Après l'Hadopi et Lopssi 2, voici une autre initiative qui risque de hérisser les poils à pas mal d'internautes. En effet, ce cher CSA, qui visiblement n'arrive pas se se contenter de la gestion des programmes télévisés et radiophoniques, veut maintenant avoir la main mise sur Internet.
Cela commencera dans un futur proche avec les sites dépendants d'une chaîne de télévision (comme les services de VOD M6 Replay ou Canal + à la demande), qui seront contrôlés dans le type d'émissions qu'ils pourront diffuser gratuitement à certaines heures :
«Nous venons d’adopter une régulation pour encadrer la protection de l’enfance, donc nous imposons la signalétique jeunesse sur les contenus, et l’interdiction de leur mise à disposition à certaines heures. Ce sera effectif dans quelques mois. Une série comme Prison Break, interdite aux moins de 16 ans, ne doit être disponible qu’après 22h30. Les chaînes devront mettre en place des logiciels bloquant automatiquement pendant la journée les vidéos en ligne concernées. C’est d’autant plus important que les téléviseurs connectés arrivent. Sur le même écran de télé, dans le salon, on pourrait sinon avoir à la fois accès à des contenus ou pas selon qu’on est branché sur le Web ou sur une chaîne».
Et, ne voulant pas s'arrêter en si bon chemin, l'organisme pourrait aller plus loin et se mêler des affaires de YouTube, par exemple : «Nous ne voulons pas plaquer la régulation de l’audiovisuel sur Internet. Mais il faut une co-régulation, par exemple que les FAI fournissent des logiciels de filtrage. Nous envisageons la création d’un label pour ces sites, qui soit le pendant de la signalétique jeunesse, avec une charte de mise en place volontaire. Il faut encore en discuter avec les acteurs, pour que la protection de l’enfance et la protection de la dignité humaine soient assurées. Ce serait bien que la loi donne au CSA une compétence élargie».
Source : Le CSA
Que le CSA ait la main mise sur les contenus audiovisuels diffusés sur le Net : naturel, ou révoltant ? 
Envoyé par grafikm_fr
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