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Pour ou contre le fait d'être surveillé par votre patron en entreprise ?
Les technologies mises en place sont de plus en plus sophistiquées

Le , par Stéphane le calme

494PARTAGES

14  0 
Êtes-vous pour ou contre le fait d'être surveillé par votre patron en entreprise ?
Contre, je trouve cela trop intrusif
77 %
ça dépend de plusieurs paramètres (industrie, poste, etc.)
14 %
Pour, après tout je ne fais rien de repréhensible
9 %
Je n'ai pas d'avis sur la question
0 %
Voter 35 votants
Comment un employeur peut-il s'assurer que ses télétravailleurs ne se relâchent pas ? Pour la société Crossover, la réponse est de prendre des photos d'eux toutes les 10 minutes grâce à leur webcam. Les images sont prises par l'outil de productivité de Crossover, WorkSmart, et combinées avec des captures d'écran de leur poste de travail avec d'autres données (comme l'utilisation des applications et les frappes clavier) pour déterminer un « score de focus » et un « score d'intensité » qui peuvent alors être utilisés pour attribuer de la valeur aux pigistes.

Il arrive que le travailleur en entreprise ne soit pas épargné. En effet, comme l’indique The Guardian, « le logiciel de surveillance a commencé par la surveillance des courriels et des téléphones, mais il inclut désormais le suivi de la navigation sur le Web, des messages texte, des captures d’écran, des frappes de clavier, des messages sur les médias sociaux, des applications de messagerie privée comme WhatsApp et même des interactions en face à face avec les collègues ».

« Si vous êtes un parent et que vous avez un fils ou une fille qui arrive à la maison en retard et ne fait pas ses devoirs, vous pourriez vous demander ce qu'il/elle fait. C'est la même chose pour les employés », a déclaré Brad Miller, chef de la direction de Awareness Technologies, qui vend un ensemble d'outils de surveillance des employés sous la marque Interguard.

Sanjeev Patni, de Crossover, insiste sur le fait que les travailleurs doivent surmonter la conscience de soi initiale au bout de quelques jours et accepter la nécessité d'une telle surveillance comme ils font de la vidéosurveillance dans les centres commerciaux. « La réponse est "OK, je suis surveillé, mais si l'entreprise paie pour mon temps, en quoi est-ce important si elle enregistre ce que je fais ? C'est seulement pour mon amélioration” », a-t-il préconisé. Pourtant, cette règle ne s’applique généralement pas aux responsables.


La majorité des fournisseurs de technologies de surveillance concentrent leur attention sur le secteur financier, où les entreprises sont légalement tenues de suivre les communications du personnel pour prévenir les délits d'initiés. Mais ils vendent de plus en plus leur technologie à un plus grand nombre d'entreprises pour surveiller la productivité du personnel, les fuites de données et les violations des ressources humaines, comme le harcèlement sexuel et les comportements inappropriés.

Mais les entreprises font parfois valoir que ces outils peuvent permettre de protéger les employés. The Guardian évoque le cas de WireTap, spécialisé dans la surveillance des forums de discussion en milieu professionnel tels que Facebook Workplace, Slack et Yammer afin d’identifier, entre autres, « le harcèlement intentionnel et involontaire, les menaces, l’intimidation ». L'an dernier, un employé d'une société de services informatiques a envoyé un message de discussion privé à un ami au travail, inquiet d'avoir partagé son identité sexuelle avec son manager lors d'une réunion et craignant de subir des représailles professionnelles. Wiretap, la plateforme qui permet. WireTap a permis de détecter la préoccupation de l'employé et d’alerter un cadre supérieur de la société qui a ensuite pu intervenir, parler au gestionnaire et désamorcer la situation.

« Avoir de la visibilité vous permet d'intervenir de manière productive », a déclaré Greg Moran, chef de l'exploitation de Wiretap.

Pour surveiller la productivité, le logiciel peut mesurer les proxies telles que le nombre d'e-mails envoyés, les sites Web visités, les documents et applications ouvertes et les frappes au clavier. Au fil du temps, il peut construire une image du comportement typique de l'utilisateur et ensuite lancer une alerte dès lors qu’un employé s’en écarte. « S'il est normal que vous envoyiez 10 courriels, tapiez 5000 frappes et soyez actif sur un ordinateur pendant trois heures par jour, si tout à coup vous n'êtes actif qu'une heure ou que vous tapez 1000 frappes, il semble y avoir un creux dans la productivité », a déclaré Miller. « Ou si vous touchez habituellement 10 documents par jour et en imprimez deux et que vous en touchez soudainement 500 et que vous en imprimez 200, cela peut signifier que vous volez des documents en vue de quitter l'entreprise. »


D'autres entreprises, comme Teramind, cherchent à mesurer la distraction en examinant combien une personne passe d'une application à l'autre. « Si un collaborateur écrit un document et que chaque seconde il navigue entre Hipchat, Outlook et Word, il y a un problème qui peut être résolu en le traitant avec l'employé », a déclaré le PDG de Teramind, Isaac Kohen.

