
Rappelons que la plateforme Java SE est composée de JSR (définissant les spécifications de Java), JDK (comprenant les bibliothèques logicielles de Java), JRE (l’environnement d’exécution de Java également inclus dans JDK) et intègre des améliorations techniques avec les nouvelles fonctionnalités telles que la prise en charge d’une nouvelle forme de pool de constante CONSTANT_Dynamic, le mot clé var pour la déclaration des paramètres formels d’une expression typée implicitement et un “gabage collector” ou ramasse-miettes Epsilon pour générer l’allocation de mémoire sans implémenter de mécanismes de récupération de mémoire.
Le JDK 12 est présenté comme une implémentation de référence de la version 12 de la plateforme Java SE. Il est caractérisé par neuf nouveautés et de nouvelles fonctionnalités telles que la prise en charge de Unicode 11 donc plus amélioré que le JDK 11 (qui prend en charge Unicode 10), l’annulation de la valeur par défaut keytool-keyalg, un nouveau format de clé privée codé x25519 et x448 compatible avec la norme RFC 8410. On compte en tout neuf caractéristiques essentiels du JDK 12 :
- Shenandoah : c’est un ramasse-miettes à faible temps de pause en effectuant le travail d’évacuation simultanée entre les threads java en cours d’exécution. Les temps de pause sont indépendants de la taille du tas ;
- suite Microbenchmark : c’est un outil pour aider les développeurs à utiliser les micro-critères existant déjà dans le code source du JDK ou en créer de nouveaux ;
- expression de commutation : apporte quelques modifications à l’instruction switch pour la rendre plus flexible ;
- littéraux de chaînes bruts : permet aux développeurs de créer leurs propres littéraux et de les ajouter au langage ;
- API de constantes JVM : permet d’ajouter une API pour les descriptions nominales des principaux artéfacts de classes et de fichiers de classe, en particulier les constantes pouvant être chargées à partir du pool de constantes ;
- un apport AArch64, pas deux : sert à supprimer toutes les sources liées aux arm64port pour permettre à tous les contributeurs de concentrer leurs efforts sur une implémentation ARM 64 bits unique et d’éliminer le travail en double requis par la maintenance de deux ports ;
- archives CDS par défaut : sert à améliorer le processus de génération JDK afin de générer une archive CDS (Class Data Sharing) à l’aide de la liste de classe par défaut sur des plateformes 64 bits ;
- collections mélangées abandonnées pour G1 : permet d’annuler les collections d’éléments lorsqu’elles peuvent dépasser la cible de pause ;
- retournez rapidement la mémoire validée non utilisée de G1 : améliore le récupérateur G1 pour qu’il puisse renvoyer automatiquement la mémoire heap de Java au système d’exploitation lorsqu’il est inactif.
Il intègre également des nouveaux apports et des modifications majeures comme un nouvel indicateur de ligne de commande pour un rapport d’erreur plus étendu dans les journaux d’incidents, la propriété système user.timezone a été modifiée et peut maintenant renvoyer une valeur null selon sa configuration ou encore de nouvelles options d’interdiction et d’autorisation pour la propriété système java.security.manager et bien d’autres.
Oracle a pris la peine de décrire chaque fonctionnalité pris en compte par le JDK 12 et notifie cependant que ce dernier ne prend pas encore en compte le formatage de nombre compact. Il faut savoir que le formatage de nombre compact fait référence à la représentation d’un nombre sous une forme courte ou lisible par l’homme.
Il encourage les développeurs à tester le l’outil et à faire part de leurs commentaires et suggestions par rapport à d’éventuels problèmes ou bugs rencontrés afin d’aider à le peaufiner et a mis à la disposition de la communauté une page dédiée qui présente les résultats des tests toutes les semaines.
Source : JDK 12, Note de version
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