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Facebook, Google et d'autres plateformes tous unis au sein du Trust Project,
Pour plus de transparence sur les actualités qui circulent sur le Web

Le , par Stéphane le calme

267PARTAGES

3  1 
Un effort qui se revendique non partisan appelé The Trust Project travaille pour remédier à la situation engendrée par les fausses actualités en aidant les utilisateurs en ligne à faire la distinction entre le journalisme fiable et le contenu promotionnel ou la désinformation. Comme l’explique l’université de Santa Clara, qui héberge le projet, The Trust Project est un consortium international d'organes de presse collaborant pour utiliser la transparence afin de construire une presse plus digne de confiance et de confiance.

« Les moteurs de recherche et les plateformes de médias sociaux, devenus d'importants distributeurs d’actualités, participent en tant que partenaires externes. Le Trust Project applique un processus de conception centré sur l'utilisateur. Nous avons recueilli des douzaines d'entrevues approfondies avec un large éventail de voix publiques. Puis, en travaillant avec eux, les responsables de l'information ont identifié et conçu un système d'”indicateurs de confiance” ou de révélations sur le média, l'auteur et les engagements derrière une histoire, pour permettre au public d'identifier la qualité des actualités. Les plateformes numériques, telles que Google, Facebook et Bing, seront en mesure d'utiliser des signaux lisibles à la machine provenant des indicateurs de confiance pour fournir des informations de qualité à leurs utilisateurs. »

Comment cela fonctionne-t-il en pratique ?

Cas de Facebook

Le réseau social a annoncé hier « Qu’à partir d'aujourd'hui, nous commencerons à tester l'affichage de nouveaux indicateurs de confiance des éditeurs grâce à ce module, créé par le Trust Project, un consortium international d'entreprises de presse et d'information collaborant pour bâtir une presse plus fiable et digne de confiance, dans le cadre de nos efforts de renforcer la compréhension des gens des sources et des informations fiables sur notre plateforme. Ce travail a été informé par les commentaires directs des partenaires, dans le cadre du projet Facebook Journalism. »

Pour le moment, seul un petit nombre d’éditeurs pourra utiliser ces indicateurs de confiance ; Facebook prévoit un déploiement à grande échelle au courant des prochains mois.

« Les éditeurs peuvent désormais télécharger des liens vers des informations supplémentaires via leur bibliothèque d'éléments de marque sous leurs outils de publication de pages, notamment des informations sur leur politique d'éthique, leur politique de corrections, leur politique de vérification des faits, leur structure de propriété et leur bannière. Ces indicateurs pourront ensuite s'afficher pour les personnes en tant que contexte supplémentaire sur les articles qu'ils voient dans le fil d'actualité. Nous avons décidé de commencer avec ces indicateurs de confiance initiaux sur la base des commentaires directs des éditeurs et nous chercherons à étendre cet ensemble au fil du temps. »

En clair, une icône apparaîtra à côté des articles dans le fil d'actualité. Lorsque vous cliquez sur cette icône, vous pouvez lire les informations que l'éditeur a partagées sur les « normes d'éthique et autres, les antécédents des journalistes et la façon dont ils font leur travail ».


Cas de Google

Du côté du numéro un de la recherche, les indicateurs de confiance apparaîtront dans Google Actualités, Google Search et dans d'autres produits Google où des actualités sont trouvées.

« Dans un premier temps, le projet a publié huit indicateurs de confiance que les rédactions peuvent ajouter à leur contenu. Cette information aidera les lecteurs à mieux comprendre le type d'histoire qu'ils lisent, qui l'a écrit et comment l'article a été rédigé », a expliqué Google.

