
Tout commence avec des publications de l’Electronic Frontier Foundation (EFF) parues au mois de mai. D’après lesdits contenus, en plus du processeur sur les cartes mères Intel, le pont sud (PCH) contient un microcontrôleur : le moteur d’administration Intel. Les publications ont été exhaustives sur divers aspects liés au fonctionnement de ce dernier, mais rien n’a filtré jusque là sur son système d’exploitation.
D’après une publication d’International Data Group (IDG), un média spécialisé en technologie, le moteur d’administration Intel fait tourner MINIX. Information difficile à confirmer via des sources alternatives quand on sait le mystère qui entoure ce « processeur dans le processeur. » Elle a néanmoins le mérite de pouvoir faire tomber plus d’un quant à la question de savoir lequel des systèmes d’exploitation actuels (Linux, Windows, etc.) est le plus populaire. Si l’information d’IDG s’avère exacte alors MINIX est de facto le système d’exploitation le plus populaire, référence faite à l’hégémonie d’Intel sur le marché des PC.
Dans des développements datant du 24 avril 2017, la firme de sécurité Positive Technologies décrit le moteur d’administration Intel comme un processeur capable d’accéder à toutes les régions de la mémoire vive (chose impossible au système d’exploitation de l’utilisateur). Ce détail est complété par celui d’IDG qui souligne que MINIX tourne sur le moteur d’administration Intel avec le niveau de privilège le plus élevé. D’après une publication de Google à ce sujet, ce niveau de privilège ouvre l’accès à un serveur Web (en plus d’autres fonctionnalités à problème) sur le moteur d’administration Intel.
Le moteur d’administration Intel et son système d’exploitation ne sont pas accessibles par le possesseur de l’ordinateur. À qui Intel a-t-il donc réservé l’exclusivité de la manipulation de ces fonctionnalités ? D’après une publication parue sur cette plateforme au mois d’août, aux agences gouvernementales américaines.
Google a annoncé son intention de désactiver le moteur d’administration Intel sur ses serveurs pour des raisons évidentes de sécurité. Le lecteur intéressé peut se pencher sur le billet de blog de la firme de sécurité Positive Technologies pour voir comment y arriver.
Sources
International Data Group
Positive Technologies
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