
Ces résultats mettent en exergue les bonnes ventes réalisées par l’iPhone X dont le prix était jugé « cher » lors de son lancement. « Nous sommes ravis de vous présenter notre meilleur trimestre du mois de mars, avec d’importants revenus pour l’iPhone, les services et les Wearables », affirme Tim Cook, le CEO d’Apple. Selon lui, les clients ont « choisi l’iPhone X plus que n’importe quel iPhone » durant ce trimestre. Ainsi, pour un gain de total de 3 %, 52,2 millions d’iPhone ont été vendus en tout. Les autres produits, l’Apple Watch inclus, ont rapporté 3 milliards de dollars à la société. Soit une croissance de 38 %, comparée au second trimestre de 2017. App Store et App Music ont également atteint de nouveaux records. La plateforme de Music a atteint 40 millions d’abonnés payants. Sur le plan des segments géographiques, une hausse a été particulièrement constatée en Asie, marché principalement dominé par son concurrent. « Nous avons enregistré une hausse de notre chiffre d’affaires dans tous nos segments géographiques, avec une croissance de 21 % en Chine et 22 % au Japon », mentionne le communiqué de presse. L’Europe a quant à elle enregistré une hausse de 17 %.
Avec ces résultats, Apple peut « investir plus efficacement » dans ses opérations aux États-Unis et évoluer vers une structure plus optimale du capital, annonce son directeur financier. Ils ont ainsi motivé le conseil d’administration à approuver une nouvelle autorisation de rachat d’actions de 100 milliards de dollars et pour les actionnaires, une augmentation de 16 % des dividendes trimestriels. Il a déclaré un dividende de 0,73 dollar par action payable aux actionnaires le 17 mai. L’entreprise va compléter l’exécution de la précédente autorisation de rachat d’actions à hauteur de 210 milliards durant le troisième trimestre fiscal. Ces résultats dénotent aussi l’impact de la détente fiscale décrétée par Donald Trump. Le CEO d'Apple avait qualifié la mesure de « super pour le business » et cela semble se refléter dans les chiffres.
Ces bons résultats sont réalisés par la société alors qu’en Europe le projet de taxation des GAFA, destiné à réduire l’évitement fiscal des géants d’Internet parmi lesquels Apple, piétine en raison de divergences entre les pays membres. Certains états membres de l’UE estiment en effet qu’une solution incluant le reste du monde, donc les États-Unis, était préférable. Le ministre français de l’Économie et des Finances alertait ses confrères sur le fait qu’il ne fallait pas compter sur la coopération des États-Unis en ces termes : « qui, dans cette pièce, croit réellement que les États-Unis – qui ont diminué leurs propres impôts — vont donner leur accord pour une taxe mondiale des géants de l’Internet » ?
Source : Apple
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