Le Président Iranien reconnaît enfin l'impact de Stuxnet, qui a touché les infrastructures nucléaires de son pays
L'Iran vient de retourner sa veste ! Alors qu'il y a une semaine, le vice-Président du pays niait toute interférence de Stuxnet dans son programme nucléaire, aujourd'hui le Président Mahmoud Ahmadinejad a reconnu publiquement que les infrastructures liées aux centrifugeuses de son pays ont bel et bien souffert d'une attaque numérique, lancée "par des ennemis de l'Iran" qui ont "réussi à créer des problèmes sur un nombre limité de centrifugeuses".
L'homme tempère cependant son propos en assurant que la menace n'a eu qu'un "effet limité", et que de toutes façons, les opérations nucléaires sur son territoire ne sont qu'à but "pacifique" de création d'énergie, contrairement aux crainte des Nations Unies.
Ne donnant aucun détail sur le "logiciel" qui a été utilisé, il indique que ses spécialistes "ont réussi à le stopper",et que ceux qui l'ont crée "ne pourront pas recommencer".
Mais d'après les divers rapports d'experts dont nous vous avions déjà parlé précédemment, on sait que le malware était fait sur mesure, vraisemblablement par un État plutôt que par une bande de crime organisé. Ce qui a fait dire à plusieurs officiels Iraniens qu'une cyber-guerre avait été déclarée contre leur pays.
Pour Mahmoud Ahmadinejad, ce sont les pays occidentaux et Israël qui ont fomenté ces attaques.
Un climat international qui n'est pas du tout tendu, donc.
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