’être complètement mises à l’arrêt, les données du rapport montrent qu’un grand nombre d'Américains pourraient perdre leurs emplois d’ici les quinze prochaines années.


Environ 54 % de tous les emplois aux États-Unis se trouvent dans des industries classées comme essentielles par le ministère de la Sécurité intérieure, et 67 % de ces emplois correspondant à 52 % des salaires sont susceptibles d'être automatisés. En fait, ce sont les emplois à bas salaire, comme les emplois dans le commerce de détail et les entrepôts, qui sont les plus menacés. En comparaison, les industries de haute technologie représentent 46 % des emplois (avec un certain chevauchement avec les industries essentielles), et 57 % de ces emplois sont vulnérables.

La mesure de distanciation sociale affecte les industries de contact comme les restaurants et bars, le commerce de détail et les loisirs. Selon une étude d'Oxford citée par le rapport, le monde devrait disposer de la technologie idoine pour automatiser presque 86 % des emplois dans les restaurants, 76 % des emplois dans le commerce de détail et environ 59 % des emplois dans les loisirs d'ici 2035. Le contact social est apprécié des clients, mais certains analystes estiment qu’après le passage du Covid-19, ces derniers changeront forcément de comportement.

Cela signifie que certains clients à tout moment et presque tous les clients à certains moments apprécieront d'éviter d’entrer en contact avec le personnel. Cela modifie considérablement le mélange des préférences et des offres des restaurants. Par ailleurs, les grandes entreprises, en particulier celles qui envisagent de réembaucher, réfléchiront à deux fois avant de décider si un travail particulier peut être effectué par une machine. Les robots deviennent de plus en plus performants à l'heure pour accomplir les tâches et de moins en moins cher à la minute.

Selon le rapport, les avantages en matière de coûts vont être renforcés par la perception des risques. Il cite aussi le fait que certains magasins comme Amazon Go sont déjà entièrement automatisés et qu’Amazon est sur le point de démarrer la commercialisation de sa technologie. Dans ce cas, la vente au détail telle que nous la connaissons aujourd'hui pourrait être limitée aux petits magasins, s'ils peuvent survivre. À côté, le prototype de camionnette de livraison de Ford Motor comprend un robot qui amène les colis du véhicule à la porte.

Ford Motor vise un marché de plusieurs milliards de dollars. Selon certaines estimations, ABB, une entreprise helvético suédoise, aurait déjà installé plus de 400 000 robots industriels, remplaçant plus de 2 millions de travailleurs. Selon le rapport, l'environnement de l'automatisation n'a jamais été aussi favorable. Des taux d'intérêt très bas, de grands secteurs à faible valeur ajoutée par salarié avec des tâches répétitives, une croissance exponentielle des brevets impliquant l'intelligence artificielle sont autant d'éléments montrant une automatisation accélérée.

Selon Johannes Moenius, l’auteur du rapport, il est évident que les entreprises voient dans cette automatisation une mesure pour protéger les industries essentielles et les chaînes d'approvisionnement contre la prochaine attaque de virus. Elles doivent également répondre aux besoins des clients qui préfèrent les services à distance. C'est une transformation qui s’observera peu à peu après le passage du coronavirus. Il est en train d’accélérer et de modifier un choc technologique qui se prépare depuis plus d'une décennie.

Source : MarketWatch

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Avatar de Cpt Anderson
Membre émérite https://www.developpez.com
Le 16/04/2020 à 17:49
C'est bien, on vient de voir ou mènera un monde ou personne ne bosse. Ca va être très chouette.
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Avatar de marsupial
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 17/04/2020 à 9:22
Citation Envoyé par Cpt Anderson Voir le message
C'est bien, on vient de voir ou mènera un monde ou personne ne bosse. Ca va être très chouette.
En fait nous voyons un monde où plus rien n'est produit et où la consommation est à minima divisée par deux. Le stockage de pétrole arrive à son maximum malgré un prix d'achat donc de vente historiquement bas. L'économie est à l'arrêt quasi total. Cela diffère d'un monde où les tâches pénibles et répétitives seront automatisées. Un revenu universel s'impose, ainsi qu'une taxe sur la valeur ajoutée pour le financer.
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Avatar de Anselme45
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 17/04/2020 à 11:41
Selon un rapport de MarketWatch, les entreprises américaines se lancent par milliers dans l’acquisition de robots pour tenter de limiter les dégâts
Super! Ces entreprises vont donc pouvoir produire à moindres coûts...

