Les sociétés Samsung, Hynix, Infineon, NEC, Hitachi, Mitsubishi, Toshiba, Elpida et Nanya viennent d'écoper de plusieurs amendes majeures infligées par la Commission européenne, dont le montant total s'élève à 331 millions d'euros.
Pourquoi une telle sanction ? Pour "entente illégale dans le secteur des puces à mémoire".
En 2005, Samsung, Infineon, Hynix et d’autres fabricants de mémoires ont plaidé "coupable" pour entente sur les prix aux États-Unis (pour la période allant de 1999 à 2002).
Suite à cela, Bruxelles a investigué le dossier avant de statuer hier. L'entente aurait en fait eu lieu du 1er juillet 1998 au 15 juin 2002, via un réseau de correspondants et l'échange d'informations sensées rester secrètes. Ainsi, les producteurs ont réussi à se mettre d'accord sur les tarifs des DRAM.
Le 21 octobre 2009, la Commission européenne a réalisé plusieurs perquisitions simultanées dans les sièges de plusieurs sociétés, localisés dans différents pays membres de l'Union. Elle déclarait ensuite «penser que les sociétés concernées pourraient avoir violé les règles du traité européen interdisant les échanges d'informations sensibles et d'entente sur les prix».
Enfin, le groupe Micron est également impliqué dans l'affaire, mais pas condamné, car il aurait révélé les pratiques illégales du secteur à la Commission.
Source : Communiqué de presse

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