Mise à jour du 31/03/2011 par Idelways
Microsoft a annoncé hier, par la voix de son vice-président principal et avocat général Brad Smith, être sur le point de déposer aujourd'hui une plainte contre Google devant les autorités européennes de régulation des affaires antitrust.
Cette annonce s'inscrit dans le cadre d'une plainte collective formulée précédemment en Europe, ayant conduit la commission antitrust de l'Union européenne à lancer une enquête portant notamment sur la neutralité des résultats de recherche de Google (lire ci-devant)
Google mène, selon Microsoft, des pratiques monopolistiques et anticoncurrentielles en matière de recherche, de publicité en ligne et des logiciels pour les smartphones.
Sur sa déclaration, Brad Smith cite une douzaine de cas où il pense pouvoir affirmer que Google porte atteinte à la concurrence (et à Microsoft et ses services, donc).
Il épingle notamment l'attitude de Google à empêcher les smartphones sous Windows Phone de « fonctionner correctement avec YouTube » et leur limiter l'accès aux résultats de recherche.
Smith dénonce aussi la limitation de l’accès aux seules données de Google pour les annonceurs et la fermeture de l'accès aux contenus détenus par les éditeurs de livres.
Google de son côté, affirme « ne pas être choqué » d'apprendre cette nouvelle étant donné que Microsoft est déjà impliqué dans la plainte originale via le comparateur de prix allemand Ciao (filiale de Redmond depuis 2008)
Al Verney, porte-parole de Google a Bruxelles affirme par ailleurs que Google continuera de collaborer avec la commission européenne et « à expliquer à tout le monde comment fonctionne son business »
Microsoft aurait mis à la disposition de la commission européenne un « un groupe important d'experts» pour renforcer sa cause.
Et veut donc peser de tout son poids sur cette affaire.
Source : les explications de Brad Smith
Et vous ?
Que pensez-vous de cette nouvelle plainte ?
Google accusé de manipuler son référencement
Par un site français qui dépose une nouvelle plainte à Bruxelles
Mise à jour du 22/02/11
Alors que l'affaire suit son cours après le dépôt de sa première plainte contre Google, le site français Ejustice.fr aurait ouvert une deuxième procédure à l'encontre du moteur de recherche.
La plus grosse accusation de Ejustice, révélée par Les Echos datés d'aujourd'hui, concerne la manipulation du référencement des résultats du moteur de Google.
Google aurait ainsi dé-référencé le site français, ainsi que ses filiales comme Eguides.fr, en représaille à la première plainte. Curieusement (à en croire l'éditeur français), ces mêmes sites auraient été référencés à nouveau immédiatement après l'ouverture de l'enquête de la Commission.
Google, toujours d'après le quotidien économique, est aussi accusé de « référencement sauvage ». Autrement dit, des sites comme celui du Sénat ou de l'Autorité de la Concurrence lui auraient interdit de référencer leurs pages.
En vain.
Enfin, Google est accusé de se servir de sa position de leader des moteurs de recherche pour imposer son service de publicité AdSens aux sites.
Des accusations très graves, auxquelles Google doit également faire face aux Etats-Unis.
La première plainte européenne avait été déposée par 1PlusV (société éditrice de Ejustice.fr), Foundem (site britannique de comparaison de prix) et un site allemand (que Google accuse d'être le bras armé de Microsoft).
Cette deuxième plainte ne manquera de relancer le débat sur la nécessité de transparence autour de l'algorithme de Google et des problématiques de secrets industriels et de spam qu'une telle publication provoquerait.