Des entreprises comme Digital Reasoning recherchent des indicateurs plus subtils d'actes répréhensibles possibles, tels que le changement de contexte. Par exemple, une personne peut suggérer de continuer une discussion vers une application disposant du chiffrement comme WhatsApp ou Signal, ce qui pourrait être un indicateur du fait que le sujet est trop risqué pour le réseau d'entreprise. « Maintenant, les gens savent que beaucoup de ces systèmes de surveillance des communications sont de plus en plus sophistiqués, ils disent, 'Hey passons à l'autre application” ou “Rendez-vous en bas pour le café”. Ce sont de petits indices qui ont fait surface dans les poursuites », a déclaré le chef de produit de Digital Reasoning, Marten den Haring.

Même WhatsApp n'est pas à l'abri de logiciel de surveillance comme Qumram, qui est déployé sur les appareils des employés, avec leur consentement, pour faire des captures d’écran de tout ce qu'ils font, y compris les messages qu'ils envoient aux clients en utilisant WhatsApp. « C'est vraiment Big Brother qui vous regarde », a déclaré Patrick Barnett de Qumram. Néanmoins, la technique d'espionnage que la plupart des entreprises évitent, malgré l'enthousiasme de Crossover, est d'accéder aux webcams des employés.

Source : The Guardian

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Avatar de el_slapper
Expert éminent sénior https://www.developpez.com
Le 08/11/2017 à 9:21
Ils ont le droit de le faire. Pour autant, ça n'est pas toujours très futé. Et ça n'est pas nouveau. Il y a vingt ans, avec des moyens plus rudimentaires, certains pratiquaient le "management par la promenade". C'est à dire "je me promène dans les bureaux, et je mets un croix 'bosse' ou 'ne bosse pas', et ceux qui ne bossent pas assez à mon gout, je les vire".

C'était idiot à l'époque, ça récompensait l'apparence de travail et le présentéisme. Ca l'est tout autant aujourd'hui, pour à peu près les mêmes raisons. Quand il était chef de projet(83-85, tout ceci ne nous rajeunit pas), mon père me disait que le meilleur développeur de son équipe, il ne l'a jamais vu bosser en dehors des revues de code. Et les revues de code prouvaient qu'il avait, pourtant, produit beaucoup, et que ça marchait assez bien, et que c'était assez propre. J'en ai vu 2-3 comme ça, même si pas aussi marqués, notamment un gars qui passait l'essentiel de ses 11 heures par jour au bureau à aider ses petits camarades au lieu de bosser..... et qui pourtant produisait plus qu'eux. Et j'en ai vu d'innombrables qui tapaient du code toute la journée, et laissaient un grand néant à la fin de la journée, voir avaient saboté le travail de leurs petits camarades.

Tout ces trucs là, c'est de la fainéantise. Du refus de faire du vrai management, c'est-à-dire connaitre les équipes et leur métier, et mettre en place des indicateurs qui permettent réellement de mesurer si le boulot avance. J'ai eu une seule chef comme ça, qui ne pigeait rien à la partie technique de mon boulot, mais savait ce qu'il y avait à faire(corriger les bugs à chaud et gérer les alertes de production), et qui grâce à des mesures indirectes mais pertinentes, savait que je faisais l'affaire(et mes camarades aussi, on était une bonne équipe). Un jour, elle a été remplacée, et son remplaçant m'a accusé d'être une feignasse parce-que je faisais 0830-1730 au lieu de 0930-1830. Il n'est pas resté longtemps, fort heureusement. Contrairement à elle, lui, il ne faisait qu'une apparence de management, pas un vrai management.

