Google présente la version définitive de Chrome 7, qui est une transition fiable et rapide vers Chrome 8
Depuis aujourd'hui, Chrome 7 est disponible en version stable. Cette nouvelle mouture, la 7.0.517.41, vient d'arriver sur le marché des navigateurs, qu'elle ne va vraisemblablement pas révolutionner. Elle apporte en effet peu de nouveautés majeures.
Du moins, en termes de visibilité.
Car, dans ses entrailles, elle apporte des correctifs par centaines (800 sur toutes les platesformes confondues : des bugs, mais aussi onze failles de sécurité -dont 5 élevées et une critique-) et améliore stabilité et vitesse, deux paramètres importants.
Il est important de noter que les vulnérabilités corrigées n'ouvrent pas la voie à des prises de contrôle à distance des machines, en revanche elles peuvent occasionner des plantages du navigateur.
Les prochaines avancées arriveront avec Chrome 8 (qui arrivera dans 6 semaines), qui devrait supporter l'accélération graphique en option (Chrome 9 la proposera par défaut).
Source : Google
Chrome 7 devrait sortir avant Internet Explorer 9, cette avance lui permettra-t-il de conquérir le marché ?
Mise à jour du 22/09/2010 par Katleen Erna
Microsoft venait de tirer la couverture à lui en dévoilant la version bêta de son très performant Internet Explorer 9. Affolement du côté de la concurrence, qui s'attendait peut être à un logiciel moins performant et à un moins bon accueil du public.
Quoiqu'il en soit, le branle bas de combat a été lancé chez les autres éditeurs de navigateurs, et Google a été le plus prompt à réagir. Et il a démarré les enchères des performances agressivement en promettant un Chrome 7 soixante fois plus rapide que la version qui est utilisée actuellement (Chrome 6). Ces chiffres ont été communiqués à propos de l'exécution des graphiques 2D, du fait de l'augmentation de la vitesse due à l'accélération matérielle (dont l'intégration a débuté fin août d'après les développeurs du navigateur).
La 3D ne sera pas oubliée pour autant : « Avec WebGL et CSS 3D, les développeurs peuvent créer des jeux modernes, des galeries de photos impressionnantes, des visualisations 3D de données, des environnements virtuels, et tout ce qu'ils peuvent imaginer ».
Quelques vidéos de démonstration de ces avancées technologiques circulent sur YouTube, afin de faire saliver les internautes sur Chrome 7. En voici deux, en guise de mise en bouche :
[ame]http://www.youtube.com/watch?v=_IlFNUc7ZUk[/ame]
[ame]http://www.youtube.com/watch?v=9pM9LBcKxK4[/ame]
Les possesseurs de Canary (la préversion de Chrome 7 pour les développeurs) peuvent carrément tester eux-même ces fonctionnalités via cette page.
Enfin, Google espère prendre Microsoft de vitesse en sortant son logiciel avant lui. En effet, Chrome 7 est attendu pour une disponibilité mi-octobre 2010, alors que la version définitive d'Internet Explorer ne devrait être livrée qu'en 2011.
:fleche Une avance qui permettra au navigateur de Mountain View de voler des parts de marché à son rival ?
Source : Le blog de Chromium
Lire aussi : Internet Explorer 9 est plus rapide, plus épuré et plus sûr : le nouveau logiciel de Microsoft ouvre la voie à une nouvelle génération de navigateurs
Chrome commence l'intégration de l'accélération par processeur graphique
Elle est disponible dans la version 7 pour développeurs du navigateur
Mise à jour du 01/09/10 par Idelways
Alors que la quatrième bêta de Mozilla Firefox 4 intègre un support limité de l'accélération matérielle graphique, l'équipe de Google Chrome semble faire des mains et des pieds pour munir le plus vite possible Chrome de cette fonctionnalité.
La tâche semble tout de même plus compliquée du côté de Mountain View. En effet, le modèle de traitement par « sandbox » (bas à sable) de Chrome rendrait plus difficile l'implémentation de l'accélération matérielle.
Il a donc fallu créer un autre process GPU qui s'exécute dans un bas à sable modifié permettant plus d'accès aux ressources de l'ordinateur.
La version 7 de Chrome vient donc tout juste d'inclure ce support de l'accélération matérielle. Version développeur oblige, l'activation se fait en ligne de commande. Ici : enable-accelerated-compositing.
Un « CPU Process » apparait alors dans le gestionnaire des tâches du navigateur quand l'affichage des pages utilise la puissance de calcul du GPU.
Pour le moment, seules les couches de traitement faisant appelle à la vidéo, aux CSS 3D, et à WebGL (...ou DirectX) peuvent bénéficier de la puissance de la carte graphique.
Pour tester l'accélération matérielle, The Wilderness Downtown, le site en HTML5 lancé cette semaine par Google en collaboration avec le groupe de rock Arcade Fire est un excellent point de départ.
Pour plus de détails sur le fonctionnement de l'accélération matérielle, l'équipe Chromium a publié un document détaillant les spécifications.
Source : Blog Chromium
Lire aussi :
La galerie d'extensions de Chrome va devenir payante pour les développeurs, les frais d'enregistrements lutteraient contre les malwares
Et vous ?
Avez-vous essayé d'activer l'accélération matérielle sur Chrome 7 ? Qu'en pensez-vous ?
L'exécution du code hors du bac à sable principal vous semble-t-il être de nature à diminuer la sécurité du navigateur de Google ?
En collaboration avec Gordon Fowler
Chrome 7 disponible en version développeur
Avec le support natif d'applications et un Labs tous les deux prometteurs
La version 7 de Chrome est arrivée. Pour les développeurs s'entend.
Pour l'instant, cette nouvelle mouture du dev channel n'apporte que peu de nouveautés. Mais elle inclut beaucoup de promesses.
La première nouveauté est le support en natif des applications dans une zone dédiée du navigateur.
Ces applications sont bien entendues celles de Google (Calendrier, Docs, Gmail, etc.) mais aussi celles du futur « Web Store » de Chrome. Un MarketPlace qui n'est pas encore disponible mais qui devrait l'être d'ici la fin de l'année (lire par ailleurs : "« Chrome Web Store » sera lancé en Octobre".
L'activation de cette fonctionnalité se fera directement depuis la barre de navigation de Chrome en rentrant l'instruction :
Code : | Sélectionner tout |
--enable-nacl
La manipulation est à faire avec beaucoup de précaution puisque sous Mac et Linux elle demande la désactivation du bac à sable (ou sandox) qui protège le navigateur. Pour ce faire, les utilisateurs de ces plate-formes devront rajouter une autre commande pour tester les applications de Chrome :
Code : | Sélectionner tout |
--no-sandbox
Autre avancée pleine de promesse, le Labs. Là encore, aucune icône de l'UI ne permet d'y accéder mais un
Code : | Sélectionner tout |
about:labs
Comme son nom l'indique, les Labs proposent des fonctionnalités expérimentales (ici : les onglets sur la gauche à la Opera, ou – pour Mac – un gestionnaire d'onglets qui n'est pas sans rappeler celui de la beta de Firefox 4).
Il est à noter cependant que cette version peut être instable, voir boguer (même si moins que la version Canary de Chrome). Elle ne saurait donc être utilisée à d'autres fins que ceux de tests. Ou alors avec de très grosses pincettes.
Pour mémoire, la page d'activation du dev channel se trouve ici.
Source : Annonce des Google Chrome Labs
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