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La FAA aurait assoupli le processus d'approbation du logiciel MCAS du Boeing 737 Max en 2017
Selon les résultats d'une enquête

Le , par Bill Fassinou

1.5KPARTAGES

18  0 
Environ cinq mois après les deux crashs survenus peu après leur décollage et n'ayant laissé aucun survivant, en octobre 2018 (Vol 610 Lion Air) et en mars 2019 (Vol 302 Ethiopian Airlines), le 737 Max est toujours cloué au sol et interdit de vol dans tous les pays. Les efforts pour résoudre les défaillances du système MCAS n’aboutissent toujours pas et, pire encore, d’autres problèmes apparaissent avec le temps, ce qui pourrait amener l’avionneur à suspendre la production du 737 Max. Cela dit, il semblerait que cette crise sans précédent dans l’histoire de l’aviation aurait pu être évitée si l’agence de réglementation de l’aviation n’avait pas relâché sa surveillance.

La FAA aurait manqué de rigueur dans le processus réglementaire de validation du 737 Max

Selon une enquête menée par le New York Times, la Federal Aviation Administration (FAA) aurait manqué de rigueur dans le processus réglementaire de validation des aéronefs, compromettant ainsi la sécurité du 737 Max. Les conclusions de l’enquête du New York Times soulignent que la FAA n’a pas procédé au contrôle du MCAS comme cela aurait pu l’être. La société a effectué ses propres évaluations du système, qui n’ont pas été soumises à des tests de résistance par l’organisme de réglementation. Selon le New York Times, l'agence aurait laissé deux ingénieurs relativement peu expérimentés superviser les premiers travaux de Boeing sur le système.

Selon le journal américain, ce n’est qu’après le premier crash du 737 Max de Boeing que les ingénieurs de la FAA ont pris conscience de façon troublante du fait qu’ils ne comprenaient pas parfaitement le système automatisé qui avait permis de plonger l'avion dans le piqué, tuant tout le monde à bord. Quelques jours après l’incident d’octobre 2018, ces derniers ont parcouru leurs dossiers à la recherche d’informations sur le système MACAS conçu pour éviter les blocages, mais ils n'ont pas trouvé grand-chose. Les régulateurs n'avaient jamais évalué de manière indépendante les risques du logiciel dangereux appelé MCAS lorsqu'ils ont approuvé l'avion en 2017.

De plus, plus d'une douzaine d'employés et d'anciens employés de la FAA et de Boeing qui ont discuté avec le New York Times ont décrit un processus réglementaire défaillant qui avait pour effet de neutraliser l'autorité de surveillance de l'agence. Boeing a-t-il certifié lui-même la sécurité du 737 Max ? Si l’on en croit les faits que rapporte le journal américain, il semblerait que la réponse soit oui. En effet, après avoir laissé deux ingénieurs relativement peu expérimentés superviser les premiers travaux de Boeing sur le système, La Federal Aviation Administration aurait finalement confié la responsabilité de l’approbation du MCAS au fabricant, c’est-à-dire à Boeing lui-même.

Boeing aurait-il fait pression sur la FAA pour obtenir l’approbation du 737 Max en 2017 ?

Rien dans le rapport du NYT ne permet pour l’instant d’affirmer cela, mais certains estiment que des sociétés ou des entreprises de plus en plus puissantes dotées de pouvoirs de lobbying accrus et de relations personnelles avec de hauts responsables du gouvernement arrivent souvent à échapper aux différents contrôles réglementaires. Tout de même, il faut noter qu’après avoir effectué ses propres tests sur le système MCAS, Boeing n'a pas eu à partager les détails du système avec les deux ingénieurs de l'agence. Ils n'étaient pas au courant de ses subtilités, selon deux personnes proches du sujet.

Plus tard dans le développement du Max, Boeing a décidé d'étendre l'utilisation de MCAS, afin de s'assurer que l'avion volait sans heurts. La nouvelle version, jugée plus risquée, s’appuyait sur un seul capteur et pouvait beaucoup plus piquer le nez de l’avion. Cependant, Boeing n'a pas soumis d'examen officiel du MCAS après la refonte. Cela n'était pas requis par les règles de la FAA. Selon le NYT, la FAA et Boeing ont, depuis les deux crashs d’octobre et de mars, défendu la certification de l'avion, affirmant qu'ils avaient suivi les procédures appropriées et respecté les normes les plus strictes. La FAA s’est défendue dans un communiqué ce vendredi.

