Sur un serveur, la flexibilité de LinuxBoot permet de personnaliser aisément un script de démarrage, de résoudre des problèmes, d’élaborer des runtimes personnalisés ou de flasher un firmware avec une clé personnalisée, sans avoir à attendre les mises à jour des fournisseurs du matériel. LinuxBoot permet aussi de forcer les applications de micrologiciels à s’exécuter dans la Ring 3 d’un processeur et supporte la programmation dans plusieurs langages de niveau élevé.
Vidéo d’Ubuntu Xenial démarrant pour la première fois avec NERF BIOS
LinuxBoot peut utiliser tous les périphériques, systèmes de fichiers et protocoles supportés par Linux. Il peut démarrer les cartes serveur en moins de vingt secondes, contre plusieurs minutes dans le cas de l’UEFI. En outre, les pilotes de périphériques sous Linux et les systèmes de fichiers font l’objet d’un examen beaucoup plus minutieux que l’UEFI. Tout cela fait de LinuxBoot une solution plus sure, plus flexible et plus légère (quelques centaines de Ko, contre 32 Mo) que l’UEFI.
Par ailleurs, à l’inverse de l’UEFI, LinuxBoot s’intègre beaucoup mieux dans la Trusted Computing Base (TCB), terme désignant un ensemble des mécanismes de protection d’un système informatique incluant le matériel, l’ensemble des logiciels, et le firmware. Une TCB consiste en un ou plusieurs composant qui mis ensemble, renforcent une politique de sécurité appliquée à un produit ou un système.
LinuxBoot a un chargeur d’amorçage basé sur kexec qui ne supporte pas le démarrage sur les noyaux non-Linux tels que Windows. La plupart des réseaux Cloud étant basés sur des serveurs Linux cet élément ne devrait pas constituer un facteur limitant à l’essor de LinuxBoot. Cette solution a déjà été testée avec succès sur les Open Compute Hardware de Facebook ainsi que sur des serveurs de type Intel S2600wf, Dell R630 ou les systèmes Q35. signalons au passage qu'Equus Compute Solutions a annoncé dernièrement le lancement de ses serveurs WHITEBOX OPEN™ M2660 et M2760 qui supportent LinuxBoot.
Source : Itsfoss
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