Après, de la surveillance pour trouver le harcèlement, sur le principe, pourquoi pas, mais sur l'application, j'ai comme un doute.....
14  0 
Avatar de LSMetag
Expert confirmé https://www.developpez.com
Le 08/11/2017 à 9:49
C'est plus contre-productif qu'autre chose. C'est anxiogène et perturbe donc la productivité. Le contrôle sur le gestionnaire de code-source et la communication suffisent.
Dans le cas du télétravail, ça peut au contraire être sécurisant, mais de façon raisonnable. On n'est pas forcément dans un environnement qui favorise la concentration et on peut se disperser ce qui introduit l'angoisse de mal travailler. Les commit, shelve, Workitems et la communication, de façon journaliers, suffisent.

Ce qui compte c'est de travailler un nombre d'heures correct (les collègues le voient), d'être disponible et d'effectuer les tâches données de notre mieux. De rendre compte de l'état d'avancement ou des difficultés également.

Après que tu ailles sur les forums de Developpez.com, les actualités, Amazon, Facebook,... on s'en moque un peu. Bon on évite quand même Youporn et les trucs illégaux pour ne pas poser problème à l'entreprise.

Les supérieurs sont des êtres humains. Si quelque chose ne va pas, on va leur en parler. Si tu te fais harceler sur Skype, tu enregistres la communication au cas où (et fais une capture d'écran), et tu préviens le collègue fautif. Si il poursuit, tu soumets ça à ta hiérarchie. Une collègue s'est fait harceler (pas sexuellement). D'autres collègues et sa supérieure l'ont remarqué. Elle a mis les points sur les "i", transmis au manager qui a averti, et ça s'est arrangé.

Dans des entreprises non informatiques, il suffit de mettre en place des objectifs, d'enregistrer ce qui est fait (par exemple dans un diagramme de Gant), et encore une fois de communiquer avec sa hiérarchie.

Dernière chose : Mauvaise idée si on ne veut pas que des collaborateurs talentueux aillent voir ailleurs (car ils le peuvent)
10  0 
Avatar de
https://www.developpez.com
Le 08/11/2017 à 9:28
C'est encore pire que du micro-management, et de ma modeste expérience, dans un environnement de prestation intellectuelle, les résultats d'une telle approche ont été immanquablement désastreux. Dans le meilleur des cas, les employés utilisent des subterfuges pour "contenter" le manager, et les meilleurs éléments démissionnent très rapidement.
Quel est le but de l'employeur ? que l'employé soit vissé à sa chaise de 8h00 à 18h00 avec les 48' de pauses contractuelles, en faisant mine d'être investi à 200%, ou que le travail soit fait en temps et en heure, de bonne qualité, que les clients soient satisfait ?
A traiter les gens comme des enfants, ils finissent par se comporter comme des enfants.
9  0 
Avatar de captaindidou
Inactif https://www.developpez.com
Le 08/11/2017 à 13:45
Contre la surveillance des salariés.

Car:

On peut fabriquer des pseudo-preuves qui ne représentent pas le quotidien. Ce doit être sur l'absence de production que l'on doit se baser.
Pour 5 % de tires-au-flanc, on déstabilise 95 % des salariés.

En plus, quand on pense au temps passé en pause cigarette des managers et en réunionite... au prix qu'ils coûtent sans qu'ils ne daignent à compenser par leur travail ...
9  0 
Avatar de 4sStylZ
Membre éprouvé https://www.developpez.com
Le 08/11/2017 à 9:58
Personnellement je pense que la répression ne doit être qu’une ultime solution quand tous les autres leviers ne fonctionnent pas. Une société qui géneralise ce genre de chose ne prend même pas la peine de chercher les leviers pour motiver son équipe.

Je suis d’accord aussi avec ce qui est dit plus haut sur les meilleurs élements. Le salaire, l’équipe, les technos hype du moment ça fait pas tout.
Les meilleurs élements finissent toujours par regarder les sociétés quand celles-ci les brident, eux, ou leurs collègues :

- Des libertés individuelles / flicage (c’est de ça qu’on parle ici).
- Des frein à l’innovation.
- Des processus quand ceux-ci deviennent la maison des fous d’Asterix / sont inadaptés à la taille de la société ou des équipes.
- …

Le problème c’est que les meilleurs élements ont souvent de la confiance et savent qu’ailleurs… Ça peut mieux se passer…
8  0 
Avatar de MaximeCh
Membre éprouvé https://www.developpez.com
Le 08/11/2017 à 10:57
La première chose que je fais dès que je vois une webcam, c'est de mettre du sparadrap dessus
8  0 
Avatar de disedorgue
Expert éminent sénior https://www.developpez.com
Le 10/11/2017 à 10:28
Moi, ça me fais penser à la fameuse:
Histoire de la fourmi travailleuse

Il était une fois, une Fourmi heureuse et productive qui tous les jours arrivait de bonne heure à son travail. Elle passait toute sa journée à travailler dans la joie et la bonne humeur, poussant même la chansonnette. Elle était heureuse de travailler et son rendement était excellent mais, malheur, elle n'était pas pilotée par un manager !

