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Le réseau neural de Tesla peut désormais identifier les couleurs changeantes des feux de circulation,
Les poubelles, les panneaux de signalisation, les marquages sur la chaussée et plus encore

Le , par Christian Olivier

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Quand vous pensez à la conduite autonome, il est important de la considérer comme un ensemble de composants travaillant de concert pour faire avancer une voiture et éviter les obstacles sur le trajet. Le véhicule lui-même est équipé de capteurs, de caméras et, parfois, de lasers pour aider à identifier les éléments qui composent son environnement immédiat, d’éventuels obstacles, les autres véhicules et bien plus encore. Il est en outre équipé de puces capables de traiter rapidement et efficacement les informations et d’ajuster le mouvement du véhicule ainsi que sa vitesse en conséquence.

Contrairement à ses concurrents, notamment Waymo et Cruise, Tesla a depuis pris ses distances vis-à-vis de la technologie radar LIDAR (un système détection et télémétrie optique) utilisée par le reste de l’industrie pour alimenter le logiciel dédié à la conduite autonome. C’est à ce logiciel d’intelligence artificielle qu’il incombe de surveiller tout le flot de données entrant dans les véhicules autonomes et de prendre des décisions de conduite en fonction de ces informations. Selon Musk, « ;toute personne qui utilise le LIDAR est condamnée ;», car ce système fait appel à des capteurs coûteux qui ne sont pas vraiment nécessaires.


Tesla est l’un des plus grands partisans de l’utilisation de la technologie basée sur des caméras et des réseaux neuronaux pour la conduite autonome. Sur les voitures de la marque, par exemple, plusieurs caméras périphériques offrent une visibilité à 360 degrés autour du véhicule avec une portée allant jusqu’à 250 mètres. Ce dispositif de détection/vision est complété par douze capteurs à ultrasons, permettant la détection d’objets durs et mous à presque deux fois la distance du système précédent. Il est épaulé par un radar orienté vers l’avant qui fournit des informations supplémentaires sur l’environnement comme la pluie, brouillard, poussière, voitures qui vous précèdent…

Tesla exploiterait en outre la technologie développée par DeepScale, une entreprise américaine d’IA, afin de contribuer au développement de son logiciel Autopilot, le système de pilotage automatique embarqué dans les voitures autonomes de la marque. Pour rappel, la solution logicielle de DeepScale a été conçue uniquement pour les voitures autonomes qui utilisent des caméras pour la détection de l’environnement : elle récupère les données recueillies par les multiples capteurs et autres dispositifs embarqués du véhicule autonome, les traite via son IA et envoie à l’ordinateur de bord de précieuses informations sur ce qui l’entoure, ce qu’il faut éviter, et plus encore. Cette solution ne fonctionne pas avec les autres technologies de détection (lasers, lidar ou autres).

Tesla a été plutôt discret sur les capacités officielles de son réseau neuronal, mais les démonstrations récentes de son offre FSD (Full Self Driving) semblent indiquer que les véhicules autonomes de la marque ont appris à reconnaître un grand nombre d’objets courants du centre-ville qui seraient très certainement rencontrés une fois le service Robotaxi introduit. Il y a quelques jours, Musk annonçait sur Twitter qu’un « ;aperçu de son offre FSD ;» serait inclus dans une prochaine mise à jour dédiée aux véhicules de la marque. La version 2019.40.50 du logiciel embarqué a été récemment publiée. Elle a ajouté de nouvelles fonctionnalités, elle améliore des fonctionnalités existantes (commandes vocales, par exemple) et inclut un « ;aperçu ;» (des visuels actualisés) de la nouvelle offre FSD du groupe pour la conduite en ville.




Certaines de ces caractéristiques ont été partagées par Steve Hamel, propriétaire et passionné de Tesla, qui a publié quelques photos de son modèle 3 après que son véhicule ait reçu la mise à jour 2019.40.50. D’après Steve Hamel, il semble que les Teslas sont maintenant capables de reconnaître les poubelles, les lignes de voie, les flèches peintes sur la route et les couleurs changeantes des feux de circulation. Les panneaux d’arrêt et les panneaux routiers de signalisation sont également rendus avec précision grâce à la récente mise à jour. En ce qui concerne les performances, le propriétaire de la voiture Tesla a fait remarquer sur Twitter que des fonctions comme « Navigate on Autopilot » ont été améliorées. Erik Strait de la populaire chaîne DÆrik YouTube, un autre propriétaire de Tesla, a ajouté que le marquage des voies ferrées s’affichait maintenant.


Les nouvelles visualisations de Tesla ne seraient que la partie visible de l’iceberg, suggérant que les efforts de la marque en matière de FSD ont connu de grandes améliorations au cours des derniers mois.

Elon Musk a assuré que d’ici mi-2020, le système autonome des Tesla se serait amélioré au point que les automobilistes n’auraient plus à faire attention à la route. Il a ajouté que la société déploierait des taxis autonomes l’année prochaine dans certaines régions des États-Unis. Ce service permettra aux propriétaires de Tesla d’ajouter leurs voitures à un réseau Tesla, qui ressemblerait à Uber ou Airbnb. Ces voitures auront une autonomie de niveau 5 sans aucune barrière géographique, ce qui est une autre façon de dire qu’elles seront capables de se conduire elles-mêmes n’importe où sur la planète, dans toutes les conditions possibles et sans aucune limitation. Les robotaxis de Tesla pourraient générer des bénéfices pouvant atteindre 30 ;000 dollars par an, a prédit Musk qui a aussi promis que Tesla construirait bientôt des voitures pouvant durer au moins un million de kilomètres, tout en nécessitant un minimum d’entretien.

Certains experts préviennent, malgré tout, que l’appellation « ;Full Self Driving ;» de Tesla n’est pas représentative des capacités réelles de la voiture. Comme pour les autres fonctionnalités du pilote automatique, le conducteur est toujours responsable de la voiture à tout moment.

Source : Youtube

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