Dans cette dernière publication, pas grand-chose à se mettre sous la dent, si ce n’est quelques détails de l’organisation physique du système de contrôle. Au centre de ce dernier, des cartes à microcontrôleurs PIC (des PIC24FJ32 plus précisément) qui communiquent entre elles via des connexions séries chiffrées. Pour les amoureux d’électronique numérique, des détails plus ou moins exhaustifs sur différentes séquences de fonctionnement du système, comme sur le diagramme ci-dessous, relatif aux conditions de lancement d’un missile.
Pour le reste, difficile de savoir pourquoi ces plans se retrouvent entre les mains de la division de la CIA chargée du développement de malwares, comme le souligne WikiLeaks. Notons au passage que ce système de contrôle a été conçu en partenariat avec Raytheon, une entreprise américaine du domaine de l’aérospatial et de la défense, sur laquelle la CIA s’est appuyée pour le développement de malwares inspirés de ceux développés par des groupes de cybercriminels russes et chinois.
Si l’on se base sur le fait que les ingénieurs attribuent généralement des noms de code significatifs à leurs projets, alors une petite recherche permet de se rendre compte que le terme Protego renvoie à un bouclier permettant de se protéger d’attaques physiques et magiques, allusion faite ici aux aventures d’Harry Potter. Si les concepteurs de ce système avaient bien ces aventures à l’esprit au moment d’attribuer ce nom à ce projet, alors il se pourrait que le système ait été conçu pour servir de bouclier. Oui, mais à quoi ? Serait-on en droit de se poser la question.
Source : WikiLeaks
Et vous ?
Qu’en pensez-vous ?
Voir aussi :
Des hackers peuvent contrôler un avion en exploitant une vulnérabilité présente dans un système de divertissement pour avions de ligne
Des hackers piratent le système de traitement d'eau d'une société et parviennent à modifier les adjuvants chimiques apportés à l'eau potable