Ces huit indicateurs comprennent:
  • les meilleures pratiques : qui finance le média et sa mission, ainsi que les engagements d'un point de vente envers l'éthique, la diversité des voix, l'exactitude, les corrections et autres normes ;
  • l’expertise de l'auteur : des détails sur le journaliste, y compris son expertise et d'autres histoires sur lesquelles il a travaillé ;
  • le type de travail : des étiquettes permettant de distinguer l'opinion, l'analyse et le contenu de l'annonceur (ou parrainé) des reportages ;
  • des citations et références : pour des enquêtes ou des histoires en profondeur, l'accès aux sources derrière les faits et les assertions dans un reportage ;
  • les méthodes : pour des histoires approfondies, des informations sur la raison pour laquelle les journalistes ont choisi de poursuivre une histoire et comment ils se sont occupés du processus ?
  • sources locales : permet aux gens de savoir que l'histoire a des racines locales, l'origine ou l'expertise ;
  • diverses voix : les efforts d'une équipe de rédaction pour apporter des perspectives diverses ;
  • réaction actionnable : les efforts d'une équipe de rédaction pour engager le public dans l'établissement des priorités de couverture, contribuer au processus de rapport, et assurer l'exactitude.



Les éditeurs impliqués dans ce travail comprennent la BBC, dpa, The Economist, le Globe and Mail, Hearst Television, Mic, La Repubblica, La Stampa, le Washington Post, le New York Times et plus encore.

« Dans le monde numérisé et socialement connecté d'aujourd'hui, il est plus difficile que jamais de dire ce qui est un reportage précis, de la publicité ou même de la désinformation », a déclaré Sally Lehrman, journaliste qui a initié le projet, dans un communiqué. « Un public de plus en plus sceptique veut connaître l'expertise, l'entreprise et l'éthique derrière un article d'actualité. Les indicateurs de confiance mettent des outils dans les mains des gens, leur donnant les moyens d'évaluer si les actualités proviennent d'une source crédible sur laquelle ils peuvent compter. »

Source : présentation du Trust Project, Facebook, Google, en savoir plus sur le Trust Project

Et vous ?

Que pensez-vous de ce projet ?

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Avatar de Chauve souris
Membre expert https://www.developpez.com
Le 17/11/2017 à 10:53
Ça embête vraiment les GAFAM qu'il subsiste un peu de liberté d'expression sur le Web et que tout ne soit pas soumis à la pensée unique made in USA. Des "indicateurs de confiance", ben voyons, "Avec privilège du Roy" disait-on jadis. Si "ceux qui ne sont rien" osent publier sur le Web des propos qui ne vont pas dans le bon sens du moment (bon sens très réversible mais l'essentiel est de faire croire qu'il en a toujours été ainsi) ça va générer un bruit de fond perturbant pour la mélodie officielle.

En effet il est très désagréable pour le business militaro-industriel et pétrolier que des indépendants des grands groupes de presse, tous acquis au business précédent osent perturber leurs "informations" par des éditeurs encore libres et des sites Web également comme ce fut le cas d'une journaliste qui osa aller y voir de plus près dans le groupe Monsanto.

En même temps se tient un discours sur "la neutralité du Web". Discours totalement hypocrite et qui ne trompe personne. Seule la Chine et la Corée du Nord ont pu complètement verrouiller Internet. J'imagine qu'il en est de même dans les monarchies et les dictatures musulmanes où de très importants services de police politique traquent le moindre blogueur qui oserait s'émanciper du discours officiel comme ce jeune homme d'Arabie saoudite qui fut condamné à mort pour ses propos.
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Avatar de Neckara
Inactif https://www.developpez.com
Le 29/12/2017 à 20:08
Je reviens rapidement, sur ce dont je parlais plus haut.

De ce que j'ai compris pour le moment, il y a eu concessions, et ensuite privatisation d'actions dans le cas des autoroutes. Bien que la concession puisse se justifier pour des raisons de gestions, la privatisation me semble, quant à elle un peu plus sujette à débat.

Citation Envoyé par liberal1 Voir le message
Pour moi c'est les "enseignements" qui sont fantômes. Par exemple ce qu'on appelle "la physique" qui ressemble à un tirage de nouille avec ce que tient lieu de maths (pas formalisées, mal expliquées, pas comprises). Surtout la thermodynamique où même la plupart des profs admettent qu'ils ne comprennent absolument rien.
Je ne suis pas du domaine de la physique donc je ne saurais dire. Cependant, je n'ai pas l'impression d'avoir vraiment eu de "mauvais profs" durant ma formation.

Citation Envoyé par liberal1 Voir le message
Et je ne parle même pas des filières de sciences sociales tellement bidon qu'elles ne savent même pas elles-même se caractériser
Je ne peux être que d'accord avec toi sur ce point.