Le Frelon, PDG de l'entreprise, considérant qu'il n'était pas possible que la situation puisse perdurer, créa un poste de manager pour lequel il recruta une Coccinelle avec beaucoup d'expérience. La première préoccupation de la Coccinelle fut d'organiser les horaires d'entrée et de sortie de la fourmi. Elle créa également un système de compte-rendu et de fiches navettes. Très vite, il fallut engager une secrétaire pour l'aider à préparer les dossiers et le reporting, si bien qu'elle recruta une Araignée qui mit sur pied un système de classement et qui fut chargée de répondre au téléphone.

Pendant ce temps là, la fourmi heureuse et productive continuait de travailler, travailler, travailler. Le Frelon, PDG de l'entreprise, était ravi de recevoir les rapports de la Coccinelle, si bien qu'il lui demanda des études comparatives avec graphiques, indicateurs et analyses de tendance. Il fallut donc embaucher un Cafard pour assister le manager et il fallut acheter un nouvel ordinateur avec une imprimante.

Assez vite, la Fourmi heureuse et productive commença à baisser de rythme et à se plaindre de toute la paperasserie qui lui etait dorénavant imposée. Le Frelon, PDG de l'entreprise, considéra qu'il était temps de prendre des mesures. Il créa donc le poste de chef de service pour superviser la Fourmi heureuse et productive.

Le poste fut pourvu par une Cigale qui changea tout le mobilier de son bureau et qui demanda un nouveau fauteuil ergonomique ainsi qu'un nouvel ordinateur avec écran plat. Seulement, avec plusieurs ordinateurs, il fallut aussi installer un serveur réseau. Le nouveau chef de service ressenti rapidement le besoin de recruter un adjoint (qui était son assistant dans son ancienne entreprise) afin de préparer un plan stratégique de pilotage ainsi que le budget de son nouveau service. Pendant ce temps-là, la Fourmi était de moins en moins heureuse et de moins en moins productive.

"Il va nous falloir bientôt commander une étude sur le climat social", dit la Cigale. Mais, un jour, le Frelon, PDG de l'entreprise, en examinant les chiffres, se rendit compte que le service dans lequel la Fourmi heureuse et productive travaillait n'était plus aussi rentable qu'avant. Il eut donc recours aux services d'un prestigieux consultant, M. Hibou, afin qu'il fasse un diagnostic et qu'il apporte des solutions.

Le Hibou fit une mission de trois mois dans l'entreprise à l'issue de laquelle il rendit son rapport : "il y a trop de personnel dans ce service".

Le Frelon, PDG de l'entreprise, suivit ses recommandations et... licencia la Fourmi !
7  0 
Avatar de coolspot
Membre éprouvé https://www.developpez.com
Le 08/11/2017 à 16:33
Tout simplement scandaleux comme système. Tout ce que ca va engendre c'est des cout faramineux de mise en place et des cout faramineux en assurance maladie pour cause de RPS.

Enfin bon franchement "les décideurs" de ce genre de pratique devrait vraiment consulter parce qu'il faut vraiment pas tourner rond pour imaginer et penser que ce genre de pratique apportera du positif.

Mais bon c'est l'infantilisation de la société et le fait qu'on traite les salarié de plus en plus comme des enfants attardés au lieu d'adulte responsable.

Enfin ce genre de bêtises managériale ce sont encore les boites qui paye en cacahuète qui vont les mettre en place. Je ne crois pas que les GAFA par exemple ont pour ambition de mettre en place ce genre de "management".

Et bon on en revient au fameux proverbe "When you pay peanuts, you get monkeys"
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Avatar de MaximeCh
Membre éprouvé https://www.developpez.com
Le 09/11/2017 à 15:15
Citation Envoyé par Ryu2000 Voir le message
À l'écrit il est difficile de savoir si les propos sont sérieux ou si c'est une blague.
J'ai découvert hier que ça avait un nom : la loi de Poe
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Avatar de Loceka
Expert confirmé https://www.developpez.com
Le 09/11/2017 à 15:22
Citation Envoyé par Ryu2000 Voir le message
À l'écrit il est difficile de savoir si les propos sont sérieux ou si c'est une blague.
Indice : je suis actuellement au travail.
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