Sources : Les Echos, Financial Time, Bloomberg
MAJ de Gordon Fowler
La Commission Européenne lance une procédure d'antitrust contre Google, pour abus de position dominante sur la publicité en ligne[/B]
[B]Mise à jour du 30.11.2010 par Katleen
C'était prévisible... et c'est finalement arrivé. Suite à des reproches qui venaient de toutes les directions, la Commission Européenne vient d'ouvrir ce matin une enquête contre Google pour "abus de position dominante". Cette décision est la suite officielle des plaintes qu'avaient déposés trois concurrents de la firme de Mountain View en février 2010, qui reprochaient notamment que leurs sites soient défavorisés dans les résultats de recherches. Récemment, nombreuses ont été les allégations accusant Google de favoriser ses propres services dans les liens fournis par son moteur de recherche. Des accusations graves, sur lesquelles Bruxelles va devoir se pencher.
Le dossier sera donc lié à la publicité en ligne. Car il serait fort embêtant de constater que les annonceurs qui ont payé pour s'offrir une jolie place dans les résultats soient finalement toujours passés après les pages équivalents de Google...
La Commission Européenne devra également déterminer s'il est avéré que «Google imposerait des clauses d'exclusivité à des partenaires publicitaires, en leur interdisant de disposer certains types de publicités fournies par des concurrents sur leur site web, ainsi qu'aux fournisseurs d'ordinateurs et de logiciels, ce dans le but d'exclure des outils de recherche concurrents».
Une affaire sérieuse, qui sera traitée "en priorité". Malgré tout, les preuves manqueraient : «Cette ouverture de procédure n'implique pas que la Commission possède des preuves de l'existence d'une infraction», indique le communiqué officiel.
Les informations avancées par le professeur de Harvard (lire news précédente) pourront-elles être prises en comptes dans le dossier, comme éléments à charge ?
Source : Communiqué de Bruxelles
Si Google était condamné dans cette enquête, de quelle amende écoperait-il à votre avis ?
Pensez-vous que Google a réellement abusé de sa position dominante ?
Google favorise-t-il ses services sur les résultats des recherches ?
Un professeur de Harvard expose des preuves sensées condamner Mountain View
Mise à jour du 19/11/2010 par Idelways
Alors que plusieurs plaintes en cours accusent Google de manipuler ses résultats de recherche (lire ci-avant), Ben Edelman professeur a Harvard et spécialiste Google vient apporter de l'eau au moulin des critiques contre Moutain View.
Selon le chercheur, plusieurs indices prouvent que Google intervient pour afficher ses services en tête des résultats.
Edelman a particulièrement analysé le cas des services Finances et Health (santé) de Google qui apparaissent, selon le chercheur, systématiquement en haut de certains résultats et indépendamment de l'algorithme de recherche.
Le premier indice exposé par Edelman est celui de Google Finances, pourtant classé 60ème dans son domaine selon comScore, très loin derrière Yahoo! Finance.
Pourtant le service est classé numéro 1 sur la requête (entre autres) "CSCO" (le cours des actions de Cisco).
Deuxième indice, ce qu'appelle Edelman « le test de la virgule », il suffit de chercher "CSCO" ou "acne" (ou l'un des 2,642 termes médicaux répertoriés) puis de refaire la même recherche en ajouter une virgule : exemple "acne,".
Selon Edelman, si les résultats n'était pas biaisés, l'ajout d'une virgule ne devrait pas changer le classement des recherches. C'est pourtant ce qui arrive, Google Health n'apparait en tête des résultats qu'avec le terme exacte (sans virgule).
D'autres variantes sont aussi étranges, selon Edelman, comme l'ajout à ses mêmes termes médicaux ou symboles financiers des mots clés à faible poids sémantique, comme "une acné" ou "mon acné" ou encore "stopper l'acné".
Sur toutes ces variantes, Google Finances et Health disparaissent.
Edelman va plus loin et affirme que sur d'autres cas, Google favorise des services tiers contre leur "loyauté ou des bénéfices", comme ce serait le cas notamment du domaine des voyages avec Expedia.
En somme, Edelman dénonce des pratiques tout à fait anti-concurrentielles, et met en garde. Elles risqueraient à terme de dissuader les entrepreneurs désireux de concurrencer Google. Leurs services seraient enterrés devant ceux de Google, affirme Edelman.
