
« La fonctionnalité pourrait permettre aux employés du gouvernement de supprimer des documents publics soumis aux lois fédérales et des États ». En 2009, Google avait lancé « Google pour le secteur public », le décrivant comme un ensemble d’outils et d’assistance que les autorités locales, étatiques et fédérales peuvent utiliser pour « promouvoir la transparence » et accroitre la participation des citoyens. Une description que l’association a reprise dans sa lettre comme un rappel adressé au CEO Sundar Pichai. Selon le directeur exécutif de la NFOIC, Daniel Beavarly, les entreprises technologiques doivent fournir au gouvernement des solutions qui prennent en compte les lois sur la transparence créée pour « assurer la responsabilité et la préservation des procédures du gouvernement ». Le NFOIC recommande à Google de retirer en urgence la fonctionnalité d’ « autodestruction » sur les comptes Gmail associés à une entité du gouvernement.
Daniel a réaffirmé son inquiétude vis-à-vis du nombre grandissant de logiciels et matériels propriétaires utilisés par les entités du gouvernement américain soupçonnant qu’ils sont un moyen pour contourner les lois sur les archives publiques et les réunions, et ignorer les citoyens qui souhaite faire des demandes en ligne à leur responsable public. Le « Freedom of Information Act » (FOIA) garantit le droit à l’information qui oblige les agences fédérales à transmettre leurs documents, à quiconque en fait la demande. « La technologie qui permet l'autodestruction des communications publiques électroniques officielles ne favorise pas la transparence et, dans la plupart des lois publiques ouvertes, est illégale ». Comme exemple, il rappelle le cas du gouverneur du Missouri, Éric Greiteins et les membres de son équipe, qui utilisent une application de messagerie permettant de supprimer les messages sous forme de texte dès qu’ils sont lus. Google n’a pas encore répondu à cette demande des activistes.
Source : NFOIC
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