Ces salariés seraient des utilisateurs métiers « frustrés » (sic) qui prendraient l’initiative d'utiliser des applications en ligne et des services de Cloud Computing pour gérer plus efficacement les informations dont ils ont besoin.
Résultat, les départements informatiques sont submergés par un raz-de-marée de données dû à l’intrusion d’applications et de logiciels dans l’infrastructure de l’entreprise. « Si ce problème n’est pas traité au moment où les entreprises préparent l’année 2011, le débat sur « qui est propriétaire de quoi » se soldera par la perte de données critiques et par des opportunités manquées en termes de chiffre d’affaires », conclue le communiqué d'Informatica.
Par exemple, pour 43 % des professionnels de la vente et du marketing, la lenteur de la réponse du département informatique à leurs demandes de données serait la principale raison qui les pousse à acheter leurs propres logiciels. Les salariés des départements métiers contournent donc de plus en plus les départements informatiques et s'autoproclament « experts informatiques ». Ce qui ne va pas sans friction.
« La montée en puissance de nouveaux modèles comme le Cloud Computing va donner de sérieux maux de tête aux départements informatiques s’ils ne sont pas intégrés dans une stratégie informatique globale », déclare Mark Seager, Vice President Technology EMEA d’Informatica. « Les utilisateurs métiers pensent désormais que l’implémentation de nouvelles technologies doit prendre quelques heures, et non des semaines. Quand ils considèrent le département informatique à la traîne, ils décident de voler de leurs propres ailes et achètent des logiciels sans réaliser les conséquences au sein de leur entreprise. En 2011, si l’alignement entre les départements métiers et informatiques ne s’améliore pas, l’informatique va continuer à se fragmenter, créant des tâches aveugles qui posent de graves problèmes de risques financiers, réglementaires et de sécurité ».
L’étude montre également que plus de la moitié des responsables informatiques pensent que le contrôle des bases de données de l’entreprise doit relever de leur département. En revanche, 37 % des utilisateurs métiers pensent que cette responsabilité doit incomber directement aux salariés.
Les priorités de l’informatique et des départements métiers en matière de gestion de données divergent également : 50 % des utilisateurs privilégient l’exactitude des données alors que 47 % des responsables informatiques penseraient que le plus important est la rapidité d’accès aux données.
« Pour combler ce gouffre et s’assurer que tous les membres de l’entreprise ont les mêmes priorités concernant la gestion d’un actif aussi précieux que les données, un effort soutenu d’éducation est indispensable », ajoute Mark Seager. « Si les entreprises veulent continuer à être efficaces et rester compétitives en 2011, elles doivent résoudre la question de l’alignement entre l’informatique et les métiers ».
L'étude a été réalisée auprès de 300 responsables commerciaux et marketing et de 301 professionnels de l’informatique en France, au Royaume-Uni et en Allemagne qui occupent des fonctions de middle mangement ou de plus haut niveau dans des de plus de 250 salariés.
Et vous ?
