IdentifiantMot de passe
Loading...
Mot de passe oublié ?Je m'inscris ! (gratuit)

Vous êtes nouveau sur Developpez.com ? Créez votre compte ou connectez-vous afin de pouvoir participer !

Vous devez avoir un compte Developpez.com et être connecté pour pouvoir participer aux discussions.

Vous n'avez pas encore de compte Developpez.com ? Créez-en un en quelques instants, c'est entièrement gratuit !

Si vous disposez déjà d'un compte et qu'il est bien activé, connectez-vous à l'aide du formulaire ci-dessous.

Identifiez-vous
Identifiant
Mot de passe
Mot de passe oublié ?
Créer un compte

L'inscription est gratuite et ne vous prendra que quelques instants !

Je m'inscris !

Apple peut supprimer de votre bibliothèque les films que vous avez achetés
La notion d'achat varie-t-elle du physique au numérique ?

Le , par Stéphane le calme

356PARTAGES

19  0 
Lorsque vous achetez un film sur iTunes, il vous appartient jusqu’à ce qu’Apple perde les droits de distribution. Il disparaît alors de votre bibliothèque sans laisser de trace. C'est ce qui est arrivé à Anders G. da Silva, qui a parlé sur son compte Twitter de la perte de trois films achetés sur l'iTunes Store.

Lorsque da Silva a écrit à Apple pour se plaindre des films manquants, Apple lui a répondu que « le fournisseur de contenu a retiré ces films du magasin canadien. Par conséquent, ces films ne sont pas disponibles dans l'iTunes Store du Canada à ce moment-là ». Pour avoir signalé à Apple la disparition de trois de ses films suite à des raisons juridiques quelque peu difficiles à comprendre, Apple ne lui a même pas proposé de remboursement. À la place, l’éditeur d’iOS lui a donné deux crédits pour qu’il puisse louer un film sur l'iTunes Store « jusqu'à 5,99 USD ». Après avoir affirmé qu'il n'était pas intéressé par le marché de la location et qu'il aimerait juste les films qu'il a achetés, Apple a tenté de le calmer en lui proposant à nouveau deux autres crédits de location.


Un petit tour dans les conditions d’utilisation de l’iTunes Store, que peu de personnes ont certainement lu en entier, nous montre comment Apple traite ce genre d’incident. Il y a des années, Apple a commencé à proposer un « stockage sur le cloud » pour les contenus achetés sur son Store, ce qui signifie que si un utilisateur supprimait le contenu d'un périphérique, il pourrait le télécharger ultérieurement sur ce même périphérique ou sur un autre périphérique autorisé.

Dans la section re-téléchargements, il est écrit : « Vous pouvez télécharger à nouveau du contenu déjà acquis (ci-après le “re-téléchargement”) sur vos appareils qui sont enregistrés avec le même identifiant Apple (ci-après les “appareils associés”). [...] Le contenu peut ne pas être disponible à des fins de re-téléchargement si ce contenu n'est plus proposé sur nos services ». Pour des raisons faciles à deviner, Apple n’a jamais prévenu les utilisateurs avant un téléchargement qu’en supprimant du contenu stocké localement, les utilisateurs lancent la roue de la fortune pour savoir s’ils vont effectivement le récupérer.

Ce n’est pas la première fois que des grandes enseignes de la technologie ont fait des droits sur le contenu numérique incompatibles avec la compréhension normale de ce qu’est un « achat ». En 2009, les clients d'Amazon ont remarqué que leurs copies de 1984 et Animal Farm de George Orwell manquaient soudainement. Il s’est avéré que les copies avaient été créées par un vendeur qui n’avait pas les droits sur les livres, et lorsque Amazon l’a découvert, il a retiré directement les livres de tous les Kindles qui les avaient téléchargés. Plus tard, l'entreprise a reconnu que ce n'était peut-être pas le meilleur plan d'action.

En 2012, Amazon a décidé de mettre fin au compte d'une autre utilisatrice qui avait alors perdu l'accès à 43 livres Kindle qu’elle a achetés. Lorsqu’elle a protesté, la branche britannique d’Amazon lui a fait le reproche suivant : « Amazon.co.uk et ses filiales se réservent le droit de refuser le service, de résilier un compte, de supprimer ou de modifier du contenu ou d’annuler des commandes à leur seule discrétion ».


À propos du geste d’Apple, Da Silva a d’ailleurs eu un petit tweet exaspéré : « Le bouton “Acheter” ne veut-il rien dire ? Ne devrait-il pas plutôt s’appeler “J’ai de la chance” ? ».

Source : tweet Anders G. Da Silva, conditions d'utilisation iTunes

Et vous ?