La FAA et Boeing atteste que le 737 Max est bien certifié

« Les processus de certification de l'agence sont bien établis et ont toujours produit des conceptions d'avions sûres. Le programme de certification du 737 Max a nécessité 110 000 heures de travail de la part du personnel de la FAA, y compris des vols d’appui et les 297 vols d’essai », a déclaré le régulateur dans un communiqué vendredi. À son tour, Boeing a déclaré que « la rigueur et le leadership réglementaire de la FAA ont entraîné des niveaux de sécurité sans cesse croissants au fil des décennies ». « Le 737 Max répondait aux normes et exigences strictes de la FAA, car il avait été certifié conforme aux processus de la FAA », a-t-il ajouté.

Selon le NYT, les procureurs et les législateurs fédéraux examinent actuellement si le processus de réglementation est fondamentalement défectueux. À mesure que les avions se perfectionnent sur le plan technologique, les règles, même lorsqu'elles sont suivies, risquent de ne pas être suffisantes pour assurer la sécurité. Le nouveau logiciel a joué un rôle dans les deux catastrophes qui ont coûté la vie à des centaines de personnes. « MCAS a-t-il eu l'attention dont il avait besoin ? C’est l’une des choses que nous examinons », a déclaré Chris Hart, l’ancien président du National Transportation Safety Board, qui dirige à présent un groupe de travail multipartite chargé d’enquêter sur l’approbation du 737 Max.

« Alors qu’il passait d’un système moins robuste à un système plus puissant, les certificateurs étaient-ils au courant des changements ? », cherche-t-il à savoir. Selon le NYT, Boeing avait besoin du processus d'approbation du Max pour pouvoir agir rapidement. Quelques mois après son rival Airbus, la société était en course pour finir l'avion, une version plus économe en carburant de son best-seller 737. Le NYT a révélé que cela a fait en sorte que Boeing Company, le plus grand fabricant aéronautique et aérospatial du pays, a été traité comme un client. Les responsables de la FAA prenaient leurs décisions en fonction des délais et du budget de l'entreprise.


Certains faits font même état de ce que, au moment où Ali Bahrami était le plus haut responsable de la Federal Aviation Administration à Seattle, certains ingénieurs pensent qu'il avait installé des gestionnaires qui faisaient preuve de déférence envers Boeing. D’après le NYT, cela a longtemps été une relation intime. Les hauts responsables des agences se sont mélangés entre le gouvernement et l'industrie. Ainsi, en octobre 2018, lorsque le premier vol s’est écrasé, les ingénieurs de la FAA ont été choqués de constater qu'ils ne disposaient pas d'une analyse complète du MCAS. Pourquoi l’agence persiste-t-elle donc à affirmer que le processus de réglementation du 737 Max est conforme aux exigences en place ?

Le NYT a révélé que la revue de sécurité figurant dans leurs dossiers ne mentionnait pas le fait que le système pouvait pousser de façon agressive le nez de l'avion et se déclencher à plusieurs reprises, rendant ainsi difficile la reprise de contrôle de l'avion, comme ce fut le cas lors du vol Lion Air. Certains témoignages d’anciens et nouveaux employés de la FAA laissent paraître que Bahrami avait créé un groupe que Boeing pouvait contrôler et invitait les gens à rejoindre le groupe.

Pendant des décennies, la FAA a fait appel à des ingénieurs de Boeing pour aider à la certification des avions. Mais après un lobbying intense de l'industrie auprès du Congrès, l'agence a adopté en 2005 des règles qui donneraient encore plus de contrôle à des fabricants comme Boeing. Auparavant, l'agence avait sélectionné les ingénieurs de la société pour travailler en son nom, mais en vertu de la nouvelle réglementation, Boeing pourrait les choisir, même si la FAA dispose d'un droit de veto. De plus, les informations rapportées par le NYT révèlent que Bahrami avait déjà quitté la FAA en 2013 pour rejoindre un groupe de lobbying qui faisait pression sur l’agence de réglementation.

En 2017, il est revenu auprès de l’agence pour occuper le poste de responsable de la sécurité. Selon un responsable de l'agence, en 2018, la FAA laissait la compagnie certifier 96 % de son propre travail. Nicole Potter, ingénieur en systèmes de propulsion et de carburant de la FAA qui travaillait sur le Max, a déclaré que les superviseurs lui avaient demandé à plusieurs reprises de renoncer à son droit d'approuver les documents de sécurité. Elle devait souvent se battre pour garder le travail. Boeing ayant pris davantage de contrôle, les ingénieurs de la FAA ont constaté qu'ils disposaient de peu de puissance, même lorsqu'ils soulevaient des préoccupations.

D’autres informations de l’enquête du NYT ont également révélé que sous l’impression que le système MCAS était insignifiant, les responsables de l’agence n’ont pas demandé à Boeing d’en parler aux pilotes. Lorsque Boeing a demandé plus tard à supprimer la mention du MCAS du manuel du pilote, l'agence a accepté. La FAA n'a pas non plus mentionné le logiciel dans les 30 pages de descriptions détaillées soulignant les différences entre le Max et l'itération précédente du 737. Tout compte fait, certains estiment que les incidents survenus auraient pu être évités si la FAA ne souffrait d’une pression énorme des groupes de lobbying et avait la main mise sur l’approbation du 737 Max.