Google, interrogé par la presse à la suite de ces accusations, a réitéré sa réponse ferme et habituelle dans ce genre de circonstance : en substance, aucune intervention manuelle dans le classement des résultats. Et pour l'occasion, le porte-parole de Google ne s'est pas du tout gêné de rappelre qu'Edelman travaille en tant que consultant auprès de... Microsoft.
Source : le blog de Ben Edelman
Et vous ?
Que pensez-vous des arguments d'Edelman ? Vous ont-ils convaincu sur la présence d'une éventuelle manipulation du classement des résultats ?
L'État du Texas lance une enquête antitrust contre Google
Qui y voit la main de Microsoft
Mise à jour du 06/09/2010 par Idelways
Google vient de confirmer qu'une enquête antitrust pour établir une éventuelle manipulation de ses résultats de recherche a été ouverte au Texas. Une procédure qui fait écho à celle de la Commission Européenne (lire ci-avant).
Dans un billet de blog, Google annonce avoir été contacté par Greg Abbott le procureur général du Texas qui souhaite examiner les pratiques de Google en matière de droit de la concurrence.
« Nous seront heureux de collaborer avec eux », dit Don Harisson, conseiller juridique adjoint de Moutain View, « Google opère dans l'intérêt des utilisateurs ».
Le porte-parole du bureau du procureur a également confirmé l'ouverture de l'enquête mais n'a pas donné plus d'informations sur l'affaire.
Google précise que l'enquête est motivée par la plainte du britannique Foundem qui avait lancé la procédure contre Google en Europe. Deux autres sociétés (SourceTool et myTriggers) se sont également jointes à la plainte.
Le point commun — selon Google — de ces deux entreprises est qu'elles ont les mêmes avocats que ceux de Microsoft.
Quant à Foundem, il ferait partie d'une fondation de promotion de la concurrence sur internet, largement financée par Microsoft.
Une contre-attaque à laquelle Redmond ne devrait pas tarder à réagir ?
Source : Blog de la politique publique de Google
Lire aussi :
Un groupe anonyme veut se venger de Microsoft après "sa campagne contre l'ingénieur de Google Travis Ormandy" et dévoile une nouvelle vulnérabilité de Windows
Et vous ?
Google serait-t-il à terme contraint de dévoiler son algorithme de recherche ?
Pensez-vous, comme l'affirme Google, que Microsoft est derrière cette procédure ?
En collaboration avec Gordon Fowler
Google explique à Bruxelles pourquoi son algorithme doit rester secret
Et tente de jouer la transparence dans le cadre des plaintes déposées par Microsoft
Mise à jour du 01/03/10
Sur son blog, Google se justifie contre les accusations dont il fait preuve sur les données gardées trop secrètes selon la commission européenne.
Matt Cutts a rédigé un post sur le blog de la firme de Mountain View défendant la firme contre les accusations.
Il écrit tout d'abord que la firme n'a jamais cessé de transmettre les informations au travers de ses différents services.
« La communication a évolué en même temps que le web » dit-il.
Aujourd'hui, malgré plus de 20 000 personnes travaillant sur le support, le nombre de sollicitations n’a cessé d’accroitre. Il leur serait devenu impossible de pouvoir répondre à toutes les demandes.
Différentes ressources comme les Webmasters Tools ont été mis en place pour aider les personnes en quête d'informations.Grâce à ces ressources, Google offre une base de connaissances qui offre toutes les notions pour comprendre comment la firme référence un site.
Sur les accusations d'altération des résultats, le responsable de l'équipe qualité affirme que des documents explicatifs sur le fonctionnement Page Rank sont disponibles depuis toujours. Et de donner leurs adresses pour les consulter (suivre le lien de source).
