
Description du nouvel artifice
Au-delà de la non-utilisation de méthodes JavaScript comme requestAnimationFrame() pour les pages inactives, Google annonce dans le cadre du nouvel artifice que :
• chaque page web inactive disposera d'un budget temps dans lequel les fonctions de temporisation qui lui sont associées peuvent être exécutées ;
• chaque page sera sujette à une limitation de budget temps après 10 secondes d'inactivité ;
• une fonction de temporisation ne sera exécutée qu’à la condition que le budget temps soit positif ;
• le budget temps se verra décrémenté de la valeur de la temporisation dont l’exécution vient de se terminer ;
• le budget temps s’autorégénère au rythme de 10 ms toutes les secondes.
Un ensemble de mesures qui font dire à Alexander Timin, développeur chez Google, que la charge de travail processeur due à l’exécution de fonctions de temporisation liées aux pages inactives sera limitée à 1 % par cœur. Il ajoute toutefois que les onglets inactifs associés à des tâches audio ou maintenant des connexions temps réel comme les WebSockets ou les WebRTC ne seront pas affectés par cette nouvelle mesure.
Pas de chiffres liés à l’utilisation de la batterie
1 % par cœur de processeur maximum alloué à l’exécution des fonctions de temporisation dans les pages web, voilà qui ne nous dit pas de manière chiffrée quel sera l’impact sur les économies de batterie visées par cette nouvelle approche. On se serait attendu à ce que Google propose les résultats du test de son navigateur, ce qui n’a pas été le cas. On se souvient pourtant de l’affrontement par vidéos interposées (juin 2016) entre Microsoft et Opera software à propos de leur navigateur respectif Microsoft Edge et Opera, vidéos dans lesquelles chacun se targuait d’avoir le navigateur le moins gourmand en énergie électrique. Difficile donc de se prononcer quant à ce qui concerne la consommation de Chrome 57.
Source : Chromium Blog
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