Mais une petite question... Qui va acheter leur production??? Les chômeurs? Les ex-travailleurs qui ont fini à l'aide sociale?
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Avatar de Ryu2000
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 17/04/2020 à 10:53
Citation Envoyé par Cpt Anderson Voir le message
on vient de voir ou mènera un monde ou personne ne bosse
Ouais enfin pour l'instant les gens touchent le chômage partiel, après ils finiront au RSA...
Pourquoi produire, étant donné que les gens n'auront plus les moyens de consommer puisqu'ils n'auront plus de travail (le revenu universel c'est équivalent au RSA) ?

Bon après c'est bien gentil les prédictions mais généralement ça tombe faux. La crise économique devrait plus ressembler à 1929 qu'à 2008, il y aura peut-être comme la grande dépression mais en plus violent.
Une fois que tout sera détruit il faudra reconstruire d'une meilleure manière.
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Avatar de i5evangelist
Membre éclairé https://www.developpez.com
Le 16/04/2020 à 20:51
Dans les actualité, j'ai vu que "Bilou Windows" était le deuxième contributeur auprès de l'OMS tant décriée,
Dans quelle époque vit on quant un gars tout seul amasse une telle fortune ? (source https://www.lci.fr/international/combien-pese-la-contribution-des-etats-unis-a-l-oms-que-donald-trump-a-decide-de-suspendre-2151062.html)
Ceci dit, mettons des charges patronales horaire sur les robots ça va déjà faire des sous.
Au fait, un répondeur téléphonique, c'est bien un robot, non ?
Va falloir en toucher 2 mots à Bercy
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Avatar de clorr
Membre averti https://www.developpez.com
Le 21/04/2020 à 16:45
Une croissance infinie est parfaitement possible dans un monde fini, vu que les indicateurs de croissance sont basés sur l'argent et que l'argent n'est qu'un chiffre, qui peut être augmenté à l'infini. Par contre, pour ce qui est de la production, ce n'est effectivement pas possible et de toute façon, au delà de la question de la production, se pose celle de la consommation.

Pourquoi la croissance est si faible dans les pays occidentaux ? car on n'est trop chers en main d'oeuvre ? Pas du tout !!! Simplement car nous ne consommons pas et nous ne consommons pas car nous avons déjà tout ! Après la guerre, les gens n'avaient rien et se sont équipés avec ce qu'ils produisaient. Aujourd'hui on a tout et l'économie ne se fait que pour du renouvellement, ou de la création de nouveaux besoins qui sont, la plupart du temps, des choses non essentielles.

Pour les industriels, ce n'est pas intéressant, il faut toujours plus d'innovation, qui coute cher, pour satisfaire des consommateurs blasés alors que c'est beaucoup plus facile de produire des choses basiques pour équiper des nouveaux marchés (pays de l'est, chine). Produire à bas coûts dans les pays en voie de développement à un double avantage : Produire pas cher, et créer de nouveaux marchés. Et ça arrange tout le monde, car dans les pays occidentaux, les entreprises importent à bas coûts en s'évitant tout le bordel de la production ici, où les coûts, les normes, les réglementation sociales sont élevées.

Tout ça mène, dans les pays occidentaux à une tertiarisation de l'économie. On ne produit plus, on fait juste de l'argent avec du commerce de produits dont la production est gérée dans les pays à bas coûts.

