
qu'est-il recommandé pour la conception et le développement logiciel cette année ?
Depuis quelques années, l'État français publie ce qu'il appelle le Socle Interministériel de Logiciels Libres (SILL), une liste de logiciels libres préconisés correspondant à chaque cas d'usage. Les logiciels sont classés en trois niveaux de recommandation : recommandé, en observation, en fin de vie. Le SILL est établi sur une base annuelle par les différents groupes de travail interministériels pour le logiciel libre, sous le contrôle de la DINSIC (Direction interministérielle des systèmes d'information et de communication). Le SILL 2018 a été validé par la DINSIC et par les DSI ministérielles lors d'une formation technique le 23 janvier 2018 et il est désormais disponible.
Comme d'habitude, il comprend plus d'une centaine de logiciels, y compris pour les développeurs et bien d'autres logiciels destinés à des utilisations variées. Pour la catégorie « Conception et développement », voici ci-dessous quelques logiciels et outils recommandés selon les finalités :
- environnement de développement intégré (EDI) : comme les années précédentes, Eclipse est recommandé en tant qu'EDI et son plugin Acceleo pour la génération de code. Il faut également noter que Visual Studio Code fait son entrée cette année dans la liste des EDI recommandés par l'État ;
- développement d'applications Web : OpenJDK comme environnement d'exécution recommandé ;
- outil de gestion de code source : Git comme outil de gestion des configurations (serveur) ;
- gestion des anomalies : Mantis BT est recommandé en tant qu'outil de remontée de bogue ;
- installation, packaging, diffusion et distribution : Maven comme outil recommandé pour la gestion des dépendances, Yarn est en observation. NPM est également en observation pour les gestionnaires de paquets pour Node.js ;
- outils d’analyse et de modélisation : Pencil est recommandé pour le maquettage IHM (statique ou dynamique) ;
- test et intégration : JUnit comme outil de gestion des tests unitaires, Fitnesse et DbFit comme outils d'injection afin de tester les couches basses, Jenkins comme outil d'aide à la livraison (dépôt, intégration continue...), Squash TA pour l'automatisation des tests, Selenium Server et Selenium IDE pour l'automatisation des tests Web et Squash TM et Jaller pour la gestion des campagnes de tests;
- etc.

On peut également s'intéresser à la catégorie « Données et contenu » où les logiciels recommandés selon la finalité sont les suivants :
- systèmes de gestion de bases de données relationnelles : PostreSQL est recommandé comme base de données transactionnelle, MariaDB comme base transactionnelle cluster et PostGIS comme base de données géomatique ;
- systèmes de gestion de bases de données non relationnelles : MongoDB est recommandé comme base de données NoSQL.
On ne saurait être exhaustif ici, mais pêle-mêle, on peut encore citer parmi les autres logiciels recommandés par l'État en 2018 :
- authentification : KeePass comme gestionnaire de mots de passe et VeraCrypt (en observation) pour le chiffrement de disques ;
- suites bureautiques : LibreOffice ;
- éditeur de texte : Notepad++ ;
- lecteur multimédia : VLC ;
- courrielleur : Thunderbird ;
- client de messagerie : Roundcube ;
- client de messagerie instantanée : Jitsi ;
- client FTP : Filezilla ;
- navigateur : Firefox ESR ;
- logiciel de compression : 7zip ;
- systèmes d'exploitation serveur : les distributions GNU/Linux CentOS, Ubuntu (écoles) et Debian ;
- etc.
Source : SILL 2018 (pdf)
Et vous ?



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