Cette prouesse est le fruit de deux années de travail de la part de Microsoft pour être sûr que les développeurs et les utilisateurs peuvent accéder aux outils alimentés par IA, cela quel que soit l'endroit où se trouvent leurs données, que ce soit dans le cloud ou sur un périphérique donné. Cette pratique est appelée « edge computing » par les experts, et vise à trouver des moyens d'exécuter de puissants algorithmes IA sans forcément faire intervenir la puissance de calcul du cloud.
Fonctionnement de Microsoft Translator
Depuis 2016, Microsoft a lancé un moteur neuronal de traduction (NMT) disponible en ligne et alimenté par intelligence artificielle. Le service de traduction ainsi proposé était disponible qu'en ligne, pour cause, la puissance de calcul nécessaire pour exécuter ces modèles de traduction. Fin 2017 a vu ce problème se résoudre en partie, par une possibilité d'utilisation du moteur neuronal de traduction hors-ligne sur certains équipements Android équipés d'une puce IA dédiée. Dorénavant, avec l'amélioration apportée au niveau des algorithmes de calcul, le moteur neuronal de traduction peut fonctionner directement sur le CPU de n'importe quel appareil moderne sans avoir besoin d'une puce IA dédiée. Ces packs NMT sont disponibles pour tous les appareils Android, Amazon Fire et d'ici le 21 avril 2018 dans l'App Store pour iOS. Quant au système d'exploitation Windows, Microsoft prévoit la prise en charge très prochainement.
Selon Microsoft, la qualité de traduction des nouveaux packs NMT peut être estimée à 23 % et utilise moins de 50 % d'espace que les précédentes versions non neurales.
Source : Blog Microsoft
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