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Interview : Microsoft revient sur neuf ans d'Imagine Cup
Une compétition conviviale et synonyme de tremplin vers l'avenir

Le , par Katleen Erna

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Interview : Bernard Ourghanlian revient sur neuf ans d'Imagine Cup, une compétition conviviale et synonyme de tremplin vers l'avenir

Bernard Ourghanlian est arrivé en 1999 au sein de Microsoft France, où il occupe désormais un poste très important. A l'occasion du lancement de l'Imagine CUp 2011, l'homme nous accorde un entretien, riche en informations sur l'essence même de la compétition étudiante.



Katleen Erna : Cela fait maintenant 11 ans que vous travaillez chez MS France, pouvez-vous vous présenter un peu et nous parler de vos responsabilités ?

Bernard Ourghanlian : Je suis directeur Technique et Sécurité de Microsoft, et également directeur de la division Plateforme et Écosystème. J'ai plusieurs casquettes. J'ai la responsabilité de définir et de conduire la stratégie de Microsoft en termes de technologie et de sécurité, dans des domaines extrêmement vastes, de la Xbox au cloud computing. Cela nécessite à la fois des interactions très fréquentes avec nos clients, et en même temps avec les groupes produits, car je sers de pont entre les besoins de nos clients et les groupes produits.

En ce qui concerne la division Plateforme et Écosystème ; elle a essentiellement en charge à la fois la commercialisation de nos outils de développement, mais aussi l'évangélisation -terme que je deteste-, c'est à dire d'essayer d'aider nos clients à comprendre notre stratégie et notre vision à moyen et long terme.

K.E. : Je rebondis sur le mot Xbox, que vous venez de prononcer. La semaine dernière j'ai écrit un article à propos de rumeurs concernant une Microsoft TV, en avez-vous entendu parler ?

B.O. : On a aujourd'hui une solution média qui n'est pas encore bien commercialisée en France, mais beaucoup aux USA, qui s'appelle Media Room. En dehors de cela, nous sommes surtout dans des partenariats avec un certain nombre de grands médias. Nous avons une offre pour Canal + qui sera bientôt interfacée avec Kinect, pour choisir ses chaînes et son contenu de manière simple avec ses mains ; en réalité augmentée ; pour le reste, il y a des discussions en cours avec pas mal d'acteurs mais je ne peux pas en dire plus aujourd'hui. Ce qui est clair, c'est que Microsoft n'est pas fournisseur de contenus, il s'agit surtout de partenariats.

K.E. : Revenons d'abord sur l'édition précédente, la 2010, si vous le voulez bien. La participation de l’an dernier a constitué un record, avec plus de 325.000 étudiants dont 10.000 en France, comment expliquez vous ces chiffres ?

B.O. : Il y a un vrai engouement autour d'Imagine Cup, à la fois parce que cela parle aux étudiants ; le fait de travailler sur les objectifs du millénaire de l'ONU -comme cette année et l'année dernière-, ça résonne dans l'intérêt des étudiants. L'idée que les technologies puissent aider d'une manière ou d'une autre à résoudre les grands problèmes de la planète, ça leur parle. Le deuxième élément c'est que quand on regarde avec un peu de recul l'Imagine Cup, on se rend compte que c'est un très bon tremplin pour la création d'entreprise et l'entreprenariat, Une bonne occasion pour les étudiants de prendre contact, à travers leurs coachs qui sont très souvent des anciens participants ou des entrepreneurs, avec le monde de la création d'entreprise. Avoir à défendre son projet, ça leur permet de rentrer dans la réalité de la création tout en ne prenant pas de véritable risque puisqu'ils sont toujours étudiants.

K.E. : Dans le Communiqué de Presse envoyé ce matin, on peut lire qu'environ un quart des équipes présentes en finale mondiale d’Imagine Cup créent une start-up à l’issue de cette expérience. Pouvez-vous nous en dire plus ?

B.O. : L'année dernière, sur 119 équipes mondiales, 43 ont été repérées par le programme Bizspark ; et sur ces 43, 29 ont été retenues et sont aujourd'hui dans Bizspark, c'est à dire qu'elles continuent à être accompagnées par Microsoft.

La plus emblématique pour la France, c'est Kobojo, crée il y 2 ans par 4 anciens lauréats de l'Imagine Cup. Elle est en train de s'affirmer comme un des leaders du jeu sur réseau social, avec 41 millions d'utilisateurs uniques. Leur plus gros succès : "petites questions entre amis". Ils sont maintenant environ 10 personnes dans l'équipe, et ils ont enregistré l'année dernière plus d'un million d'euro de chiffre d'affaires.

Autre exemple : GraphicStream, qui est piloté par un des coachs de cette année, qui a été 3ème l'année dernière dans la catégorie Game Design. Il est ainsi en train de se lancer dans les jeux Windows Phone, et il a gagné le concours de développement avec Steve Ballmer lors du lancement de l'OS mobile.

K.E. : Oui, c'est Valentin Billote, nous l'avons vu lors d'une conférence sur le XNA à l'Effrei.

B.O. : Oui. Et il y a encore d'autres success story qui accompagnent Imagine Cup. Le parrain cette année, c'est Gilles Babinet, président de Captain Dash, il a aussi co-fondé Musicwave qui a été racheté en 2007 par Microsoft. Il a commencé comme manoeuvre sur des chantiers. Une histoire folle, et une belle réussite !

K.E. : L'Imagine Cup 2011 sera la 9ème, quel bilan feriez-vous des 8 éditions précédentes ?