C'est une filière qui souffre cruellement d'un manque de culture scientifique, et qui est parasitée par certaines formes de militantismes. Je nuancerais cependant en disant qu'il y a tout de même quelques chercheurs sérieux en sociologie.

Citation Envoyé par liberal1 Voir le message
même un promoteur de l'enseignement du "genre" (la théorie de genre qui n'existe pas, axiomatiquement) reconnait que:
Le premier constat possible est sans conteste le flou conceptuel caractérisant le débat. Alors que les études sur le genre peinent elles mêmes à s'accorder sur les termes centraux de leurs réflexions et sur
leur définition
, on ne saurait exiger de tous une connaissance de ces concepts.
Cela fait quelques années maintenant que je demande à qui veut l'entendre une définition de "genre" et de "transgenre". Je n'ai jamais obtenu une seule définition "précise".

Pourtant le formalisme est la base de tout travail scientifique sérieux. Là on est en train de se demander si "Dieu" existe sans même savoir ce qu'est "Dieu". Autant dire que c'est très mal parti... et ça fait quelques années que cela dure.
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Avatar de Neckara
Inactif https://www.developpez.com
Le 17/11/2017 à 16:35
Et... comment ils calculent leurs indicateurs ?

Car bon, Google n'est déjà pas à une bourde près sur Youtube, je le vois mal ne pas se planter là aussi.
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Avatar de Namica
Membre expérimenté https://www.developpez.com
Le 18/11/2017 à 3:02
Et wikipedia ?
Comment va-t-il s'adapter à cela ?
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Avatar de patic
Membre averti https://www.developpez.com
Le 25/12/2017 à 13:37
C'est une bonne idée.

Par contre, il y a un problème, Google, Facebook, les journaux cités, les grands médias, etc, vont se retrouver avec une très très mauvaise note quand on constate tout ce qui se cache derrière ces organisations. Les pauvres, ils vont perdre toute crédibilité ...

Non, sans rire, cela me fait penser sur le moment à Eco-emballage, une structure créée par les industriels eux-même ...

Dans quel monde vit on ? J'espère que de plus en plus de gens vont enlever leurs œillères.

En attendant, cela devrait vous donner un argument de plus dans le choix de votre navigateur pour tous ceux qui continuent malheureusement d'utiliser Google Chrome ...
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Avatar de patic
Membre averti https://www.developpez.com
Le 28/12/2017 à 12:54
Je répondrai assez simplement : pour t'assurer au mieux d'une part de la neutralité et d'autre part de la non fuite des données et méta données.

Cependant comme toute personne honnête, je te dirai de ne pas me croire sur parole et de faire tes propres recherches afin de construire ton avis sur la question au fil du temps. Toute personne qui te dira l'inverse en assurant qu'elle a La Vérité absolue est à fuir.

Bon courage dans tes recherches, essaies d'utiliser des moteurs de recherche alternatif, chez moi j'essaie qwant en ce moment. Jettes aussi un œil à ce que fait Framasoft avec sa campagne "dégooglisons le web". Ce ne sont que des pistes parmi d'autres.

Petite remarque cependant, Chrome est un bon navigateur d'un point de vue technique et performance, je n'ai aucun doute là dessus. Mais quand son concepteur écrit "don't be evil" et qu'il fait tout l'inverse, je choisis de faire un acte politique en délaissant ce choix, je fais ma part, voilà tout, à chacun d'être courageux.
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Avatar de liberal1
Inactif https://www.developpez.com
Le 28/12/2017 à 19:30
À l'époque :

Google is not a conventional company. We do not intend to become one. Throughout Google’s evolution as a privately held company, we have managed Google differently. We have also emphasized an atmosphere of creativity and challenge, which has helped us provide unbiased, accurate and free access to information for those who rely on us around the world.
https://www.sec.gov/Archives/edgar/d...htm#toc59330_1

Maintenant (mon résumé) :

"On va organiser le Web pour mettre en avant la 'vérité' (le consensus gochiste) et éliminer les 'fake news' (tout ce qui n'est pas compatible avec notre vision bisounourse du monde."
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Avatar de patic
Membre averti https://www.developpez.com
Le 28/12/2017 à 20:49
which has helped us provide unbiased, accurate and free access to information
Google n'a jamais été gratuit, ce n'est pas parce que le coût n'est pas payé directement qu'on ne le paye pas plus tard.

