Plusieurs médias ont relayé aujourd'hui l'information selon laquelle Facebook serait actuellement confronté à un réel problème de sexisme. Pour rappel, ce terme est une idéologie se fondant sur l'adhésion à des croyances discriminatoires basées sur le critère du sexe. Il s'appuie en partie sur des stéréotypes de genre, c'est-à-dire des croyances concernant les caractéristiques généralement associées aux femmes et aux hommes.
D'après les éléments collectés auprès des différentes sources, tout est parti d'une analyse qui aurait été effectuée par un ancien employé de Facebook dont le nom n'a pas été précisé. Ce dernier, au terme de ses travaux, aurait affirmé que les codes qui sont écrits par les femmes ingénieures étaient moins susceptibles d'être acceptés au sein du système interne d'évaluation de la firme, comparés à ceux écrits par leurs homologues masculins. En effet, il se trouve que les rejets enregistrés sur les codes proposés par la gent féminine dépassent largement ceux proposés par les hommes de 35 %. Selon certains analystes, cela voudrait dire que les contrôles effectués sur les travaux effectués par les femmes sont plus rigoureux que ceux effectués sur les travaux fournis par les hommes.
Selon l'éditeur The Wall Street Journal, c'est en réponse aux accusations venant de son ex-employé que Facebook a commandité une deuxième étude qui a été confiée à Jay Parikh (Head of Engineering and Infrastructure, Facebook). Il aurait été demandé à ce dernier de mener une enquête approfondie afin d'identifier les éventuels problèmes relatifs à cette situation.
Au terme de son enquête, le sieur Jay Parikh aurait conclu que l'ensemble des rejets de code qui ont été évoqués ne sont pas liés au genre, mais plutôt au statut de l'employé en l'occurrence le rang d'ingénieur. Cependant, à l'annonce des résultats de l'enquête de Parikh, plusieurs employés de Facebook se seraient mis à faire des prévisions, notamment en se disant que la société n'allait pas faire des efforts pour promouvoir les femmes ingénieures à un rang supérieur, cela au même rythme d'avancement enregistré chez les hommes. À en croire l'éditeur The Wall Street Journal, certains employés auraient avancé l'argument selon lequel les femmes ingénieures présentent souvent leur démission avant d'être promues, d’où la faible présence des femmes au sein de la société. Pour preuve, le personnel chez Facebook serait constitué de 33 % de femmes ; et parmi ces dernières, il semble que seuls 17 % occupent des postes relatifs à la technique, et 27 % sont dans des postes de direction.
Face à cette situation, un porte-parole de Facebook se serait prononcé en affirmant que la première analyse effectuée par son ex-employé était incomplète et inexacte, car basée sur des données à caractère relatif. Toutefois, aucune annonce officielle n'a encore été publiée par Facebook.
Source : The Wall Street Journal
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Facebook : la proportion des codes écrits par les femmes et rejetés est supérieure à celle des hommes
Serait-ce un problème de partialité ?
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Le , par Malick
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