Parmi les membres, nous retrouvons :
- Paul Atkins, PDG de Patomak Global Partners
- Mary Barra, présidente et chef de la direction de General Motors
- Toby Cosgrove, chef de la direction de Cleveland Clinic
- Jamie Dimon, président et chef de la direction de JPMorgan Chase
- Larry Fink, président et chef de la direction de BlackRock
- Rich Lesser, président et chef de la direction de Boston Consulting Group
- Doug McMillon, président et chef de la direction de Wal-Mart Stores, Inc.
- Jim McNerney, ancien président, président et chef de la direction de Boeing
- Indra Nooyi, présidente et chef de la direction de PepsiCo
- Adebayo "Bayo" Ogunlesi, président et directeur associé de, Global Infrastructure Partners
- Ginni Rometty, présidente et chef de la direction d’IBM
- Kevin Warsh, ancien membre du conseil d'administration de la Réserve fédérale.
- Mark Weinberger, président et chef de la direction d’EY
- Jack Welch, ancien président et chef de la direction de General Electric
- Daniel Yergin, lauréat du prix Pulitzer, vice-président de l'IHS Markit
En parallèle, en janvier, le Président Trump a également annoncé que dans le cadre de son programme global de création d'emplois, il lancera la Manufacturing Jobs Initiative.
Il est allé à la rencontre de certains des chefs d'entreprise les plus prospères et créatifs dans le but de partager leurs expériences et leurs idées. Il a expliqué qu’il envisage de rechercher continuellement de l'information et des perspectives d'un large éventail de chefs d'entreprise sur la meilleure façon de promouvoir la croissance de l'emploi.
La première série de réunions a été organisée par Andrew Liveris, président et chef de la direction de Dow Chemical Company. Voici la liste des chefs d’entreprise qui ont participé à la genèse de ce projet :
- Andrew Liveris, The Dow Chemical Company
- Bill Brown, Harris Corporation
- Michael Dell, Dell Technologies
- John Ferriola, Nucor Corporation
- Jeff Fettig, Whirlpool Corporation
- Mark Fields, Ford Motor Company
- Ken Frazier, Merck & Co., Inc.
- Alex Gorsky, Johnson & Johnson
- Greg Hayes, United Technologies Corp.
- Marilynn Hewson, Lockheed Martin Corporation
- Jeff Immelt, General Electric
- Jim Kamsickas, Dana Inc.
- Klaus Kleinfeld, Arconic
- Brian Krzanich, Intel Corporation
- Rich Kyle, The Timken Company
- Thea Lee, AFL-CIO
- Mario Longhi, US Steel
- Denise Morrison, Campbell Soup Company
- Dennis Muilenburg, Boeing
- Elon Musk, Tesla
- Doug Oberhelman, Caterpillar
- Scott Paul, Alliance for American Manufacturing
- Kevin Plank, Under Armour
- Michael Polk, Newell Brands
- Mark Sutton, International Paper
- Inge Thulin, 3M
- Richard Tumka, AFL-CIO
- Wendell Weeks, Corning
Quelques mois seulement après le lancement, un groupe consultatif de la Maison-Blanche des principaux PDG a été démantelé mercredi après une tirade du président Donald Trump qui n’aura laissé au panel que peu de choix, selon un membre. Ce dernier a déclaré « Il y avait une telle tempête », ajoutant que « Vous ne savez pas ce qui se passe ensuite, ce qu'il va dire ou faire par la suite. »
La transgression de trop ?
Samedi 12 août, l’extrême droite américaine la plus activiste – suprémacistes blancs, néonazis, antisémites et membres du Ku Klux Klan, nombre d’entre eux lourdement armés – avait décidé, après plusieurs rassemblements ces derniers mois, de faire une démonstration de force à Charlottesville (Virginie). Le prétexte était la défense de la statue de Robert E. Lee, chef militaire des sudistes durant la guerre de Sécession, que la municipalité a décidé de déboulonner.
Après des affrontements violents avec les militants antiracistes, la manifestation s’est terminée de façon dramatique, un jeune manifestant (20 ans) d’extrême droite ayant foncé avec sa voiture dans la foule, tuant une jeune femme (32 ans) et blessant gravement une vingtaine de personnes.
La réaction du Président en a choqué plus d’un : il a déclaré qu’à Charlottesville il y avait « des torts des deux côtés ». Des propos qui ont vite fait d’être salués par l'ex-leader du Ku Klux Klan David Duke, qui a approuvé le fait que le Président condamne ces « terroristes de gauche », tandis que plusieurs responsables des républicains jusqu’au chef des marines, dénonçaient ce nouveau revirement.
La réaction des PDG ?
Plusieurs d’entre eux se sont désolidarisés en abandonnant son initiative. Le président et chef de la direction de 3M, Inge Thulin, a annoncé sa démission du conseil : « Je crois que l'initiative n'est plus un moyen efficace pour que 3M avance ses objectifs (des États-Unis plus forts, plus sains et plus prospères pour toutes les personnes) » , a-t-il déclaré.
« En tant que PDG de Merck et en mon âme et conscience, je me sens responsable de prendre position contre l'extrémisme », a déclaré Kenneth Frazier.
Trump s’en est pris à ceux qui ont quitté le conseil, qui comprenait des poids lourds de la Tech comme Elon Musk et Travis Kalanick, twittant après la démission du chef de Merck : « Pour tous les PDG qui quittent le Manufacturing Council, j'ai beaucoup de remplaçants. »
Suite à la décision de mercredi du conseil consultatif de dissoudre et de condamner les déclarations de Trump, le président a déclaré qu'il mettrait fin au Strategic and Policy Forum et au Manufacturing Council.
« L’idée sous-jacente est qu’il était important de réagir en tant que groupe. En tant que panel, et non en tant qu’individus, car cela aurait un impact plus important », a expliqué un membre du conseil. Les chefs d'entreprise ont choisi de dissoudre le conseil afin de « condamner » les commentaires du président à propos de la violence de Charlottesville, a-t-il expliqué.
Source : CNBN, Maison-Blanche