L’enquête du New York Times a aussi révélé que quelques jours après le crash de Lion Air, la FAA a invité des dirigeants de Boeing à son siège à Seattle. Au cours des échanges, les responsables de la FAA étaient « incrédules » pendant que les dirigeants de Boeing expliquaient des détails du système qu’ils ne connaissaient pas. Enfin, l'une des personnes interrogées par le journal américain a déclaré qu’au milieu de la conversation, un employé de la FAA a posé la question suivante : « pourquoi Boeing n'avait-il pas mis à jour l'analyse de la sécurité d'un système devenu si dangereux ? ».

Source : The New York Times

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Avatar de Edrixal
Membre expérimenté https://www.developpez.com
Le 14/02/2020 à 14:34
Citation Envoyé par MRSizok Voir le message
Qu'il faut leur lâcher les basquettes. Boeing exerce depuis des années. Que si vraiment cette avion était si pourri et que les employées étaient si certain d'eux. Pourquoi ils ont rien fait?
Saleté d'employé ! Ils aurait pu faire un effort et court-circuité la hiérarchie et déposer une plainte au commissariat du coin quand même !
Peut être tout simplement qu'aucun employé n'avais toute les cartes en main pour pouvoir prendre une décision et ou apporter les preuves nécessaire. De plus quel est le poids d'un employé face à une multinationale, multimilliardaire ? Sans compte que c'est la boite qui leur verse un salaire et qu'ils doivent avoir signé des clauses de confidentialité de tous coter.

Non franchement, qu'attendent les employés ?
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Avatar de Fleur en plastique
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 10/03/2020 à 11:41
Citation Envoyé par Ryu2000 Voir le message
Certains pilotent savaient, des accidents ont été évités. Malheureusement l'information n'était pas parvenu à tout le monde
Justement. L'information n'était pas transmise parce que l'un des "avantages" du Boeing 737 MAX était l'absence totale de formation requise, donc économie de coût. De monstrueux pans de logiciels ont été mis en place pour autant que possible émuler l'ancien comportement, tout ça pour éviter une formation. Mais il aurait fallu aussi une formation pour le logiciel d'émulation, mais toute référence a été sciemment effacée et masquée.

Sans parler du fait de n'associer qu'un seul capteur à ce logiciel, et de ne pas prévoir de redondance, sauf à payer une option.

Tout a été fait côté Boeing pour maximiser les profits ; ceux de Boeing (plus de ventes grâce à la chimère d'un avion sans formation; tout en option, y compris la sécurité la plus élémentaire, et maximiser la présence de vieille technologie plus aux normes, notamment le fameux vérin de direction, en tirant partie de la clause du grand-père pour économiser des frais de développement et de certification), et ceux des compagnies aériennes clientes (pas de formation). Voilà où mène l'économie des coûts à l'extrême : des centaines de morts, un avion mort-né avec des centaines en stock qui n'ont jamais volé, une compagnie ruinée, une image désastreuse, le monde entier qui se moque de Boeing et de la soi-disante USA Qualität.

Il n'y a pas eu qu'une seule faute, mais des dizaines ; surtout côté Boeing, mais aussi côté FAA, on ne fait pas certifier un produit par son propre constructeur, cela paraît pourtant élémentaire. S'il n'y a pas de moyens, il n'y aurait pas dû avoir de certification. Si des politiques ont obligé la FAA à faire certifier par Boeing, ceux-là doivent être aussi traduits en justice.
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Avatar de Christ D
Membre régulier https://www.developpez.com
Le 28/01/2021 à 23:35
Tous les journalistes mettent tout sur le dos du système MCAS.
Evidement oui, c'est lui qui a décidé lors des accidents de faire baissez le nez d' l'avion si brutalement que cela a aboutit à 2 crashs.
Mais le vrai problème n'est pas là.
Le vrai problème est que Boeing a eu besoin d'installer un tel système de contrôle d'incidence.
La raison est simple : le 737 , best-seller de Boeing date des années 1970.
De base, sa cellule est "basse sur patte" parce qu'à l'origine, les moteurs montés étaient des simples flux de faible puissance et fort consommateurs de pétrole dont l'encombrement est faible.
Boeing n'a cessé de modernisé le 737 pour bénéficier de la bonne image auprès des clients (comme vW le fait avec la Golf) et économiser l'argent nécessaire au développement d'un nouvel appareil.
Petit à petit, la puissance a doublé, des doubles flux ont été monté, ils avaient installé des nacelles spéciales dont la base est presque plate pour éviter que les nacelles moteurs ne trainent par terre (ça passait tout juste). Jusque là tout allait bien.
Puis ils ont voulu monter les tout derniers moteurs, les plus économes en carburant et aussi les plus puissant (comme Airbus l'a fait sur le 330 et le 350... mais pas sur le 320).
Mais la soufflante de ces moteurs est si immense, qu'il était impossible de les monter là où se trouve normalement les moteurs du 737.
Donc ils ont avancé (et pas qu'un peu) le pylône pour rehausser la fixation des moteurs, ce qui coûte bien moins cher que de modifier le train donc son logement dans le fuselage donc le fuselage et ainsi de suite jusqu'à la production d'un nouvel avion.
Ils ont donc complètement déplacer le centre de poussée , multiplié par 2 la puissance ce qui peut génèrer un couple cabreur ingérable.
On obtient un avion mal né, qui ne peut pas volé sans être contrôlé par de l'informatique. Et de là vient l'installation du système MCAS disposant de la puissance nécessaire pour contrer ce couple cabreur. Couple qu'un humain ne pourrait pas contrer tout comme il ne peut pas contrer le système MCAS lorsque celui-ci prend une décision erronée.
Si un avion est mal conçus, l'informatique n'y pourra rien.
Le 737 MAX aurait pu être un magnifique nouveau best-seller 7X7 si boeing avait voulut y mettre le prix

