
Comment ça marche ? Le système est architecturé autour d’un moteur et d’un capteur piézoélectrique disposés sur une surface solide (bois, métal, plastique, etc.). « Lorsqu’un moteur excite une surface, le contact d’un objet ou d’un doigt avec cette dernière peut être détecté en analysant les ondes reçues par le capteur », écrivent les chercheurs dans leur publication de recherche.
En d’autres termes, le moteur transmet des vibrations au capteur. Lorsqu’un utilisateur entre en contact avec la surface avec l’un de ses doigts, l’onde se trouve modifiée. Les chercheurs mettent cet état de choses à profit pour en déduire une signature d’authentification. D’après ces derniers, la signature est unique par utilisateur et par doigt.
Les chercheurs font état de ce que les signatures générées gagnent en robustesse si l’utilisateur rentre un code ou dessine une forme comme ce qui se fait avec les écrans tactiles des smartphones. Dans ce cas, les signatures générées sont plus longues que dans le cas d’une unique pression avec un doigt. Plus de détails sur l’algorithme d’extraction des propriétés « intéressantes » du signal généré par le capteur dans la publication citée en source. Bonne lecture aux amateurs et professionnels de traitement du signal particulièrement gâtés par ces développements.
D’après les chercheurs, le système offre plus de sécurité que les équipements biométriques actuels (scanner pour iris, etc.). De plus, il est annoncé comme étant d’un coût moindre en comparaison à l’existant, le tout en étant aisé à maintenir et peu énergivore.
VibWrite est annoncé avec une précision qui va jusqu’à 95 % entre deux essais et un taux de faux positif inférieur à 3 %. En liaison avec ces chiffres, les chercheurs soulignent que lors des essais, certains utilisateurs ont dû dessiner les formes ou entrer le code plusieurs fois pour passer le test d’authentification. Au-delà de cet aspect, les chercheurs indiquent également que l’autre chantier sera celui de l’évaluation du comportement du système à l’extérieur, notamment, vis-à-vis des variations des conditions atmosphériques (température, pression, humidité, etc.).
VibWrite a été présenté au public lors d’un congrès de l’Association for Computing Machinery (ACM) tenu au courant du mois d’octobre. D’après les chercheurs, le système pourra être commercialisé dans quelques années.
Source
Publication de recherche (format PDF)
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