En plus des frameworks, qui facilitent l'intégration mais imposent une architecture "grillagée" aux équipes qui les adoptent, les « compilateurs CSS » qui intègrent les notions de variables, mixins, héritages ou imbrication des sélecteurs font de plus en plus de bruit.
Si certains d'entre eux, comme Sass (précurseur des langages de feuille de style issus de l'écosystème Ruby) changent considérablement de syntaxe, d'autres, comme « Less » reprennent la syntaxe de CSS en y ajoutant, d'une manière plutôt naturelle, ce que leurs développeurs qualifient de "fonctionnalités manquantes" à ce standards Web.
Ce qui soulève des interrogations. Ces fonctionnalités « manquantes » (variables, mixins...) devraient-elles, selon-vous, être intégrées aux prochaines spécifications de CSS ? Ou leur ajout n'a pas, conceptuellement, lieu d'être dans ce qui reste après tout un langage de mise en forme, pas de programmation.
En tout cas le W3C fait la sourde oreille à ces techniques.
A vous de nous dire si c'est à tort ou à raison.
Et vous ?


En collaboration avec Gordon Fowler