
La chute de Flash n’est pas uniquement due à ses bogues et failles sécuritaires récurrents. Elle a été aussi poussée progressivement de son trône par des technologies telles que HTML5 et CSS3. Entre 2013 et 2014, Flash a perdu la plus grande partie de sa part de marché passant de 21,1 % à 12,1 %, lors du déploiement de HTML5 et CSS3. Selon Tabriz, le déclin de la technologie est accentué par les changements de configuration apportés par Chrome et d'autres navigateurs qui ont désactivé le rendu Flash et sont passés à l’expérience « HTML5-by-default ». En effet, la plupart des navigateurs actuels sont livrés avec Flash préinstallé, mais le plugin est désactivé par défaut. Les navigateurs tels que Chrome, Edge ou Firefox ont commencé à utiliser HTML5 par défaut, ainsi que la plupart des fournisseurs de contenu en ligne.
De son côté, Google prévoit de retirer complètement Flash à partir de Chrome 87. Ce retrait se fera de manière progressive. Dans les versions actuelles de Chrome, Flash s'exécute sous une stratégie « cliquer pour exécuter ». À compter de la version Chrome 76 (prévue en juillet 2019), Flash sera désactivé par défaut, ce qui signifie que les utilisateurs devront activer le plugin dans leurs paramètres avant même d'entrer dans un état de « cliquer pour exécuter ». Ces faits sont autant de raisons qui ont conduit Abode à annoncer en 2017 son intention d'arrêter de soutenir Adobe Flash Media Player en 2020, dans une annonce conjointe avec Apple, Facebook, Google, Microsoft et Mozilla. De plus, Adobe affirme que les standards ouverts tels que HTML5, WebGL et WebAssembly sont devenus assez matures pour proposer des alternatives adaptées à toutes les fonctionnalités de Flash, telles que les graphiques 3D, le streaming en direct et les séquences d'animation complexes.
Source : W3Techs, Adobe
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