Ces Accelerated Processing Unit (APU) embarqueront des microprocesseurs X86 mais également un moteur graphique, fruit des recherches de sa filiale ATI.
Les performances de ces APU devraient être celles des processeurs actuels de milieu de gamme.
Les véritables avancées technologiques se trouvent d'une part dans leur consommation réduite et d'autre part dans leur miniaturisation.
Ces puces hybrides visent particulièrement le marché en plein essor des Netbooks. Elles pourraient également équiper des portables plus hauts de gamme. AMD entend en effet développer deux offres complémentaires en terme de puissance de calcul et de rendu graphique.
Le fondeur numéro un du marché, Intel, se lance lui-aussi dans les processeurs hybrides avec sa technologie maison : Sandy Bridge. A la différence notable que ses premières offres ne sont pas attendues avant deux ans. AMD, pour sa part, annonce la sortie des premières unités de sa gamme Fusion pour la fin de l'année.
Autrement dit, elles pourront commencer à équiper les PC vers la fin 2010.
Les observateurs du marché des micro-processeurs notent que faire cohabiter un petit cœur X86 à coté d'un "énorme" cœur graphique sur une même puce est un véritable succès technologique.
Reste à savoir si cette technologie sera bien celle du futur.
Ce coup stratégique reste quoi qu'il en soit la deuxième bonne nouvelle pour AMD en cette fin d'année après le chèque de plus d'un milliard de dollars - en forme d'aveu de pratique concurrentielles déloyales - que la société à reçu d'Intel.
Une double renaissance pour AMD ?
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Pensez-vous que les puces hybrides permettront à AMD de refaire son retard commercial sur Intel ? 
Envoyé par Gordon Fowler
