
Comme il est de coutume dans ce type d’attaque, la victime reçoit un courriel piégé. Dans ce cas particulier, le courriel semble principalement destiné à des organisations de l’industrie manufacturière de l’électronique, mais il n’est pas exclu qu’il se retrouve chez des particuliers.
L’erreur à ne pas commettre est connue : procéder à l’ouverture du fichier attaché, ce que des personnes non averties finissent par faire la plupart du temps. Dans ce cas précis, ce qui se passe alors est que le processus d’infection est lancé avec l’exécution de code JavaScript malicieux via un fichier XML déguisé en fichier Word. La victime se retrouve ainsi avec une version trojanisée de REMCOS, un outil d’administration à distance installé sur son ordinateur.
Une fois l’outil installé, l’attaquant peut se livrer à une panoplie d’activités depuis un ordinateur distant. Pratiquement tout y passe : exécution de commandes sur l’ordinateur infecté, enregistrement de la webcam, du microphone, des saisies clavier, etc.
Les utilisateurs non avertis sont les plus exposés à ce type de menace surtout dans le cas où système d’exploitation et suite logicielle de traitement de texte ne sont pas à jour. Cet état de choses suppose en effet que l’outil puisse être installé, certes grâce à l’ignorance de l’utilisateur, mais aussi à cause de ceci que l’utilisation de fichiers PowerPoint pourrait rendre l’infection non détectable par un antivirus codé pour détecter les infections via les fichiers RTF.
« Des cas comme ceux-ci viennent rappeler l’importance pour les utilisateurs de faire preuve de prudence lorsqu’ils ouvrent des fichiers ou cliquent sur des liens dans leur courriel », écrit la firme de sécurité qui ajoute que « les utilisateurs doivent toujours maintenir leurs systèmes à jour. »
Source : Trend Micro
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