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Pour Mark Zuckerberg, il n'est pas question d'envisager le démantèlement de Facebook,
Le PDG penche plutôt pour une « régulation d'internet »

Le , par Stéphane le calme

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Après la succession de scandales dont le point de départ était Cambridge Analytica, de nombreuses voix se sont levées pour militer en faveur du démantèlement du numéro un des réseaux sociaux.

Parmi elles, nous pouvons citer Chris Hughes, qui a aidé Mark Zuckerberg à lancer Facebook de son dortoir à Harvard il y a 15 ans. Ce dernier a déclaré que la Federal Trade Commission devrait annuler l'acquisition de WhatsApp et Instagram par Facebook afin de créer une concurrence accrue sur les marchés des médias sociaux et de la messagerie.

« L’influence de Mark est stupéfiante, bien au-delà de toute autre personne du secteur privé ou du gouvernement. Il contrôle trois plateformes de communication principales - Facebook, Instagram et WhatsApp - utilisées par des milliards de personnes chaque jour », avance le co-fondateur de Facebook. « Le conseil d’administration de Facebook fonctionne plus comme un comité consultatif que comme un superviseur, car Mark contrôle environ 60% des actions avec droit de vote. Mark seul peut décider comment configurer les algorithmes de Facebook pour déterminer ce que les gens voient dans leurs fils d’actualités, quels paramètres de confidentialité ils peuvent utiliser et même quels messages sont livrés. Il définit les règles permettant de distinguer les discours violents et incendiaires des discours simplement offensants, et il peut choisir de bloquer un concurrent en l'acquérant, en le bloquant ou en le copiant ».

Des politiciens, parmi lesquels la sénatrice Elizabeth Warren, ont également fait valoir qu’ils étaient en faveur de ce démantèlement. Dans un tweet, elle a déclaré : « Chris Hughes a raison. Les grandes entreprises technologiques d'aujourd'hui ont trop de pouvoir sur notre économie, notre société et notre démocratie. Elles ont détruit la concurrence, ont utilisé nos informations privées à des fins lucratives, ont nui aux petites entreprises et ont freiné l'innovation ».


Le démantèlement est-il une solution ? Non, d’après Facebook

Bien entendu l’idée de démantèlement était loin de faire l’unanimité. Nous pouvons évoquer par exemple Kevin Systrom et Mike Krieger, les co-fondateurs d’Instagram, qui ont quitté Facebook l’automne dernier, et ont soutenu que le démantèlement de Facebook n’est pas une solution :

« Nous vivons à une époque où la colère contre les grandes technologies a été multipliée par dix », a déclaré Systrom, l'ancien PDG d'Instagram. « Maintenant, que ce soit parce que les prix de l'immobilier dans votre quartier ont augmenté, ou parce que vous n'aimez pas l'ingérence de la Russie lors des élections, peu importe, il existe une longue liste de raisons pour lesquelles les gens sont en colère contre la technologie. Je pense que certaines sont bien fondées. Mais cela ne veut pas dire que la solution est de démanteler toutes les entreprises ».


Kevin Systrom, cofondateur d'Instagram

Après une première réaction du vice-président des affaires mondiales et des communications, Nick Clegg, le PDG de Facebook a rejeté à son tour toute idée de démantèlement du groupe car cela « ne règlerait pas les problèmes » liés aux contenus ou à la vie privée, contre lesquels il dit lutter ardemment. Pour illustrer son propos, il a sorti des chiffres : Facebook a supprimé plus de 2 milliards de faux comptes en trois mois.

Zuckerberg penche plutôt pour une « régulation d’internet »

Le groupe a dit avoir désactivé immédiatement, c'est-à-dire avant même qu'ils ne deviennent actifs, 1,2 milliard de comptes au dernier trimestre 2018 et 2,2 milliards sur les trois premiers mois de 2019. Cette hausse est « due aux attaques automatisées d'acteurs malveillants (cherchant à) créer de larges volumes de comptes en même temps ».