Enfin, il termine par le fait que si Google rendait publique la manière dont il indexe les pages, beaucoup de personnes malveillantes saboteraient les résultats et spammeraient le réseau. Le résultat serait catastrophique pour les internautes qui seraient alors exposés à du contenu pour adultes et/ou à des informations erronées.
Source : Google se justifie
Et vous ?
Pensez-vous que Google manque de transparence ?
Mise à jour de X-plode et de Gordon Fowler
Microsoft justifie ses plaintes contre Google
Et invite Bruxelles à ouvrir une procédure pour abus de position dominante
Mise à jour du 01/03/10
Deux des trois récentes plaintes déposées à Bruxelles contre Google (lire précédemment) émanent de Microsoft.
Un fait que Moutain View n'a pas manqué de souligner pour discréditer ces attaques.
Le vice-président de Microsoft, Dave Heiner, répond aujourd'hui dans un billet : "Dans les affaires de droit de la concurrence, les plaintes viennent habituellement de la concurrence", rappelle-t-il, ironique avant de souligner que dans le passé, Google ne s'est pas privé de porter plainte contre Redmond pour les mêmes motifs. "En fin de compte, ce qui est important ce n'est pas qui se plaint, mais de savoir si oui ou non les pratiques incriminées sont anticoncurrentielles".
Dave Heiner n'explique cependant pas pourquoi l'entreprise a déposé deux dossiers avec deux entités différentes et non pas une seule et unique plainte.
"Nos préoccupations concernent uniquement les pratiques de Google qui tendent à entraver les partenaires commerciaux et les éditeurs de contenus (comme Google Books) ainsi que celles qui excluent les concurrents, sapant ainsi la compétition", justifie-t-il.
Et de conclure que les plaintes se multiplient à mesure que Google grossit et acquiert une position hégémonique sur le marché de la publicité. Une situation qui, pour lui, justifierait l'ouverture d'une procédure judiciaire officielle de la part de la Commission Européenne.
Source : Le billet du vice-président
MAJ de Gordon Fowler
Plaintes contre Google : Bruxelles temporise
Mais le contexte juridique européen se tend autour de toutes les activités de la société
Mise à jour du 25/02/10
Le "buzz" suscité hier par l'annonce de trois plaintes déposées à Bruxelles contre Google, dont deux par Microsoft, a poussé la Commission a réagir pour préciser les choses.
Dans un communiqué de presse, la Commission admet que les plaintes sont effectivement examinées mais tiens à souligner qu'"aucune enquête n'a été ouverte".
"Nous avons informé Google et attendons ses réactions et commentaires".
Il n'est donc pour l'heure pas question d'enquête officielle, et ce d'autant moins que Google déclare vouloir pleinement coopérer avec la Commission pour mettre fin à ces accusations.
De son coté, le plaignant français a lui aussi tenu à s'exprimer.
"Ils ont fait pression pour qu'on passe sous leur algorithme, et pour qu'on utilise leur système de publicité", déclare le PDG de eJustice à Rue89, "si Google vous déréférence, vous devenez invisible".
Et de conclure, emphatique et théâtral : "On va vers un système bloqué par Big Brother. Vous n'avez plus la liberté d'inventivité. Si vous risquez de les concurrencer, ils vous écrasent". A l'en croire, internet serait une dictature sous le joug de Google.
Une caricature qui n'est pas loin d'être la vision de plusieurs instances en Europe.
Dans contexte politique de plus en plus tendu - populiste diront certains, un juge italien vient de condamner d'anciens cadres de l'entreprise à de la prison avec sursis pour une vidéo postée sur Youtube. Pourtant Google avait retiré celle-ci dès notification et avait pleinement coopérer avec la police.
En France, le Président Sarkozy a nommément accusé Google "d'évasion fiscale". Une position reprise par sa Ministre de l'Economie, qui s'interroge sur d'éventuels abus de position dominante sur le marché de la publicité. Une interrogation reprise par la désormais fameuse mission Zelnik et son rapport sur la "création et Internet".
