
Il convient de préciser qu'Oliver Schmidt a assuré la gestion du service de conformité réglementaire du constructeur automobile allemand aux États-Unis de 2014 à 2015. L'éditeur en ligne nous informe que Schmidt a comparu au mois de janvier devant un comité du Parlement britannique, une confrontation au cours de laquelle il a affirmé aux législateurs que le comportement de Volkswagen n'était pas illégal en Europe. Olivier Schmidt a continué de représenter Volkswagen après que la compagnie a admis en septembre que les voitures ont été programmées pour duper les régulateurs.
Pour rappel, en septembre 2015 l’Allemand Volkswagen avait reconnu avoir mis en place un logiciel sur les moteurs diesel d’environ 11 millions de ses voitures, cela dans l'optique de fausser les résultats des tests antipollution. Pour mener à bien son stratagème, un algorithme était installé dans l’unité de commande électronique des Volkswagen. Le but de cet algorithme était de détecter automatiquement, et sans intervention humaine, à quel moment le véhicule était soumis à un test de mesures antipollution par les autorités compétentes. Pour ce faire, il analysait certains paramètres qui étaient identiques à la procédure des tests en laboratoire : position du volant, pression barométrique, capot ouvert, vitesse du véhicule, etc. Ces différentes phases étant normalisées, il était aisé de concevoir un logiciel qui saurait les reconnaître.
Les avocats représentant M. Schmidt ainsi que les dirigeants de Volkswagen n'ont pas souhaité faire de commentaires sur cette arrestation. « Le constructeur automobile continue de coopérer avec le ministère de la Justice, mais il ne serait pas approprié de commenter les enquêtes en cours ou de discuter sur les questions concernant notre personnel. », a déclaré Jeannine Ginivan, une porte-parole de Volkswagen. Toutefois, le New York Times rapporte qu'Olivier Schmidt devrait répondre cette semaine des accusations portées à son égard devant le juge.
Source : New York Times
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