
En juillet 2010, IBM avait déjà parlé de son Aquasar, le premier superordinateur refroidi grâce à l'eau courante... et chaude. Mais cette technologie en fait une machine verte, qui permet d'économiser beaucoup d'énergie (environ 50%) en comparaison à un système classique de refroidissement par climatisation.
En effet, 2% de l'énergie totale mondiale part en fumée dans la construction et l'utilisation de machines informatiques.
A Zurich, le Docteur Michel a présenté le premier prototype de l'Aquasar. Sa taille dépasse celle d'un réfrigérateur. Il faut dire que la baisse constante du prix du hardware contribue à pouvoir concevoir des machines toujours plus fournies : "il y a 50 ans, une seule puce coutait un dollar", explique le scientifique. Du coup, la fonctionnement d'une machine coute désormais plus cher que sa fabrication.
Au niveau du classement mondial des supercalculateurs les plus rapides, le prototype d'IBM n'est pas un champion. En revanche, il l'est au plan écologique. Si la machine en première position est capable de réaliser 770 millions d'opérations pour un watt, l'Aquasar, lui, peut en faire 1.1 milliard.
Au niveau de ses entrailles, la circulation de l'eau se fait en copiant celle du sang dans le corps humain, et va du haut vers le bas. Les processeurs sont empilés les un sur les autres (par rangées de 4 pour l'instant) par soucis d'économie d'espace. Les connexions entre eux devront être totalement waterproof et conductrices.
Source : Déclarations du Dr Michel à la BBC