Le seul problème dans tout ça, est que l'argent, en occident, est crée par l'emprunt. Or pour rembourser un emprunt de 100€, il faut payer 102€. Mais d'où viennent ces 2€ supplémentaires ? D'un autre emprunt ! Et donc on est dans un cercle vicieux qui nécessite qu'il y ait toujours plus d'emprunt pour financer les intérêts d'emprunt. L'obligation de croissance permanente vient de là, il faut toujours qu'il y ait plus d'emprunteurs pour financer les intérêts des anciens emprunteurs ! Le problème est que l'argent emprunté rembourse les emprunts, et tout ça fini quelque part dans la poche d'un organisme financier qui investira potentiellement dans un pays ou l'économie marche, c'est à dire dans les pays à bas coûts où la perspective de bénéfices est meilleure qu'ici.

Automatiser la production ne résoudra pas le problème. Certes on pourrait produire à un coût presque nul, mais produire quoi et pour qui ?

La proportion d'argent qui circule pour la consommation n'a jamais été aussi faible et si l'automatisation se développe plus, ce sera encore pire. Moins il y aura de gens pour travailler, moins il y aura de salaires, donc moins d'argent pour consommer. Le seul salut, comme l'a bien vu notre Père de la Startup Nation, c'est de virtualiser l'économie. Soyons tous entrepreneurs, levons tous des fonds auprès d'investisseurs qui ne savent pas quoi faire de leur argent, et ainsi l'argent bloqué dans les bulles financières ruissellera vers le quidam moyen ! Et ceci promet une croissance infinie !

Sauf que là aussi, il y a une limite. Les besoins évoluent moins vite que les technologies, et nous avons déjà une profusion d'outils inutiles et de startup en faillite (ce qui n'est pas grave économiquement, l'argent aura ruisselé). Mais qui veut aujourd'hui se lancer et risquer de se retrouver avec des montagnes de dettes ? Car certes souvent, on crée une SAS, et si on coule tant pis pour les investisseurs ! Mais, dans la vraie vie, les prêts consentis sont souvent assortis de garanties personnelles, et donc si vous coulez, vous devez rembourser sur 4 générations...

Donc bref, l'automatisation nous sert de point de réflexion sur la direction vers laquelle on va, mais ce n'est pas le problème, le problème est déjà là ! Le revenu de base, à lui seul, ne changera rien, car si l'argent donné en revenu de base va en Chine pour acheter des vibromasseurs Made in China, le problème ne fera qu'enfler. La question est comment on subvient à nos besoins ? Produire pour recevoir de l'argent pour acheter les produits ne marche plus dans notre société et on le voit surtout quand on parle de robots, mais ce n'est que la partie émergée de l'iceberg !
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Avatar de Ryu2000
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 21/04/2020 à 17:49
Citation Envoyé par clorr Voir le message
Une croissance infinie est parfaitement possible dans un monde fini, vu que les indicateurs de croissance sont basés sur l'argent et que l'argent n'est qu'un chiffre, qui peut être augmenté à l'infini.
Créer de l'argent ce n'est pas créer de la richesse, ça fait juste de l'inflation (ou des taux négatifs selon comment les banques centrales bricolent).
Là en ce moment les banques centrales créer des centaines et des centaines de milliards de dollar et il n'y a pas plus de richesse. C'est juste de la dette.

Citation Envoyé par clorr Voir le message
Simplement car nous ne consommons pas et nous ne consommons pas car nous avons déjà tout ! Après la guerre, les gens n'avaient rien et se sont équipés avec ce qu'ils produisaient. Aujourd'hui on a tout et l'économie ne se fait que pour du renouvellement, ou de la création de nouveaux besoins qui sont, la plupart du temps, des choses non essentielles.
Au contraire avec l’obsolescence programmé on consomme beaucoup, l’électroménager est beaucoup plus fragile qu'avant, la technologie évolue alors on change de TV, d'ordinateur, de téléphone.
Ce n'est pas parce que t'as un réfrigérateur, un four, un lave linge, un lave vaisselle, que tu n'en changeras jamais. L’espérance de vie de ses produits a baissé. Tout est conçu pour ne pas vivre très longtemps et être irréparable.