Que pensez-vous de la décision d'Apple de supprimer les achats ?
Avez-vous déjà été victime de ce genre de pratique de la part d'Apple ou d'une autre plateforme ?
La notion d'achat varie-t-elle selon que nous sommes dans le physique ou dans le numérique ? Si oui, comment doit-on la comprendre ?

Voir aussi :

Les prix de certains produits Apple (Watch, Mac mini, AirPods, HomePod...) pourraient grimper à cause des taxes US sur les importations chinoises
Donald Trump suggère à Apple de fabriquer ses produits sur le sol étasunien pour éviter les tarifs douaniers imposés à la Chine
Apple prévoit de mettre en ligne un outil pour que la police puisse demander des données, et suivre l'évolution du traitement de leurs requêtes
Amazon franchit le cap de 1000 milliards USD de capitalisation boursière, et rejoint Apple dans ce cercle fermé
Apple rappelle aux développeurs que sa politique d'utilisation leur impose plus de transparence, quant à la manière dont les données sont utilisées

Une erreur dans cette actualité ? Signalez-nous-la !

Avatar de halaster08
Expert confirmé https://www.developpez.com
Le 13/09/2018 à 10:14
Et après on vient se plaindre du piratage ...
Encore un exemple qui montre a quel point l'offre légale est ridicule.
14  1 
Avatar de Asmodan
Membre actif https://www.developpez.com
Le 13/09/2018 à 9:51
Pff encore une bonne raison de ne pas acheter de films sur des plateformes à la con : total on est jamais détenteur.
Mieux vaut un bon vieux support physique ou numérique que l'on échange sous le manteau ^^
8  0 
Avatar de xapon
Membre habitué https://www.developpez.com
Le 13/09/2018 à 13:51
Le problème serait résolu si le service de stockage était indépendant du service de vente en ligne.
Pour Apple, ce qui me pose problème c'est que quand la vente du film a eu lieu, le contrat de distribution était valide. Par conséquent, cette vente devrait rester valide. C'est comme si, la FNAC m'envoyait un courrier me demandant de restituer des CD ou DVD quand l'accord de distribution arrive à son terme.
7  0 
Avatar de Doksuri
Expert confirmé https://www.developpez.com
Le 13/09/2018 à 13:26
je me souviens qu'au debut d'itunes, il y avait deja eu ce probleme avec de la musique.
et il y a aussi eu ce probleme avec les livres numeriques sur les liseuses (amazon je crois)

=> tu achetes le droit de consulter l'oeuvre, tu n'achetes pas l'oeuvre. quand tu sais ca, tu achetes en physique
3  0 
Avatar de onilink_
Membre émérite https://www.developpez.com
Le 13/09/2018 à 10:43
Je pense que ça touche bien plus que le simple problème de l'offre légale.

Il faudrait vraiment un système de droits octroyés aux utilisateurs, pour qu'ils possèdent une certaine "propriété" sur une œuvre numérique qu'ils ont acheté (bien sur avec les limites que cela doit avoir), avec nottament le droit de la re-télécharger sans limite chez n'importe quel fournisseur qui la possède dans sa base de données.

Mais pour cela, il faudrait un système d'identité numérique fiable, qui permette de prouver qu'un utilisateur possède une œuvre (qu'il l'ai acheté au moins une fois chez un fournisseur agrée).
Je ne sais pas trop quels moyens ça demanderait, mais s'il venait a y avoir un tel système, je n'hésiterais plus a acheter du dématérialisé.

En attendant je reste sur le physique, sauf quand il y a de très grosses promos côté démat.
1  0 
Avatar de redcurve
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 13/09/2018 à 13:34
Citation Envoyé par onilink_ Voir le message
Je pense que ça touche bien plus que le simple problème de l'offre légale.

Il faudrait vraiment un système de droits octroyés aux utilisateurs, pour qu'ils possèdent une certaine "propriété" sur une œuvre numérique qu'ils ont acheté (bien sur avec les limites que cela doit avoir), avec nottament le droit de la re-télécharger sans limite chez n'importe quel fournisseur qui la possède dans sa base de données.

Mais pour cela, il faudrait un système d'identité numérique fiable, qui permette de prouver qu'un utilisateur possède une œuvre (qu'il l'ai acheté au moins une fois chez un fournisseur agrée).
Je ne sais pas trop quels moyens ça demanderait, mais s'il venait a y avoir un tel système, je n'hésiterais plus a acheter du dématérialisé.

En attendant je reste sur le physique, sauf quand il y a de très grosses promos côté démat.
ça existe ça s'appel Po.et
0  0