
C’est ce lundi 19 décembre que le tribunal de Paris a commencé à examiner les offres des différents candidats. Six entreprises sont dans la course pour reprendre les actifs de Viadeo. Il s’agit de Figaro Classifieds (filiale de petites annonces du groupe Le Figaro), Leboncoin (filiale du groupe Schibsted), la start-up américaine One More Company créée par des Français, Rivalis (filiale du fonds d’investissement alsacien Phosphore), la Société Française d’Assurance Multimédia (SFAM) et le cabinet de conseil Ethics Group.
Le repreneur devrait donc être désigné dans les jours à venir, selon certains critères définis préalablement par le tribunal de commerce de Paris. D’après le communiqué de Viadeo en novembre dernier, les offres doivent garantir le maintien d'une « part significative » de ses effectifs, mais les potentiels repreneurs doivent être « solides financièrement et avoir une expertise reconnue sur le marché du recrutement online ».
En ce qui concerne le critère social, celui de maintenir une bonne partie des employés de Viadeo, la meilleure offre vient de la Société Française d'Assurance Multimedia, qui devrait reprendre 122 des 126 salariés actuels du réseau social professionnel made in France. Leboncoin et Le Figaro proposeraient quant à eux de reprendre entre 80 et 90 des employés de Viadeo. Pour le critère financier, les candidats sont probablement en mesure de faire le poids. Le problème, c’est qu’ils proposent tous une bouchée de pain pour reprendre le concurrent français de LinkedIn. D’après Les Échos, la meilleure offre n’excéderait pas 1,5 million d’euros, une belle désillusion pour l’entreprise qui était valorisée à 142 millions d’euros lors de son entrée en bourse en juillet 2014, soit 100 fois plus que ce que proposent le plus généreux des potentiels repreneurs. Il faut également noter que lorsque Viadeo quittait le Bourse en novembre dernier, la société était valorisée à 10,1 millions d’euros.

D’après le quotidien français Les Échos, deux offres se démarqueraient des autres : celles du Figaro et de SFAM. L’acquéreur des actifs de Viadeo pourrait tirer parti des atouts restants de l’entreprise, à savoir sa base d’inscrits de 40 millions de membres, mais également une technologie développée par Viadeo dans le but de « matcher » les offres d'emploi et les candidats, ou de rapprocher les membres par affinités.
Source : Les Échos
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