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TOP500 : la Chine possède près de la moitié des supercalculateurs du monde
Et pourrait se tourner vers l'architecture RISC-V ou ARM

Le , par Bill Fassinou

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La liste du TOP500 des supercalculateurs dans le monde a été révisée à nouveau et publiée la semaine passée. Quoi de nouveau ? Pas grand-chose, ont notifié les auteurs du classement. Les faits les plus marquants concernent quelques mouvements de la Chine qui cherche toujours à posséder la plus grande flotte de machines dans le classement et en même temps disposer des machines les plus puissantes. Sur la nouvelle liste d’ailleurs, l’Empire du Milieu revendique le plus grand nombre de systèmes TOP500, 219 au total, suivi des États-Unis (116). Le Japon occupe la troisième place avec 29 systèmes, suivi du Royaume-Uni (18) et de l'Allemagne avec 14. La France a pu placer 19 supercalculateurs dans ce classement.

Le duel continue toujours entre les États-Unis et la Chine, en tête du classement depuis plusieurs années, mais aujourd’hui, en matière du nombre de machines, cette dernière double presque celui des États-Unis. Il faut dire que la Chine a rattrapé un retard considérable sur les États-Unis, car, en dix ans seulement, les superordinateurs de la Chine sont passés de 21 à 219 dans ce classement. À cette allure, la Chine pourrait compter sur la moitié des systèmes de calcul intensif figurant sur la liste des TOP500 d'ici 2021, pensent certains. Mais, à en juger de la manière dont les pays sont rangés sur la liste, le tout ne suffit pas de posséder la plus grande flotte de machine pour tenir la tête du classement.

En Chine, on craint que les États-Unis ne limitent les importations de puces x86 pour les systèmes de supercalculateurs, selon Nathan Brookwood, analyste principal chez Insight 64. Les Chinois s'efforcent donc d'étendre leurs alternatives, notamment en utilisant l'architecture de processeur RISC-V. Mais ils pourraient aussi se tourner vers l'architecture ARM, « si cela semble plus prometteur », a-t-il ajouté.

Grâce à IBM, les États-Unis conservent les deux premières places du classement. Le pays doit cela aux superordinateurs Summit et Sierra construits par IBM et installés respectivement dans les laboratoires ORNL (Oak Ridge National Laboratory) du Département de l’énergie (USA) et dans le Laboratoire national Lawrence Livermore (Californie). Ils tirent leur puissance de calcul des processeurs Power 9 et des GPU NVIDIA V100. Le système Summit a légèrement amélioré ses résultats de HPL ces six derniers mois, avec un record de 148,6 pétaflops, tandis que le système Sierra n° 2 n’a pas changé, à 94,6 pétaflops. Notez bien que les USA restent sur les premières rampes du podium puisque les ordinateurs sont classés par ordre de performance.

La Chine ne laisse cependant pas lui échapper les troisièmes et quatrièmes places du classement. Sunway TaihuLight, un système mis au point par le Centre national chinois de recherche en génie informatique et technologie parallèle (NRCPC) et installé au Centre national de superinformatique de Wuxi, occupe la troisième position avec 93,0 pétaflops. Il est alimenté par plus de 10 millions de cœurs de processeur SW26010. Le quatrième superordinateur sur la liste est Tianhe-2A (Voie lactée-2A), mis au point par l'Université nationale chinoise de la technologie de défense (NUDT) et déployé au Centre national des supercalculateurs de Guangzhou. Il a utilisé une combinaison de processeurs Intel Xeon et Matrix-2000 pour obtenir un résultat HPL de 61,4 pétaflops.


