Cela fait déjà plus d’une décennie que le RSS, une famille de formats de données utilisés pour la syndication de contenu Web, est présent en ligne. Le principal avantage de cette technologie est de permettre de suivre facilement un flux d'informations (par exemple les nouveaux articles d'un site Web d'actualités) sans avoir la nécessité de s'y rendre manuellement à l'aide d'un navigateur web. Ainsi on s'épargne le temps de lancement du logiciel navigateur web, et le temps nécessaire au téléchargement et à l'affichage des images de la page Web d'origine.
Il existe différents types d'agrégateurs (tresseurs) : les lecteurs en ligne (au moyen d'un site web), les logiciels spécifiques locaux, certains clients de messagerie et certains navigateurs web. Pour une liste de noms, voir la page agrégateur et la Catégorie:Agrégateur. La plupart des fils d'actualités RSS sont accessibles librement, mais certains peuvent être soumis à un abonnement qui doit être souscrit sur le site du flux en question. Néanmoins, cette technologie a-t-elle réellement réussi à séduire les internautes ? Ou alors seulement une catégorie ?
Des poids lourds dans l’industrie de la technologie ont décidé d’abandonner leurs agrégateurs de flux RSS. En juillet 2005, Google annonçait qu’il abandonnait Google Reader : « Nous avons lancé Google Reader en 2005 dans le but de rendre plus facile aux gens de découvrir et de garder un œil sur leurs sites favoris. Bien que le produit ait des utilisateurs fidèles, son utilisation s’est amenuisée au fil des années. Aussi, le 1er juillet 2013, nous allons retirer Google Reader. Les utilisateurs et les développeurs intéressés par des alternatives RSS peuvent exporter leurs données, y compris leurs abonnements, avec Google Takeout au cours des quatre prochains mois ».
Malgré les critiques sur les réseaux sociaux et de nombreuses pétitions, Google n’a pas plié et a fermé son agrégateur de flux après huit ans de bons et loyaux services. Officiellement, Google a justifié son action par une baisse de l’audience.
Bien entendu, par la même occasion, des alternatives ont été proposées comme le français Leed (très léger, il est accessible depuis n’importe quelle plateforme puisqu’un navigateur web suffit à afficher l’application), Feedly (l’alternative qui figurait parmi les plus populaires, notamment grâce à son intégration à Google Reader), FeedReader (ce lecteur de flux RSS open source est proposé en différentes versions dont standard (gratuite) et serveur (payante)), Flipboard, NewsBlur (cette solution se distingue par la possibilité d'organiser ses flux d'informations en dossiers et sous-dossiers) ou encore The Old Reader pour ne citer que celles-ci.
Le désistement de Google a profité à plusieurs opportunistes qui n’ont pas tardé à remplir le vide créé comme Digg et son Digg Reader pour ne citer que celui-là. Facebook lui-même ne semble pas indifférent. Le réseau social a d’ailleurs commencé à ratisser le terrain pour que ses utilisateurs envisagent également le réseau comme une plateforme de contenus.
D’un autre côté, des sites comme Facebook et Twitter proposent des fils RSS pour permettre aux internautes de suivre des publications. Le Club Developpez s’en sert également sur son portail Accueil ainsi que sur les rubriques.
De plus, même si Google a abandonné sa solution SaaS Google Reader, la filiale d’Alphabet propose aux utilisateurs de Chrome une extension pour lire et marquer ses flux RSS.
Rappelons que les flux RSS ne sont pas réservés aux sites d’information : ils sont utiles aux sites fréquemment mis à jour, quels qu'ils soient.
Source : Google
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Le , par Stéphane le calme
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