Avec l'iPad, Apple ne serait plus septième mais troisième du marché, devant des marques très grand-public comme Asus, Lenovo, Toshiba ou Dell. Seuls HP et Acer seraient de plus gros vendeurs que la marque à la pomme.
L'analyste de la Deutsche Bank va plus loin. Il remarque que l'iPad n'impacte pas les ventes des portables d'Apple. Au contraire, si la tablette cannibalise un marché, c'est celui de ses concurrents. On peut penser que le fait qu'Apple n'ait jamais produit de Netbooks explique le pourquoi du comment puisque c'est, a priori, ces machines qu'elle concurrence.
Résultat, alors qu'Apple était déjà – hors iPad – le seul constructeur à voir son taux de croissance continuer à augmenter, avec l'iPad, la firme « met une claque » monumentale à la concurrence... et dépasse les 200 % de progression trimestre à trimestre.

Cette analyse de la Deutsche Bank est très élogieuse pour Steve Jobs, un PDG qui, rappelons-le, a réussi en 10 ans à multiplier par 12 la valorisation boursière de sa société (de quoi justifier le salaire de Steve Jobs... ou pas d'ailleurs).
Mais aussi élogieux soit ce rapport, la question demeure de savoir si l'iPad est vraiment un PC portable.
Source : Fortune
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