
Rappelons que l’optimisation des images sur le Web est réalisée dans le but d’économiser la bande passante et d’améliorer l’expérience de navigation en accélérant le chargement des pages. Ces images se présentent habituellement sous deux formats distincts : le format vectoriel ou le format matriciel.
Les formats vectoriels ont la particularité d’offrir des images nettes indépendamment du niveau de zoom ou de la résolution utilisée. Ces formats utilisent des lignes, des points et des polygones pour afficher une image. Ils sont habituellement recommandés pour reproduire des images composées de formes géométriques simples.
Les formats matriciels, quant à eux, sont privilégiés pour l’affichage de scènes complexes comportant beaucoup de formes irrégulières et de détails. Pour reproduire une image, les formats matriciels encodent les valeurs individuelles de chaque pixel dans une grille rectangulaire. Mais, les images obtenues dans ce cas ont la fâcheuse tendance de se déformer ou de devenir floues lorsqu’elles sont agrandies. De ce fait, il est parfois indispensable de sauvegarder plusieurs versions d’une image matricielle à différentes résolutions afin de garantir une expérience de navigation optimale.
GIF, PNG, JPEG, JPEG-XR et WebP sont des exemples de format matriciel, mais WebP offre en général de meilleurs taux de compression et davantage de fonctionnalités. En moyenne, le format matriciel WebP permet d’obtenir des fichiers dont la taille est 30 % inférieure à celle de leurs équivalents enregistrés dans un format JPEG comparable. WebP exploite un algorithme de compression avec pertes prédictif utilisé pour les images clés du VP8 et un conteneur léger et extensible RIFF.
Source : Phoronix, Google 1, Google 2, Google 3
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