Il faut réfléchir un petit peu, le business model de Google repose sur le fait de faire payer les entreprises pour être facilement identifiées et pour pouvoir faire de la pub. Et pour se garantir des bénéfices records ils s'arrangent en plus pour avoir le quasi monopole. Qui achètent au final les produits ou services de ces entreprises clientes de Google, c'est nous, c'est donc bien nous qui contribuons indirectement à payer Google.

Il est important de comprendre les enjeux quand on a des grosses entreprises comme Google qui dominent le web. Tout monopole ou oligopole est dangereux pour la liberté et la sécurité des peuples.

"le consensus gochiste" : je pense que tu veux écrire "le consensus gauchiste". En aucun cas des entreprises multinationales sont gauchistes. C'est tout l'inverse. Par contre si tu crois que les socialistes en France ou bien les démocrates aux USA sont de gauche alors je comprends tes propos. Mais sache que la soit disante opposition droite/gauche représentée dans nos systèmes politiques est totalement bidon, leur politique économique et financière est la même, ils se battent juste sur des sujets de société pour monopoliser l'esprit des citoyens pendant que par derrière ils font les pires choses.
La notion de "fake news" tout comme la notion de complotiste sert à étouffer les voix dissidentes, c'est tout, c'est une raison supplémentaire pour chercher à dominer le web et empêcher les citoyens de s'en servir comme d'un outil pour une véritable démocratie. Ils veulent décider pour nous ce qui est bon de penser, au lieu d'apprendre aux gens dès la petite école à développer un véritable esprit critique.
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Avatar de
https://www.developpez.com
Le 29/12/2017 à 12:20
Citation Envoyé par patic Voir le message
Google n'a jamais été gratuit, ce n'est pas parce que le coût n'est pas payé directement qu'on ne le paye pas plus tard.
On va le payer plus tard ? Je vais devoir ouvrir mon portefeuille ? Non...

Si, Google est gratuit d'un point de vue purement financier ! Je l'utilise gratuitement et je ne paie rien... Même si derrière, ils utilisent mes informations pour faire de l'argent, je ne paie pas un centime... C'est justement leur but

Après, on peut utiliser d'autres systèmes et vouloir garantir sa vie privée car on estime qu'elle vaut plus cher que ces services Google gratuit, mais c'est un autre débat...

Vite vite "Quand c'est gratuit, c'est toi le produit..."
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Avatar de Neckara
Inactif https://www.developpez.com
Le 29/12/2017 à 12:26
Peut-être serait-il bon d'arrêter d'essayer de montrer que telle ou telle chose est "de droite" ou "de gauche", et de se concentrer sur le fond du problème soulevé ?

Notamment, car les notions de "gauche" et de "droites" sont très floues, et qu'il y a une fâcheuse tendance d'attribuer à la droite, ou à la gauche, ce qui ne nous plaît pas, selon si on se revendique de gauche, ou de droite.
Par exemple, l'espionnage totale de toute dissidence est aussi bien de droite que de gauche, que ce soit les dictatures fascistes ou communistes, les deux visent la surveillance de masse.

La politique économique est difficile à évaluer, étant actuellement dans une situation économique peu confortable, et ayant depuis trop longtemps repoussé des réformes de fond nécessaires. La politique économique se fait aussi en tenant compte de la situation internationale et des politiques des autres pays. Il faut donc bien séparer les convictions, les possibilités, et les actions politico-économiques.

La politique économique n'est cependant à ne pas confondre avec la politique "sociale" dont fait référence liberal1, dont certains courants en Amériques sont assimilables à de l'extrême-gauche. On n'en parle malheureusement que peu dans les médias français, mais ces courants sont assez inquiétant, et atteignent un niveau que nous n'avons pas, ou peu, en France.

Bon, je n'ai pas tout lu en détail vos interventions, mais si l'un parle de politique économique pendant que l'autre parle de politique sociale, vous risquez en effet de ne pas vous comprendre.
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