
Pour en revenir aux faits, l'étudiant Zachary Shames a été accusé de complicité d'intrusions informatiques, car étant l'auteur du keylogger incriminé. « Shames a développé un logiciel malveillant, plus connu sous la dénomination de keylogger, qui permettait aux utilisateurs de voler des informations sensibles en l'occurrence des mots de passe, des identifiants de comptes bancaires, etc. depuis les ordinateurs des victimes. Zachary Shames a vendu son keylogger à plus de 3 000 utilisateurs qui, à leur tour, l'ont utilisé pour infecter plus de 16 000 ordinateurs victimes. », a rapporté le communiqué du ministère américain de la Justice. Poursuivant son exposé, le ministère de la Justice affirme que « Shames a développé les premières versions de son enregistreur de frappes au moment où il fréquentait l'école secondaire en 2013 dans le nord de la Virginie. Après le collègue, le développeur a continué à modifier et commercialiser le produit illégal depuis sa chambre d'université. »
À travers le texte ci-dessus en image, nous pouvons lire que Zachary Lee Shames a aidé et encouragé les intrusions informatiques par le marketing et la vente d'un logiciel malveillant notamment un keylogger, tout en sachant que le logiciel allait causer intentionnellement des dommages sans autorisation.
D'après le communiqué, Shames, ayant reconnu sa culpabilité, risque une peine d'emprisonnement maximale de dix (10) ans. Toutefois le verdict du tribunal en charge du dossier est attendu pour le 16 juin prochain. Il ressort également de l'annonce que la peine maximale légale applicable est prescrite par le Congrès, par conséquent celle qui est annoncée dans le communiqué n'est fournie qu'à titre d'information, car la condamnation du prévenu sera déterminée par la Cour qui prendra en compte d'autres facteurs statutaires.
Source : justice
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