Elle n’a que deux superordinateurs dans le top 10, mais possède près de la moitié des nominés dans le TOP500. Le pays revendique le plus grand nombre de systèmes TOP500, 219 au total, suivi des États-Unis avec 116. Le Japon occupe la troisième place avec 29 systèmes, suivi de la France qui en place 19. Le Royaume-Uni aligne 18 superordinateurs et l'Allemagne également avec 14. Bien que les États-Unis soient loin au deuxième rang en nombre total de systèmes, ils revendiquent un grand nombre de systèmes en haut de la liste. Cela lui permet de maintenir sa position de leader en matière de capacité globale de HPL, avec 38,4 % des performances de la liste agrégée. Summit et Sierra, à eux seuls, représentent 15,6 % des replis sur le HPL de la liste. La Chine, avec ses systèmes comparativement plus petits, occupe la deuxième place, avec 29,9% du total des performances.

Les USA se pointent à nouveau à la cinquième et sixième place, cette fois avec Frontera et Trinity. Frontera est le seul nouveau supercalculateur dans le top de 10 de cette nouvelle liste. Il délivre 23,5 pétaflops sur HPL. Le système Dell C6420, optimisé par les processeurs Intel Xeon Platinum 8280, est installé au Texas Advanced Computing Center de l’Université du Texas. Trinity, un système Cray XC40 exploité par Los Alamos National Laboratory et Sandia National Laboratories, améliore ses performances à 20,2 pétaflops, ce qui lui vaut la septième position. Il est alimenté par les processeurs Intel Xeon et Xeon Phi. Au numéro six se trouve Piz Daint, un système Cray XC50 installé au Centre national suisse de superinformatique (CSCS) à Lugano, en Suisse.

Il est équipé de processeurs Intel Xeon et de GPU NVIDIA P100. Piz Daint reste le système le plus puissant d'Europe. L’infrastructure AI Bridging Cloud (ABCI) est installée au Japon à l’Institut national des sciences et technologies industrielles avancées (AIST) et figure au huitième rang, avec 19,9 pétaflops. Le système construit par Fujitsu est équipé de processeurs Intel Xeon Gold et de GPU NVIDIA Tesla V100. SuperMUC-NG occupe la 9e position avec 19,5 pétaflops. Il est installé au Leibniz-Rechenzentrum (centre de superinformatique de Leibniz) à Garching, près de Munich. La machine construite par Lenovo est équipée de processeurs Intel Platinum Xeon, ainsi que de l’interconnexion Omni-Path de la société.

Du point de vue des processeurs, Intel continue de dominer la liste des TOP500, les puces de la société apparaissant sur 95,6 % de tous les systèmes. Les processeurs IBM Power sont répartis sur sept systèmes, suivis des processeurs AMD, présents sur trois systèmes. Un seul superordinateur de la liste, Astra, est alimenté par des processeurs ARM. Au total, 133 systèmes de la liste TOP500 utilisent la technologie des accélérateurs ou des coprocesseurs, en légère baisse par rapport à 138 il y a six mois. Parmi ceux-ci, 125 systèmes utilisent des GPU NVIDIA. Environ la moitié de ceux (62) utilisant les derniers processeurs de la génération Volta, les autres (60) reposant sur les technologies Pascal et Kepler.

Enfin, du point de vue de l'interconnexion, Ethernet continue de dominer la liste dans son ensemble, affirmant avoir une revendication de 54,2% des systèmes TOP500. InfiniBand est la deuxième interconnexion la plus populaire, apparaissant dans 25 % des systèmes, suivis des interconnexions personnalisées et propriétaires à 10,8 % et à Omni-Path à 9,8%. Toutefois, si l’on considère les 50 superordinateurs les plus rapides de la liste, ces chiffres changent radicalement: des interconnexions personnalisées sont utilisées dans 40 % des principaux systèmes, suivies d’InfiniBand à 38 %, d’Omni-Path à 10 % et d’Ethernet à 2 %. (un seul système).

Source : TOP500

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Avatar de archqt
Membre émérite https://www.developpez.com
Le 25/06/2019 à 18:19
Si ils le peuvent ils ont, et nous aussi, tout intérêt à essayer de développer l'architecture open-Hardware Risc-V pour pouvoir s'affranchir de licences.
Ce qui pourrait être à terme être bénéfique pour tout le monde.
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