Dorsey s’est montré parfaitement compréhensif et a publié un tweet statuant qu’il y a un besoin réel de la fonction de modification des tweets. Il a également informé que Twitter réfléchit depuis un moment sur les modalités d’introduction de cette fonction, par exemple s’il faut permettre de rectifier l’orthographe ou la grammaire seulement, sans impacter le contenu du message ou pour une courte période de temps après un tweet. Il faut savoir que Twitter a depuis le début refusé d’implémenter un bouton modifier en raison du risque d’abus par certains utilisateurs (ou firmes) qui auront tendance à changer le contenu des tweets après une longue période de temps. Si l’on tient compte du fait que les tweets sont largement intégrés dans d’autres sites ou utilisés dans d’autres contrées du web, permettre une modification des tweets dans un intervalle de temps semblerait être une bonne solution. Facebook de son côté a introduit cette option depuis des années avec la possibilité d’afficher un historique de modification. Pour le moment, aucune date spécifique n’a été avancée pour l’arrivée de cette fonction, mais le PDG de Twitter a promis de faire un bilan des suggestions.
Twitter a été confronté ces derniers mois à plusieurs contraintes notamment les échecs de rachat du réseau social par des firmes comme Google, Microsoft ou encore Walt Disney. Twitter ne souffre pas seulement de problèmes de croissance, la plateforme elle-même est remise en cause en raison de nombreuses pratiques qui n’aident pas à engager les utilisateurs, à savoir la prolifération des faux comptes et surtout la tolérance à l'intimidation et au harcèlement. Bien évidemment, Twitter a toutes les règles pour prohiber ces pratiques, mais elles sont rarement appliquées comme il le faut. En conséquence, les utilisateurs journaliers sont frustrés et il y a ce sentiment que la plateforme pense seulement à protéger les utilisateurs à haut profil.
Source : Business Insider
Et vous ?
Qu'en pensez-vous ?
Voir aussi :
Salesforce renonce finalement au rachat de Twitter, l'action du site de microblogging chute de plus de 5 % après la nouvelle