Le procès afférent aux technologies intégrées dans le casque de réalité virtuelle bat son plein et comme il a été requis, Mark Zuckerberg, le PDG de Facebook s’est présenté à la barre devant le jury pour répondre aux questions de la cour.
En 2014, Facebook s’est rapprochée d’Oculus VR afin de mettre la main sur le casque Oculus Rift qui selon certains avait une longueur d’avance sur la concurrence. Initialement, Brendan Iribe, le cofondateur d’Oculus a demandé la bagatelle de 4 milliards de dollars. Mais après discussions, les enchères sont descendues à 2 milliards de dollars.
Toutefois, quelques mois avant la finalisation de l’acquisition et plus précisément après que Facebook ait annoncé son intention d’acquérir Oculus, ZeniMax, l’entreprise mère de Bethesda Softworks et Id Software, est sortie de l’ombre pour porter plainte contre Oculus en affirmant que John Carmack, cocréateur de Doom et ex-employé de l’entreprise ZeniMax, a volé des secrets de technologie appartenant à ZeniMax afin de les intégrer au casque Oculus lorsqu’il est passé directeur technique d’Oculus en 2013.
Devant le tribunal fédéral de Dallas, Zuckerberg a ouvertement soutenu « ;nous sommes très confiants que les produits Oculus sont construits sur la technologie Oculus ;». Et d’ajouter que « ;l’idée selon laquelle les produits Oculus sont basés sur la technologie de quelqu’un d’autre est tout simplement fausse ;». Avançant dans les échanges, l’avocat de ZeniMax a abordé le fait que Facebook n’a pas pris suffisamment de temps (2 jours seulement) pour investiguer sur tous les contours de l’entreprise avant de conclure la transaction, car elle aurait pu savoir qu’une plainte avait été introduite contre Oculus.
Aussi, lui a-t-il posé la question suivante : « ;Votre plan était de commencer la diligence juridique vendredi et de signer l’accord lundi ;? ;» « ;Oui ;», a répondu Zuckerberg. Continuant toujours dans les échanges, l’avocat a avancé que cela prend beaucoup plus de temps pour inspecter une maison. À cette insinuation, Zuckerberg a rétorqué qu’il n’est pas vraiment qualifié pour parler de calendrier qu’il faut pour inspecter une maison.
En outre, en abordant toujours le fait de la méconnaissance de cette plainte contre Oculus, Zuckerberg n’a pas usé de faux-fuyants et a affirmé qu’il « ;est assez fréquent lorsque vous annoncez une grosse transaction ou faites quelque chose de ce genre, toutes sortes de personnes sortent de l’atelier et prétendent simplement qu’ils possèdent une partie de l’affaire ;». « ;Comme la plupart des gens dans la cour, je n’ai jamais entendu parler de ZeniMax auparavant. Je sais que notre équipe juridique se penchera sur ce point et l'examinera, mais ils ne vont pas prendre beaucoup de mon temps sur quelque chose qu’ils estiment non crédible ;», a soutenu Zuckerberg.
En fin de compte, il faut retenir du témoignage de Zuckerberg que John Carmack n’a pas réutilisé les codes de programmation d’id Software chez Oculus. « ;Il n’y a rien de semblable avec notre code ;», a-t-il avancé. Nous rappelons que ZeniMax demande 2 milliards de dommages et intérêts à Oculus pour avoir volé et intégré ses secrets technologiques dans le casque de réalité virtuelle.
Source : New York Times, Reuters
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Le , par Olivier Famien
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