B.O. : Il y a 9 ans, à la création, nous ne comptions que 25 pays et un millier de participants. On voit la progression extraordinaire depuis.
A l'origine, c'était un concours de code ouvert essentiellement aux développeurs, et pas aux designers comme maintenant. Aujourd'hui, on a des anciens concurrents de cette période qui sont coachs, et qui continuent de soutenir Imagine Cup, tout en étant patron de leur propre boîte, et le même enthousiasme est toujours là, mais avec une dimension planétaire. Hier, lors du lancement, les yeux des gens brillaient...

K.E. : Vous êtes en train de me dire que l'équipe de l'Imagine Cup est devenue une grande famille au fil des années ?

B.O. : C'est exactement ça. Les gens qui ont participé à l'aventure sont toujours là. Quelque part, ça a tellement changé leur vie qu' ils ont envie de redonner ce qu'ils ont reçu, et il y a aussi cet enthousiasme intact, malgré les années.

K.E. : Y'a-t-il certains projets, français ou d'autres nationalités, qui vous ont marqué ou impressionné en 2010 ?

B.O. : Un projet français, qui est arrivé médaille de bronze dans la catégorie logiciels embarqués (un tapis qui détecte les éventuelles chutes des personnes âgées pour prévenir les secours) ; j'ai trouve que ça c'est assez illustratif d'Imagine Cup : l'idée d'aider les autres, d'avoir un bénéfice sociétal. On est au coeur de ce que Microsoft a toujours cru, à savoir que l'informatique peut changer le monde. C'est vraiment l'exemple typique d'un bon projet.

Il y a aussi un projet qui a été réalise au Kenya, qui utilise le téléphone portable -car dans les pays émergeants, c'est souvent au travers du téléphone portable que la première expérience informatique à lieu-, pour faire pression sur les pouvoir publics locaux. Le téléphone sert a travers une application à alerter les ONG travaillant sur un secteur lorsqu'il manque un médicament dans un dispensaire, ou que le stock est épuisé. Déjà pour voir si les ONG n'ont pas ce médicament, mais aussi comme caisse de résonance pour faire pression sur l'Etat local afin que l'approvisionnement en médicaments dans des régions reculées soit amélioré.

C'est un exemple intéressant de ce que l'Imagine Cup cherche à faire dans le cadre de son partenariat avec l'ONU, pour préserver la planète, ou aider les populations défavorisées, etc.

K.E. : La Campagne du millénaire des Nations Unies et l’association Emmaüs parrainent cette année la compétition en France. Comment s'est mise en place cette collaboration ?

B.O. : On travaille déjà depuis des années avec Emmaüs, mais ce n'est pas un sujet sur lequel on fait de la communication. Nous avons un programme qui essaie de récupérer du vieux matériel informatique pour recycler ces PCs dans les Ateliers du Bocage, et on s'en sert ensuite pour former des personnes à l'informatique, pour les aider à se réinsérer. Nous possédons d'ailleurs également des partenariats avec l'Agence Nationale des Solidarités Activées -crée par Hirch-, et Force Femme pour la réinsertion des femmes.

Le partenariat avec Emmaüs pour l'Imagine Cup est une continuité de cela. Leur présence à l'Imagine Cup est une première, leur représentante a donné des pistes pour les étudiants, en expliquant de quoi les SDF vivant dans les rues de Paris ont besoin, par exemple localiser un endroit pour dormir, un endroit pour manger, etc. Elle a décrit leur vie et dit ce que la technologie pourrait faire pour les aider. Mais les idées en compétition devront être applicables. Le but est de faire des choses utiles et réalisables, et dans ce cas là on vise des utilisateurs au niveau 0 de l'informatique, donc il faudra des choses très très simples.

K.E. : 124 pays ont participé, avez-vous remarqué des différences dans leurs façons respectives d'aborder la compétition ?

B.O. : Non. Mais il y a clairement une montée en puissance des pays émergeants. La Chine est devenue un vrai poids lourd, et les polonais aussi sont très actifs, ils récoltent beaucoup de médailles.

Les cultures sont différentes en fonction des pays, mais globalement les étudiants de tous pays ont la même sensibilité aux problèmes, tous sont très bon au niveau informatique quand ils sont sélectionnés pour les finales, peut importe d'où ils viennent.

K.E. : Quelles nouveautés en 2011 ?

B.O. : Quelques petites choses nouvelles, il va y avoir des épreuves en ligne sur certains sujets, qui sont des sous-catégories par rapport aux catégories qui existaient jusqu'à maintenant. Sinon, l'organisation reste très semblable à l'année dernière. La finale aura lieu en France le 5 mai au Campus parisien de Microsoft. La finale mondiale, elle, se déroulera à New York du 9 au 14 juillet.
Sera aussi organisé un boot camp pour que les étudiants puissent venir répéter et peaufiner leurs présentations, tout en s'assurant d'une élocution en anglais correcte. Mais globalement, l'Imagine Cup 2011 se déroulera de manière semblable à l'Imagine Cup 2010.

Cet entretien vous a-t-il donné une nouvelle vision de l'Imagine Cup ? Que pensez-vous de cette compétition ?

Avez-vous, ou allez-vous participer à la compétition ?

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Avatar de adivinenza
Membre habitué https://www.developpez.com
Le 09/12/2010 à 1:08
C'est sur qu'a entendre les succes strory ca donne envie , j'espere juste qu'il y aura plus de place (et de projets) pour les pays africains. Chez nous en West and Central Africa (dont mon pays la Côte d'Ivoire fait partie, on a droit qu'a un representant pour toute la region

Mais bon, j'espere que mon équipe et moi seront CE representant cette année
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