1ère version du 737 avec ces simples flux :
https://static01.nyt.com/images/2019...y=90&auto=webp

version modernisée avec des SNECMA CFM 56 double flux avec nacelles spéciales :
https://i.ebayimg.com/images/g/7WQAA...54l/s-l500.jpg

737-MAX
https://www.lesuricate.org/wp-conten...06/ryanair.jpg

Airbus fait des avions disposant d'automatismes de sécurité depuis 40 ans mais pas des avions ne pouvant pas voler sans eux. Boeing si
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Avatar de rawsrc
Expert éminent sénior https://www.developpez.com
Le 10/01/2020 à 17:16
Citation Envoyé par Stan Adkens Voir le message
« cet avion est conçu par des clowns qui, à leur tour, sont supervisés par des singes »
Euh... Je ne voudrais pas la ramener mais ça ne s'applique pas forcément qu'aux avions...

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Avatar de eldran64
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 07/02/2020 à 9:07
Ça me rappel des projets que j'ai pu faire et pour lesquels on ne me laissait pas le temps de faire de vrais tests.

Bref, ça craint de voir encore une faille de sécu en plus. Ca donne vraiment l'impression que c'était des tombeaux volant.
11  0 
Avatar de edrobal
Membre averti https://www.developpez.com
Le 17/11/2023 à 20:36
La conception de l'avion n'a pas été corrigé, seul le fonctionnement du MCAS a été modifié et superficiellement. La tendance au cabrage, par exemple, n'a pas pu être supprimée puisque c'est la position des moteurs qui en est la cause. D'autre part, le Max n'est pas aussi efficient que le 320 neo car il a été impossible de mettre les mêmes moteurs. Ceux du Max ont une soufflante plus petite. Si le Max n'était pas made in US, il n'aurait jamais été autorisé à revoler.
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Avatar de pierre-y
Membre chevronné https://www.developpez.com
Le 19/01/2020 à 13:14
Il serait surtout emps d'arrêter les frais. Quand un avion a autant de soucis, il faut revoir la copies et arrêter de faire voler ce genre d'appareil.
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Avatar de calvaire
Expert confirmé https://www.developpez.com
Le 09/03/2020 à 12:55
quand bien même cette avion pourrais revoler, je suis pas sur que les clients ai envie de monter a bord même si c'est sans risque.

Pour moi Boeing a perdu ma confiance.... confiance qu'ils vont mettre du temps a retrouver, j'ai planifier un voyage pour le canada cette été et j'ai pris que des Airbus pour l'aller et le retour, j'ai préféré payer un peu plus cher(60€).
C'est pas juste un problème de conception que personne n'aurait pu prévoir, mais bien une escroquerie que Boeing connaissais très bien mais à préféré le profit à la sécurité.
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Avatar de
https://www.developpez.com
Le 17/10/2020 à 11:40
Le régulateur européen n'a absolument aucune raison de faire une fleur à Boeing compte-tenu des 15% de taxes douanières sur les Airbus aux USA. Plus longtemps le 737 max sera interndit de voler en Europe, et mieux ce sera.
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Avatar de kain_tn
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 15/10/2021 à 16:57
C'est étonnant: on a affaire à une entreprise d'où la culture de la sécurité a disparu et où la fraude semble systémique, et pourtant le discours de la justice donne l'impression que le gars a agit seul sans complices!
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