Citation Envoyé par clorr Voir le message
Pour les industriels, ce n'est pas intéressant, il faut toujours plus d'innovation, qui coute cher, pour satisfaire des consommateurs blasés
C'est plutôt les industriels qui poussent pour que les clients pensent qu'ils ont besoin de leur produits. Depuis quelque années c'est la mode des objets connectés, TV, réfrigérateur, thermomètre d'aquarium, pèse personne, enceinte, lampe, sextoy, etc.
L'industrie espère que la 5G va pousser les consommateurs à acheter plein de périphériques.
Les gens achètent plein de gadgets, comme des prises connectés...

Citation Envoyé par clorr Voir le message
Le seul problème dans tout ça, est que l'argent, en occident, est crée par l'emprunt. Or pour rembourser un emprunt de 100€, il faut payer 102€. Mais d'où viennent ces 2€ supplémentaires ? D'un autre emprunt !
Non mais ça c'est les gens qui se surendettent, et c'est clair que c'est hyper dangereux de faire un prêt pour rembourser un prêt. (Il y a des gens qui font des prêts pour partir en vacances, c'est hyper dangereux)
D'ailleurs à une époque il y avait plein de pub pour les sociétés de rachat de crédits, et après les gens remboursent pendant toute leur vie.
Mais normalement tu fais un prêt, tu bosses, tu rembourses et c'est fini. Les gens qui achètent une maison ne font pas de prêt pour rembourser le prêt.

Pour les états le problème ce sont les intérêts de la dette, parce que de 1970 à aujourd'hui les taux n'ont pas été de 2%, avant c'était beaucoup plus que ça.
A-t-on payé 1.400 milliards d’intérêts sur la dette depuis 1979 ?
Nous avons refait le calcul avec les comptes nationaux de l’INSEE, 1.350 milliards d’intérêts versés depuis 1979. La dette, elle-même, atteignait 2.147 milliards au début de l’année. Et cette explosion est due en partie, c’est exact, au poids des intérêts. Car chaque année depuis que l’État est en déficit, donc depuis 1975, il emprunte sur les marchés pour payer ses dépenses courantes. Ces emprunts génèrent des intérêts qui viennent s’accumuler aux sommes dues. Depuis plus de 20 ans, le remboursement de ces intérêts avale chaque année plus de 40 milliards.
Qu’est-ce qu’on fait pour les payer ? On emprunte ! La dette produit donc de la dette. L’an dernier, par exemple, le déficit de l’État était d’environ 72 milliards mais on en a emprunté 200 pour combler le déficit, et rembourser d’autres emprunts. Ces 200 milliards, il faudra les rembourser. On ne le réalise pas parce que, les taux d’intérêts sont tellement bas depuis quelques années que même si la dette augmente, le poids des intérêts se maintient. On paie la même chose aujourd’hui que quand notre dette était quatre fois moins élevée en 1996. Mais si les taux remontaient ne serait-ce que d’un point, l’Agence France Trésor a fait le calcul : cela couterait deux milliards de plus la première année, puis quatre, huit, et 16 milliards dans 10 ans. Or qui la détient cette dette ? À 60%, des investisseurs étrangers. C’est pour ça que monsieur Cheminade parle d’occupation. Ils voudront un jour être remboursés.
L'état essaie de diminuer son déficit, mais il fait des économies aux mauvais endroits. L'austérité ne fonctionne pas.

De toute façon à la fin ça va finir par des défauts de paiements, des faillites de banque, l’effondrement du système.
Tout l'argent que vous avez à la banque va disparaître ou perdre sa valeur, mais il n'y aura plus de dette.
Il faut étudier ce que les pays ont fait dans les années 1930 pour redémarrer après le krach.
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Avatar de FatAgnus
Membre chevronné https://www.developpez.com
Le 17/04/2020 à 15:07
Ce type de prévision pourrait être exact si la quantité d'énergie à notre disposition, et surtout la quantité de pétrole, pouvait croître indéfiniment. Mais la croissance infinie dans un monde fini est mathématiquement impossible.