Selon Facebook, ces comptes-là sont faciles à repérer par ses systèmes automatisés et il parvient à presque tous les supprimer avant qu'ils ne créent de «tort». Il peut s'agir de comptes destinés à envoyer des courriers indésirables par exemple.

Toutefois, le réseau social estime que 5% des comptes actuellement comptabilisés comme actifs sur la plateforme sont «faux» - c'est-à-dire par exemple qu'ils ne représentent pas une vraie personne ou une organisation - sur un total de quelque 2,4 milliards d'usagers mensuels actifs.

Plus difficiles à repérer, ils peuvent servir à relayer des campagnes de désinformation à des fins de manipulation politique, l'un des sujets qui empoisonnent Facebook. Le groupe annonce régulièrement des vagues de suppressions de comptes actifs jugés « inauthentiques ».

Oter les « contenus nocifs », « empêcher les ingérences dans les élections, nous assurer que nous avons les bons outils de confidentialité », entre autres, sont « selon moi, les sujets de société les plus importants à l'heure actuelle » et « je ne pense vraiment pas que (...) démanteler l'entreprise va les régler », a déclaré Mark Zuckerberg.

S’il ne croit pas au démantèlement de son entreprise, Mark Zuckerberg a déclaré être favorable « à une régulation d'internet » : « Je ne pense pas que les entreprises doivent prendre seules toutes les décisions sur ce qu'on peut voir ou non sur internet ».

Source : AFP

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Avatar de rawsrc
Expert éminent sénior https://www.developpez.com
Le 03/08/2019 à 9:48
On n'est pas à une ineptie près, avec les américains, hein !
On croit rêver, les autorités américaines se plaignent d'un possible problème d'abus de position dominante de la part de Facebook. Non, mais sans blague !
Au moment des rachats de tous les concurrents par FB, les autorités de régulation US, elles étaient où ? Sûrement aux fraises mais en tout cas pas au bureau.
Qui s'est pavané devant une telle audace, devant une telle croissance, devant un si beau projet entrepreneurial ?
Toutes les voix discordantes ont été priées de se taire afin de ne pas entraver la marche du marché.

Quelle blague maintenant de se dédire, tout le monde savait parfaitement comment ça allait se passer, une telle force de frappe financière au sein d'une seule main ça finit par tout tuer.
Sans compter l'influence que ce réseau génère sur les votants et futurs votants qui se sont massivement détournés de la télévision. Et là pour les pingouins en politique (tous du millénaire précédent) qui n'y comprennent rien et qui s'accrochent au pouvoir comme des moules à leur rocher sont bien emm......dés. Alors on découpe histoire de reprendre un peu la main.

Et pour les autres mastodontes, ils vont faire quoi ? Les tronçonner tous ? Bien sûr... Il n'y aura qu'un bouc émissaire et comme c'est parti ça risque d'être FB.
Le seul réseau pour l'instant qui fait concurrence (un bien grand mot) à FB c'est Snap et le fondateur a refusé une offre de 4 milliards de dollars de la part de FB.

Bref, tout ça pour dire que ce ne sont que des positions de principe : regardez, on veille... Mais vous comprenez ça va prendre du temps, allez on en reparle dans 10 ans.
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Avatar de renaud_noumea
Futur Membre du Club https://www.developpez.com
Le 31/07/2019 à 20:30
Un associal crée un réseau soit disant "social" qui détruit la société. Y'aurait pas un petit problème.
Pour ceux qui ne comprennent pas que beaucoup de personnes ne peuvent s'en passer, je leur conseille d'essayer les opiacés pour découvrir ce qu'est la dépendance et la nocivité.
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Avatar de stigma
Membre expérimenté https://www.developpez.com
Le 31/07/2019 à 10:58
"Après avoir touché 500 millions de dollars....."
On comprend qu'il veut le démanteler, il a touché sa part !
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Avatar de
https://www.developpez.com
Le 31/07/2019 à 21:06
C'est aux utilisateurs de décider du devenir de Facebook. On sait de quoi "ils" sont capables.
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