
Les assistants virtuels d’Amazon (Alexa) et d’Apple (Siri) se basent sans doute sur cette règle pour utiliser des informations de la plateforme. Le souci ne provient pas de l’utilisation des données, mais plutôt de la manière dont elles sont présentées. Dans le cas d'un assistant basé principalement sur la voix comme Alexa, même lorsque Wikipédia est cité, il n'y a pas de lien direct avec la source. En d’autres termes, les informations sur les dons de Wikipédia ne sont plus accessibles. Sur un smartphone, l’assistant affiche un résumé du contenu et non pas la page du site. Ce principe nuit à la plateforme sachant qu’elle lance chaque année un appel aux dons.
Amazon et Apple semblent les seuls pointés du doigt. En effet, contrairement à eux, Google contribue grandement aux dons. Gruwell affirme que, « parmi les cinq plus grandes entreprises d’Internet, les grandes entreprises technologiques, notre relation avec Google est de loin la meilleure, à la fois en termes de contribution à l'organisation et en termes de collaboration. » Le géant qui participe régulièrement au financement a réalisé des donations de plus d’un million de dollars, pendant qu’Apple n’a contribué qu’à hauteur de cinquante mille dollars, ce qui correspond aux donations de ses employés. Aucune contribution n’est notée pour Amazon. Il faut préciser que dans la période du premier juillet 2016 au trente juin 2017, un total de 6,1 millions de dollars a été collecté en dons. La majorité du soutien de la fondation provient de donateurs individuels, à hauteur de dix dollars en moyenne.
Source : Le figaro
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