Mise à jour du 27/10/10
Avec Apple, les rumeurs se suivent et ne se ressemblent pas.
Après les hypothèses d'un – déjà - improbable rachat de Facebook, puis d’EA (lire ci-avant), c'est au tour de Sony d'être aujourd'hui la cible supposée de Steve Jobs. Un Steve Jobs qui dispose de plus de 50 milliards de dollars de liquidité.
Résultat, l'action de la société japonaise a fait le yo-yo pendant toute la cotation d'hier.
Tout semble être en réalité parti d'un chroniqueur dont les articles sont publiés sur l'un des sites financiers affiliés au Wall Street Journal (Barron's). Eric Savitz, le chroniqueur, y rappelait simplement que Steve Jobs avait clairement fait état de ses envies d'expansion lors de la présentation des résultats financiers annuels d'Apple. Et de citer quelques sociétés possibles : Disney, Adobe, ou Sony.
Problème, de l'aveu même d’Eric Savitz, il ne s'agissait que d'une analyse très spéculative issue de sa simple imagination.
Les financiers, aux aguets de toute information concernant Apple - devenu la deuxième plus grosse valorisation boursière du monde sous la direction de son PDG emblématique – n'ont retenu que les noms et pas le contexte.
Jugeant certainement Disney trop gros (et trop proche de Steve Jobs), et l'option Adobe improbable (poursuites en cas de fusion), les marchés ont donc sur-réagit à l'hypothèse Sony.
Une hypothèse infondée et déconnectée de toute analyse, mais qui montre à quel point deviner ce que pense ou va faire Steve Jobs est devenu de la plus haute importance pour les marchés.
Quitte à oublier une chose : quoi que l'on pense de lui, l'homme est passé maître dans l'art de la communication et ne laisse fuiter que ce qu'il veut.
En clair, dès qu'il s'agit de sujets stratégiques, seul Steve Jobs sait ce que va faire Steve Jobs.
Source : Billet de Eric Savitz à l'origine de la rumeur
Apple sur le point de racheter Sony ?
Non, mais la rumeur illustre la volonté des marchés de prévoir les intentions de Steve Jobs
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Le , par Gordon Fowler
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