L'énergie reine de notre économie, le pétrole, a eu son pic pour le pétrole dit « conventionnel » en 2008. Pour l'instant les sables bitumineux du Canada, et surtout les pétroles de roche mère des États-Unis ont réussi à combler ce manque. Mais depuis fin 2018 la production a de nouveau cessé de croître. Donc d'ici 2022, le monde passera par un pic de « tous pétroles », conventionnels ou pas conventionnels. Avec moins de pétrole et moins d'énergie à notre disposition, cela va être difficile de fabriquer des robots et de les alimenter en énergie.

À lire : Du pétrole, ou pas ? (Jean-Marc Jancovici)
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Avatar de Ryu2000
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 17/04/2020 à 15:51
Citation Envoyé par FatAgnus Voir le message
la croissance infinie dans un monde fini est mathématiquement impossible.
Exactement.
Et même si on recyclait à fond, qu'on utilisait que de l'énergie renouvelable et qu'on allait miner des ressources dans l'espace, on ne pourrait pas croître à l'infini.

Citation Envoyé par FatAgnus Voir le message
Donc d'ici 2022, le monde passera par un pic de « tous pétroles »
Ouais enfin il faut déjà que l'économie reparte. Aujourd'hui ça va car les gens sont au chômage partiel, mais bientôt ce sera le chômage tout court puisque plein d'entreprises vont faire faillite.
En ce moment la demande est faible, donc les prix sont bas, ce qui fait que les producteurs de pétrole de schiste aux USA et au Cana vendent à perte. Ils ne peuvent arrêter l'extraction, ils ont saturés le volume de stockage, à chaque baril qu'ils produisent ils perdent de l'argent.
Les entreprise d'extraction de pétrole de schiste vont probablement faire faillite puis se faire racheter pour rien du tout et comme les acheteurs n'auront pas à payer les infrastructures, vu qu'elles sont déjà en place, le prix de production sera plus faible.

À un moment donné le prix du baril de pétrole était de $20 et le prix d'extraction était nettement supérieur.
La période difficile ce n'est pas le confinement c'est ce qui arrive après.
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Avatar de FatAgnus
Membre chevronné https://www.developpez.com
Le 18/04/2020 à 11:22
Citation Envoyé par Ryu2000 Voir le message

Et même si on recyclait à fond,
Le recyclage a ses limites. Une des limites est l'utilisation dispersif des métaux, comme par exemple le titane, qui est employé à 95 % comme colorant blanc universel, n'est jamais recyclé. Une autre limite se sont les alliages utilisés en toute petites quantités de métal, par exemple dans les alliages utilisés dans les produits high-tech, qui sont parfois impossible à récupérer. Plus nos objets sont complexes plus on ils seront difficiles à recycler. Pour recycler à fond, il faut des objets simples et réparables, donc à l'opposé de ce qu'on trouve actuellement. Plus on s'oriente vers la smart city, les voitures autonomes, les objets connectés, plus on s'éloigne de l’économie circulaire. Enfin le recyclage a également un coût énergétique.

Citation Envoyé par Ryu2000 Voir le message

qu'on utilisait que de l'énergie renouvelable
La quantité d'énergie produite par les nouvelles énergies renouvelables ne pourra jamais égaler la quantité d'énergie produite par les énergie fossiles. Les nouvelles énergies renouvelables, éolien et solaire, sont beaucoup trop diffuses pour remplacer totalement les énergies fossiles. Donc remplacer les énergies fossiles par des nouvelles énergies renouvelables, c'est produire moins, baisser le PIB, aller vers la décroissance donc accepter de baisser notre niveau de vie. Et construire des éoliennes et des panneaux solaires sans pétrole risque aussi d'être très compliqué.

Citation Envoyé par Ryu2000 Voir le message

qu'on utilisait que de l'énergie renouvelable et qu'on allait miner des ressources dans l'espace, on ne pourrait pas croître à l'infini.
Aller miner des ressources dans l'espace, outre le défi technique considérable que ça représente, nécessitera une quantité incroyable d'énergie. Cela me laisse penser qu'il sera toujours plus intéressant de creuser toujours plus profond dans la croûte terrestre que d'aller chercher des ressources dans l'espace. Dans les deux cas, la limite reste l'énergie, sans énergie impossible d'aller récupérer des ressources.
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