Autant d'affaires qui font suite aux levers de boucliers contre la numérisation des livres des patrimoines nationaux par Moutain View.
Bref, la plainte contre Google n'en est pas instruite.
Mais le contexte juridique n'en est pas pour autant apaisé pour le géant de la recherche.
Et vous ?
Est-il possible que Google puisse volontairement déréférencer un site ? Ou ces accusations sont-elles un beau coup de pub pour le moteur de recherche français encore inconnu hier ?
Fait-on les bons procès à Google ?
MAJ de Gordon Fowler
Bruxelles ouvre une enquête sur l'algorithme de recherche de Google
Et sur AdSense, suite à une plainte de Microsoft et d'un concurrent français
Google est à nouveau attaqué en justice.
La nouvelle plainte instruite par Bruxelles ne fait que compléter les actions en Allemagne et en France, où le gouvernement a saisi le l’autorité de la concurrence.
La teneur de la plainte n'a pas encore été dévoilée en détail. Elle touche néanmoins avec certitudes deux aspects du métier de Google : son algorithme de recherche, qui ne serait pas objectif et fausserait volontairement le classement certains résultats, et AdSense, la régie publicitaire qui affiche des liens sponsorisés sur les sites webs en rapport avec les contenus des pages.
A l'origine de la plainte, trois entreprises concurrentes plus ou moins directes de Google.
La première, Foudem, est britannique. Ce comparateur de prix est – souligne Google – membre de l'ICOMP, une organisation créée par... Microsoft.
La deuxième est... Microsoft, à nouveau.
Enfin, le site français ejustice.fr, auto-proclamé « 1er moteur de recherche des professionnels du droit et de la justice » a lui aussi décidé d'attaquer Moutain View.
Julia Holtz, une responsable de Google n'a pas tardé à réagir : « Foundem - un membre d'une organisation appelée ICOMP, qui est financée en partie par Microsoft - affirme que nos algorithmes rétrogradent leur site dans la liste de nos résultats au motif qu'ils sont un moteur de recherche vertical et donc un concurrent direct de Google. La plainte d'E-justice.fr semble se fonder sur les mêmes arguments », écrit-elle sur le blog de Google.
« Quant à Ciao!, ils étaient partenaires de longue date de AdSense, un partenaire avec qui nous avons toujours eu de bonnes relations. Toutefois, après que Microsoft a acquis Ciao! En 2008, nous avons commencé à recevoir des plaintes au sujet de nos conditions contractuelles. Ils ont d'abord porté le différent devant l'autorité allemande de la concurrence, cas qui a maintenant été transféré à Bruxelles ».
Pour Julia Holtz il n'y a donc aucun doute, cette action juridique vient tout droit des équipes de Redmond.
Le contexte politique européen profondément anti-Google (alimenté par l'affaire des Google News en Italie, les déclarations du Président Sarkozy sur le monopole publicitaire de Moutain View et la polémique sur la numérisation et la diffusion des livres par Google Books) a visiblement fait le reste.
« Nous sommes les premiers à admettre que notre moteur de recherche n'est pas parfait », souligne Julia Holtz, mais elle nie vigoureusement que les résultats soient modifiés pour biaiser la concurrence.
« Bien que chaque plainte soulève des questions légèrement différentes, la question commune qu'elles posent est de savoir si, en fin de compte, Google ne fait rien pour étouffer la concurrence ou nuire à nos utilisateurs et partenaires. Ce n'est pas le cas », écrit-elle en remettant les points sur les i.
En dernier recours ce sera pourtant à la Commission Européenne d'en décider puisqu'elle vient d'ouvrir une enquête préliminaire.
Une enquête qui risque d'être largement plus médiatisée que celles des affaires Oracle-Sun ou du « ballot screen » de Microsoft.
Car il serait bien étrange que l'affaire ne soit pas rapidement récupérée par les politiques.
Source : Le billet de Julia Holtz
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