
La technique est baptisée « authentification en temps réel basée sur des paramètres de débit sanguin » et s’appuie sur une instrumentation intégrée aux terminaux informatiques actuels – ordiphones, montres connectées, etc. – pour prendre des mesures de marqueurs physiologiques, morphologiques ou statistiques quant à ce qui concerne la manière dont le sang circule.
En matière d’authentification qui, il faut le souligner, est le processus permettant au système de s'assurer de la légitimité de la demande d'accès faite par une entité (être humain ou un autre système...) afin d'autoriser l'accès de cette entité à ses ressources (applications, etc.), l’un des aspects clés est la réactivité du système ou sa rapidité à donner une réponse à la requête d’accès à une ressource. Le brevet ne s’étend pas à ce propos et met plutôt de l’emphase sur le fait que les vaisseaux sanguins de différents utilisateurs ne sont presque jamais identiques.
Le contenu de cette demande n’est pas sans rappeler Wenyao Xu, un chercheur de l’université de Buffalo aux États-Unis. Au mois d’octobre 2017, son équipe a, dans le cadre de la 23e conférence annuelle MobiCom (Mobile Computing and Communication), présenté un système d’authentification avec le cœur humain comme pièce centrale. Dénommé Cardiac Scan, le dispositif s’appuie sur des propriétés géométriques (forme et taille) et rythmiques du cœur comme paramètres d’identification du possesseur d’un système. Wenyao Xu rapporte que le dispositif intègre un radar Doppler qui les mesure en moins de 10 secondes lors d’un scan initial du cœur.
Dans ce cas-ci au moins, des précisions sur la réactivité du système et une promesse de robustesse (contre les attaques) basée sur le fait que chaque individu possède un cœur avec des propriétés uniques. C’est en cela que ces derniers sont censés supplanter leurs prédécesseurs (analyse de l’empreinte digitale, de l’iris ou du visage). L’avantage des données biométriques liées au cœur est qu’elles ne sont pas aussi facilement accessibles que le visage, l’empreinte digitale ou l’iris. Toutefois, des questions demeurent. Par exemple, que se passe-t-il au cours du temps lorsque le possesseur vieillit et que lesdits marqueurs subissent les caprices de l’âge ? Maintenant, on parle seulement de brevet. L’apparition d’une telle solution sur des produits de la marque n’est donc pas une certitude.
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